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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 17:13
AFP - François Lo Presti

AFP - François Lo Presti

Vu sur le site du Figaro

FIGAROVOX/ENTRETIEN - Pour les économistes David Cayla et Henri Sterdyniak, le sort de l'aciérie d'Ascoval est loin d'être isolé. Ce site est selon eux victime d'une démission de l'État en matière de politique industrielle, illustrée notamment par le remplacement d'Arnaud Montebourg par Emmanuel Macron à Bercy en 2014.

FIGAROVOX.- L'aciérie d'Ascoval (Hauts-de-France) a jusqu'au 7 novembre pour trouver un repreneur. L'État est actionnaire du groupe Vallourec, propriétaire de l'usine: que pourrait-il faire pour sauver le site?

David CAYLA et Henri STERDYNIAK.- Avec plus de 15 % des actions (14,56 % pour Bpifrance et 1,66 % pour la Caisse des dépôts) l'État est en effet le principal actionnaire du groupe Vallourec, une entreprise de taille mondiale spécialisée dans la production de tubes d'acier. Derrière l'État, détenant un peu moins de 15% du capital, se trouve le groupe japonais Nippon Steel & Sumitomo Metal, puis vient l'actionnariat salarié qui possède moins de 5 % du capital. Le problème de Vallourec, c'est que le capital est en majorité (65 %) est «flottant», c'est-à-dire détenu par des investisseurs de marché qui n'ont pas d'engagement à long terme dans cette société. L'absence d'investisseur majoritaire exerce une pression sur le management qui doit concentrer ses objectifs sur la maximisation du cours boursier, ce qui implique une gestion à court terme et pousse à se débarrasser des sites de production les moins rentables.

Ainsi, même s'il est le principal actionnaire, l'État ne pèse pas suffisamment pour contraindre la direction à revoir sa stratégie. D'ailleurs, alors que le ministre de l'économie Bruno Le Maire se dit prêt à accompagner financièrement un éventuel repreneur, Phillippe Crouzet, le président de Vallourec, vient d'exclure toute participation de son groupe à une offre de reprise. Vallourec étant le principal client d'Ascoval, une reprise sans son accord n'aurait aucun sens.

Pour sauver le site, il faut évidemment investir dans l'appareil productif. Mais il faut également trouver des clients et développer une stratégie de diversification pour éviter que cette entreprise sous-traitante soit à la merci de clients bien plus puissants qu'elle. Ceci suppose que l'État indique clairement sa volonté d'assurer la pérennité de cette entreprise et surtout de l'ensemble de la filière en amont comme en aval.[...]

La suite ici : http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/10/29/31007-20181029ARTFIG00121-derriere-ascoval-l-abandon-par-l-etat-de-l-industrie-francaise.php

 


 

David Cayla est économiste, maître de conférences à l'université d'Angers.

Henri Sterdyniak est économiste à l'OFCE.

Tous deux ont contribué à l'ouvrage collectif, coordonné par Henri Sterdyniak, Macron, un mauvais tournant (Les liens qui libèrent, 2018).

 

 

Autres ouvrages de ces auteurs :

 

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 13:59
"Pouvoir d'achat : le grand mensonge" - Auteur : Philippe Herlin

Superfail | Il est chaque jour ou presque dans les actualités économiques et cependant il ne mesure rien ou en tout cas rien de réel... Et si le pouvoir d'achat était une supercherie, c'est notre Superfail de la semaine.

Les Français ont le sentiment que leur pouvoir d'achat diminue, ont-ils raison d'émettre des doutes sur la mesure du pouvoir d'achat ? Cette interrogation est justifiée nous explique l'économiste Philippe Herlin, auteur d'une enquête titrée "Pouvoir d'achat : le grand mensonge" publiée aux éditions Eyrolles. 

[...]

Extraits :

"Dans ce fameux panier de l'indice des prix à la consommation le logement pèse pour 6% ce qui est un chiffre ridicule, il n'y a quasiment aucun français qui ne consacre 6% au logement (...)"

[...]

" Pour bien comprendre cet effet qualité : si vous achetez un nouvel iPad et que le prix est plus élevé que l'ancien, pour vous c'est clairement une perte de pouvoir d'achat parce qu'il coûte plus cher ! Mais l'INSEE va considérer que comme ce nouveau modèle est plus puissant, qu'il a plus de fonctionnalités, vous en avez plus pour votre argent donc "nous l'INSEE" on va mettre un prix égal ou même inférieur à l'ancien, ce qui fait que pour l'INSEE il n'y aura pas de hausse des prix... Ça tire vers le bas l'indice. "

L'intégralité ci-dessous :

 

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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 14:44

(Tradingsat.com) - Citi, General Electric ou encore Intel sont les entreprises les plus généreuses parmi les 100 plus grandes sociétés cotées en Bourse.

 

704 milliards de dollars : ce n’est pas la dette d’un pays de l’Union Européenne, ou le PIB d’un pays développé, mais bien le chèque versé (sous forme de dividendes ou de rachats d’actions) par les 100 premières entreprises cotées mondiales à leurs actionnaires en 2017, d’après une étude du cabinet PwC. Un montant en hausse de 31 milliards de dollars sur un an. Les sociétés américaines ont distribué à elles seules 476 milliards de dollars, soit 13 milliards de plus que l’année précédente, ce qui représente plus de 67% du total. [...]

 

Lire la suite ici :https://www.tradingsat.com/actualites/marches-financiers/marche-ces-multinationales-qui-offrent-des-rendements-de-plus-de-5-814177.html

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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 14:39

Les vrais assistés de la société française ne sont pas forcément ceux qui sont le plus souvent montrés du doigt. Les gouvernements successifs ont fait de la préservation de la « compétitivité » des entreprises françaises leur mantra. « Compétitivité » qui s’est traduite par des allègements de cotisations sociales, par une précarisation de l’emploi, par des cadeaux fiscaux toujours plus importants, et qui a également servi à justifier l’absence d’action ambitieuse pour s’attaquer à la pollution de l’air ou réduire nos émissions de gaz à effet de serre. [...]

La suite sur le site de Basta :https://www.bastamag.net/Une-multinationale-coute-en-moyenne-300-millions-d-euros-par-an-a-la

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7 juillet 2018 6 07 /07 /juillet /2018 09:30
Image vue sur géopolitis
À qui profitent les revenus des investissements des multinationales ?

 

L’équilibre ou le déséquilibre extérieur d’une économie est souvent identifié au seul solde de ses échanges de biens et de services enregistrés dans le compte courant de sa balance des paiements. Pourtant, les revenus d’investissement direct à l’étranger représentent une part croissante des flux du compte courant. Au niveau mondial, ces revenus liés à l’activité croissante des multinationales génèrent des transferts de revenus substantiels. Au profit des pays riches…

Les revenus d’investissement direct à l’étranger, c’est quoi ?

[...]

La suite ici :http://theconversation.com/a-qui-profitent-les-revenus-des-investissements-des-multinationales-98584

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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 15:29
 

Justin Trudeau, le Premier ministre du Canada, et Jean-Claude Juncker, le Président de la Commission européenne, veulent imposer le Ceta malgré la vague d'opposition en Europe. - Aurore Belot / Isopix/SIPA - Photo vue dans Marianne

Les bonnes nouvelles venues d’Italie se font rares ces temps-ci. Le refus du nouveau gouvernement de ratifier le CETA, le traité de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada, doit pourtant être salué, tant le débat sur les traités de libre-échange a été escamoté partout en Europe ces dernières années.

En France, le président de la République se dérobe en retardant le débat parlementaire sur la ratification de l’accord

En France, depuis plusieurs mois, le président de la République se dérobe en retardant le débat parlementaire sur la ratification de l’accord. Lui-même s’est résolument engagé en faveur de l’accord durant la campagne présidentielle en dépit d’une large contestation de la société civile européenne dont il souhaite pourtant être le héraut. Mais il sait que les divergences existent jusque dans les rangs du gouvernement. Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, n’a-t-il pas signé en janvier 2017 une tribune contre le CETA ? La fondation Nicolas Hulot ne dénonce-t-elle pas de longue date un accord « climaticide » ?

 

Plus de pollution, pas plus de croissance

La ratification du CETA n’a, en réalité, pas de justification économique robuste. De l’aveu même de la Commission européenne, les gains en termes de croissance sont inexistants. Ils sont mêmes jugés légèrement négatifs par une étude indépendante menée par une université américaine dont le scénario central comprend la perte de près de 200 000 emplois européens d’ici 2023. [...]

Rénover le rôle des organisations internationales

Nous souhaitons faire des futurs accords commerciaux des accords véritablement complets, où les aspects environnementaux et sociaux ne seront pas une composante marginale et accessoire, mais des paramètres conditionnant l’effectivité des traités et ayant un aspect contraignant. [...]

La suite et l'intégralité ici :https://www.alternatives-economiques.fr//italiens-ont-raison-de-rejeter-ceta/00085138?utm_source=emailing&utm_medium=email&utm_campaign=NL_Quotidienne%2F20062018

Commentaire : Mais est-il possible de réformer le capitalisme ?

 

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 12:03

Billet invité

Un sondage d’OpinionWay vient d’être réalisé sur la « mondialisation » et ses résultats sont sans appels[1]. Les Français rejettent dans leur grande majorité cette « mondialisation » et se prononcent même, à près de 66%, pour une forme de retour au protectionnisme. Certains vont se lamenter sur le « manque de culture économique » des Français. D’autres feront remarquer, et cela est vrai, que ce sondage n’est qu’un sondage. Mais, ce sondage a été réalisé pour le « Printemps de l’Economie », une manifestation soutenue par la Caisse des Dépôts et Consignations[2].

Ce sondage survient après l’interruption du processus du TAFTA mais après, aussi, l’approbation du CETA par l’Union européenne[3]. Il a donc valeur de témoignage. Il a été réalisé par des personnes et pour des personnes qui sont en réalités favorables à la mondialisation. Le fait qu’il donne des résultats aussi contraires à leurs attentes est, de ce point de vue, hautement symbolique.

Un rejet général

La première chose qu’il convient de retenir de ce sondage, c’est qu’il exprime un rejet quasi-général de la « mondialisation ». Pas moins de 60% des personnes interrogées ont une opinion négative de la mondialisation. En fait, seul 3% des personnes interrogées ont une « très bonne » opinion de la mondialisation alors que 14% en ont une « très mauvaise ». Le clivage est net.

Graphique 1

Source : sondage OpinionWay, réalisé au mois de mars 2018 pour le Printemps des économistes

Par ailleurs, quand on regarde la répartition de ces opinions, on constate que le taux le plus élevé de « mauvaise opinion » est situé dans la tranche d’âge qui va de 50-64 ans, autrement dit les personnes les plus vulnérables au risque prolongé de chômage. Il est ici important de noter que l’appartenance aux catégories socio-professionnelles les plus élevées (CSP+) n’a pratiquement pas d’impact sur les mauvaises opinions quant à la mondialisation. Les CSP+ ont une mauvaise opinion à 58% et les CSP- à 60%.[...]

La suite sur le blog Les Crises ci-après:

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 17:45

Danger pour la paix : les banques investissent dans le nucléaire et en veulent des profits ...

Anne-Sophie Simpere

D’après un rapport de l’ONG néerlandaise Pax publié aujourd’hui, les institutions financières privées ont investi 525 milliards de dollars dans des entreprises participant à la production d’armes nucléaire, entre janvier 2014 et octobre 2017. 329 banques, sociétés d’assurance, fonds de pension et gestionnaires d’actifs sont concernées dans 24 États. Si le top 10 de ces investisseurs se situe aux États-Unis, Pax identifie BNP Paribas et le Crédit agricole parmi les plus gros financeurs européens, ainsi que la banque britannique Barclays.

Les entreprises financées ciblées par l’étude sont les 20 premières société privées produisant des systèmes d’armement nucléaire. On retrouve par exemple Airbus, Safran ou Thalès, qui sont impliqués dans la production, l’entretien et le renouvellement des missiles balistiques M51 de la marine française, lancés à partir de sous-marins. L’entreprise britannique BAE Systems contribue également à l’arsenal français via la joint-venture MBDA (systèmes de propulseurs) et en fournissant des missiles air-sol à armement nucléaire pour la France.[...]

L'intégralité ci-dessous :

Source : http://multinationales.org/BNP-Paribas-et-le-Credit-agricole-parmi-les-plus-gros-sponsors-europeens-de-l

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 22:57

Dans le contexte des révélations successives d’évasion fiscale aux quatre coins du globe, un commissaire européen s’indignait en début d’année de l’existence de « trous noirs fiscaux » au sein même de l’UE.  Quelques semaines plus tard, le même fonctionnaire européen regrette que les pratiques fiscales de certains Etats membres « nuisent à l’équité ».

La Commission européenne a publié le 7 mars son rapport annuel sur la situation économique et sociale des Etats membres (dans le cadre du « semestre européen »). On y « apprend » que sept pays de l’UE favoriseraient une « planification fiscale agressive ».

Commentant ce document qui épingle les Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique, l’Irlande, la Hongrie, Chypre et Malte, Pierre Moscovici a déploré le recours par ces États à des « pratiques qui empêchent une concurrence loyale dans le marché intérieur ».

Quelques semaines plus tôt, le commissaire européen à la fiscalité s’inquiétait de l’existence de « trous noirs fiscaux » au sein même de l’Union européenne. Alors que Pierre Moscovici est membre de la commission depuis près de trois ans et demi, d’aucuns assimilent son audace à des pirouettes survenant à l’approche de sa fin de mandat. Les plus soupçonneux pourraient même évoquer un coup de com’ de celui qui affiche sa potentielle ambition de briguer la présidence de la commission européenne

La suite sur le site de Ruptures :https://ruptures-presse.fr/actu/trous-noirs-fiscaux-moscovici/

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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 15:57

Depuis début novembre, les Paradise Papers livrent chaque jour leurs révélations sur les plans d’optimisation fiscale agressifs de multinationales et milliardaires. Contrairement aux scandales révélés par les Panama Papers il y a deux ans, ces plans ont beau être légaux, l’opinion publique et les acteurs politiques ne les tolèrent plus.

45 % des profits des multinationales seraient délocalisés dans des paradis fiscaux
 

"Les Panama Papers étaient le scandale de l'illégalité". Avec les Paradise Papers, "on est dans quelque chose de plus élaboré, nous sommes sur des schémas légaux", déclarait Pascal Saint Amans, directeur du centre de politique et d'administration fiscale de l'OCDE, à France Inter le jour de la sortie des Paradise Papers.

Ce "scandale de la légalité" révélé par les Paradise Papers, c'est celui du recours massif par les multinationales et les plus fortunés à des pratiques d’optimisation fiscale dites agressives - soit des montages financiers et juridiques destinés uniquement à des fins fiscales - mais légales. Or cette légalité, derrière laquelle les accusés se retranchent invariablement, est de plus en plus difficilement acceptée par les populations et les investisseurs. Et de plus en plus difficilement tenables par les régulateurs.

Il faut dire que les Paradise Papers interviennent après toute une série de révélations : les SwissLeaks, LuxLeaks et autres Panama Papers... [...]

La suite ci-dessous ci-dessous :

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