Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>
Rechercher
Recherche
Humeur
Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de
l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].
Ces dernières semaines, la presse a fait état d’un certain nombre de décès de personnes qui visiblement n’ont pas bénéficié de soins adaptés dans des situations d’urgence. Ces quelques cas médiatisés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg quand on reprend les chiffres de l’enquête menée l’hiver dernier par l’association professionnelle SAMU-Urgences de France qui permet d’estimer par extrapolation à au moins 1 500 le nombre de morts appelées évitables, liées aux multiples dysfonctionnements et au manque de moyens en personnels et en lits dans nos hôpitaux. Très récemment un responsable de cette organisation évoquait même dans la presse ce drame avec un euphémisme glaçant : «Aux urgences, les morts inattendues, c’est ce que tout le monde redoute».
La crise des urgences ne date pas d’aujourd’hui et elle est le miroir grossissant de la dégradation de notre système de santé que les politiques libérales détruisent petit à petit. Quand on n’a pas ou plus de médecin traitant, que celui-ci ne se déplace pas à domicile et que les délais de rendez-vous s’allongent, il ne reste plus que les urgences. Face à l’explosion du nombre de passages aux urgences, la réponse du gouvernement est de désigner les patients comme boucs émissaires en leur reprochant de venir pour rien aux urgences et en mettant en place des mesures punitives comme le forfait de passage aux urgences ou l’obligation d’appeler le centre 15 afin de pouvoir obtenir l’autorisation de passer la porte des urgences.
Ce discours est inacceptable, tout comme les propos récents de la nouvelle ministre en charge entre autres de la santé, qui explique que la mise en place de ce qui est appelé le service d’accès aux soins (SAS) va régler le problème. De quoi s’agit-il ? Simplement de renvoyer toutes les personnes qui ont besoin de soins vers les centres 15 qui sont censés les conseiller et les orienter. En fait, il s’agit de créer une nouvelle barrière qui aboutit à des drames car dans de très nombreux départements il n’existe pas ou plus de moyens de réponse adaptés, si ce n’est au mieux d’envoyer une ambulance ou un véhicule des pompiers pour transporter la personne aux urgences où elle attendra des heures sur un brancard. L’exemple du département de la Seine-Saint-Denis est éclairant, il s’agit d’un de ceux où a été mis en place ce fameux SAS. Le résultat est catastrophique, il y a bien des médecins au téléphone mais il n’y a plus de médecins pour effectuer des visites à domicile la journée. En effet, ces derniers ont jugé que cette activité était chronophage et trop mal rémunérée et ils préfèrent donc rester au téléphone ou accueillir les patients dans des centres de consultations sans rendez-vous. Mais comme je le disais dans ma chronique la semaine dernière, malheur à ceux qui ne peuvent se déplacer.
Alors, madame la ministre, assez de fausses solutions égrenées dans les médias, malheureusement trop souvent sans contradiction de la part des journalistes. La réalité de terrain est que votre politique est meurtrière et que vous en porter la responsabilité morale avec vos prédécesseurs ainsi que le président de la République.
Je voudrais aujourd’hui évoquer la situation très difficile des étudiant.e.s en médecine. Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour comprendre la situation. Il existe chez une partie des professeurs de médecine une culture de la performance et de la survalorisation du travail fortement ancrée dans le mode de fonctionnement des services qui s’énonce ainsi : un médecin ne compte pas ses heures. Un deuxième élément important est la culture sexiste qui perdure, avec une hiérarchie encore majoritairement masculine qui persiste à considérer que les femmes nuisent au bon fonctionnement des services, du fait, entre autres, de leurs congés de maternité. Enfin, les évolutions imposées à l’hôpital sur le modèle de l’entreprise de production, ont fait émerger le fait que les médecins chefs de service n’ont aucune formation pour encadrer des équipes et que le mode de fonctionnement paternaliste traditionnel est inadapté. Même si l’humanisme reste une des bases de nos métiers, il faut bien reconnaître que le meilleur des hommes peut être rendu mauvais par l’exercice de l’autorité. Les tensions dans le fonctionnement actuel de l’hôpital aboutissent aujourd’hui à des situations inacceptables qui sont de plus en plus dénoncées par ceux qui les subissent. Ce sont les étudiants hospitaliers mal encadrés en stage, servant de main d’œuvre gratuite pour effectuer des tâches peu utiles à leur formation et qui, quand ils osent protester, sont trop souvent humiliés dans le cadre de rapports hiérarchiques qu’ils n’osent pas contester au risque de nuire à leur avenir. En ce qui concerne les internes qui sont déjà en poste de responsabilité sous la supervision des médecins dits seniors, ils assurent une bonne partie du fonctionnement de l’hôpital, en effectuant des horaires déraisonnables pour une rémunération très faible pour un niveau bac plus 6 minimum. Les conséquences sont catastrophiques avec un très mauvais état psychologique qui se traduit par un chiffre inquiétant : les internes de médecine se suicident 3 fois plus que le reste de la population. Les responsables médicaux et le gouvernement qui s’accommodent très bien de cette situation sont jusqu’à présent restés sourds aux demandes légitimes des internes, concernant notamment leurs horaires de travail sur la base d’un simple respect du code du travail. Les remarques indignes fusent dans la bouche de certains : les jeunes ne veulent plus travailler, ils veulent les 35 h comme les aides-soignantes, la féminisation de la profession est une catastrophe, etc. Face à ce scandale, les syndicats représentatifs d’internes en médecine et en pharmacie viennent de déposer 28 plaintes, à l’encontre des 28 centres hospitaliers universitaires de France, afin de les contraindre à mettre en place le décompte de leur temps de travail. Ils demandent en fait d’être traités comme des travailleurs comme les autres. Ce dénominatif de travailleurs est le bon pour faire comprendre à ceux qui défendent un modèle d’encadrement brutal, autoritaire et archaïque que le monde a changé et qu’il va bien falloir qu’ils l’acceptent, au risque de ne plus avoir de jeunes demain pour les remplacer.
L es progrès techniques nous permettent aujourd’hui de mieux prendre en charge les patients. La télémédecine fait partie de ces nouveaux outils qui, grâce notamment à la transmission de données comme c’est le cas en cas d’accident vasculaire cérébral, assurent un gain de temps et donc d’efficacité en raccourcissant les délais de mise en œuvre du traitement. Délai qui est essen
"Se passer du consentement au prétexte de l’intérêt des patients s’apparente à un contrôle social qui ne peut qu’engendrer une suspicion légitime des intéressés."
A près l’échec du Dossier Médical Partagé dont le développement a coûté près d’un milliard d’euros, l’Assurance maladie propose aujourd’hui un nouvel outil informatique appelé Mon Espace Santé. Si l’objectif d’un accès rapide aux données de santé individuelles importantes de chaque patient par les professionnels de santé a un intérêt certain, ce qui est proposé aujou
La Commission européenne a demandé aux Etats membres de mettre au point un « kit de survie de 72 heures » qui puisse être utilisé par les citoyens en cas de crise majeure. Bruxelles cite différentes hypothèses, dont des catastrophes naturelles, des accidents...
U n programme ciblé a été entrepris pour développer des moyens de subsistance durables pour des milliers de familles souffrant d’extrême pauvreté. L'État du Kerala, dans le sud de l'Inde, a annoncé qu'il aurait éradiqué l'extrême pauvreté d'ici novembre...
Par Laurent Doré Révélations Blast/WikiLeaks François Hollande, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Pierre Moscovici, Hubert Védrine… Les « éléphants » du Parti socialiste faisaient régulièrement de discrètes visites à l’ambassade des États-Unis à Paris lorsque...
La guerre Israël/Palestine fait la une de l'actualité depuis le 7 octobre 2023 mais le nettoyage ethnique a commencé dès 1947. Le MS21 vous recommande la lecture d'un livre du célébre historien Ilan Pappé et le témoignage de Salah Hammouri, avocat franco-palestinien,...
Il est toujours intéressant de lire ce que nous appelions il y a quelques dizaines d'années "la presse bourgeoise". La mort du pape François révèle en effet les sentiments du "bloc bourgeois" à son égard, à l'égard de son action politique. Qui mieux que...
Qui n'a pas entendu que la concurrence, "libre et non faussée" édictée par L'UE du capital, n'était pas un bienfait pour l'usager? Et le ministre des transports du duo Macron-Bayrou de tonitruer contre des grèves de cheminots qui conduiraient le chemin...
Le Mouvement de la Paix de la Corrèze appelle ses adhérents et sympathisants à participer aux manifestations prévues le 1er mai Brive la Gaillarde : rassemblement intersyndical départemental à 10h00, devant la maison des syndicats, 21 rue Jean FIEYRE...
Grâce à El Diablo ... https://www.communcommune.com/article-portugal-25-avril-1974-mon-ami-jean-levy-se-souvient-117274172.html
Jean LÉVY : " je me souviens "... "J'ai eu l'immense bonheur, le 30 avril 1974, de faire partie de la délégation confédérale...
L e 17 avril 2025, au tribunal Solomensky de la ville de Kiev, s’est tenue une nouvelle audience concernant nos camarades, les frères Mikhaïl et Alexandr Kononovych, dirigeants communistes et antifascistes, détenus et persécutés depuis plus de deux ans...
L es édulcorants sont des additifs alimentaires qui donnent un goût sucré à des aliments, en remplacement des sucres naturels qu’ils contiennent. Ceux qui sont appelés intenses sont présents surtout dans les boissons, notamment les sodas. Ils sont proposés...