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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 17:18

Lu sur le blog de l'UL CGT de Dieppe et sur Les Informations dieppoises

Le groupe Nestlé doit céder l'entreprise dieppoise à un groupe anglais, propriété d'un fonds d'investissement américain. Les syndicats sont sur le qui-vive.

16/07/2015 à 17:59 par Thomas Renard

 

Les syndicats et la CGT en tête exigent un nouvel accord GPEC à 3 ans avant que ne s'opère la cession.

Les syndicats et la CGT en tête exigent un nouvel accord GPEC à 3 ans avant que ne s'opère la cession.

Nestlé poursuit le processus de vente de sa filiale Davigel au groupe anglais Brakes. Le rachat de l’entreprise spécialisée dans la restauration collective est programmé pour le 4e trimestre de cette année. Elle emploie 3 000 salariés en France, dont près de 800 dans la région dieppoise.

Jeudi 9 juillet dernier, le comité d’entreprise devait donner son avis sur le projet de cession de Davigel par Nestlé. Les syndicats Siped, CGT et CFE-CGC ont adopté une position commune et n’ont pas pris part au vote.

Ils ont en revanche présenté une résolution adoptée à l’unanimité et « qui vaut avis sur ce projet de cession », explique Stéphane Baumgarthen, le délégué syndical central CGT de l’entreprise.

Engagement insuffisant

Les représentants du personnel se disent vigilants sur les conditions du rachat et en particulier sur les garanties sociales qui sont apportées par l’acquéreur anglais. L’engagement de Brakes, pris à la demande de Nestlé, de ne pas engager de plan social pendant les 18 mois suivant le rachat est insuffisant pour les salariés :

« On ne peut pas avoir une vision à 18 mois quand on a un crédit sur 30 ans pour sa maison », martèle le délégué CGT de l’entreprise.
« Nestlé et Brakes doivent négocier »

« Selon la direction, cet engagement n’est pas destiné pour autant à empêcher toute adaptation de l’organisation de l’entreprise », explique la résolution commune votée à l’unanimité des élus au comité d’entreprise.

Les syndicats craignent en effet que le futur acquéreur ne se sépare de quelques dépôts en France sans entamer de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) comme la loi l’y autorise « jusqu’à neuf salariés », précise Mathias Dupuis, secrétaire général de l’Union locale CGT de Dieppe.

Les syndicats demandent donc que la négociation pour un nouvel accord GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) d’une durée de trois ans « reprenne au plus vite ».

Et de prévenir :

« Le groupe Nestlé et le groupe Brakes devront s’attendre à discuter et négocier. Nous resterons vigilants à ce que nos droits soient respectés », annoncent-ils.
Le précédent Samsonite

Le groupe Brakes appartient à Bain Capital, un fonds d’investissement tristement connu en France pour sa gestion de l’entreprise française de bagagerie Samsonite. L’émission de France 2 Cash investigation avait révélé en mars dernier les ravages de cette LBO (opération de rachat par endettement), qui avait conduit à 200 licenciements.

Un cauchemar que les salariés de Davigel ne veulent évidemment pas vivre.

Dieppe, 76
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