Aux côtés du président français Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen a déclaré que l'initiative "Choisir l'Europe pour la science" mettrait en place un programme de 500 millions d'euros entre 2025 et 2027. | EPA-EFE/Gonzalo Fuentes
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Le 5 mai dernier, Emmanuel Macron, flanqué de la présidente de la Commission européenne et de plusieurs commissaires, avait choisi le cadre prestigieux du grand amphithéâtre de la Sorbonne pour présenter un double plan, qui se voulait spectaculaire, baptisé – évidemment en anglais : « choose France for Science », et « choose Europe for Science » (« choisir la France pour la science », « choisir l’Europe pour la science »).
Ambition affichée : rien de moins que sauver la recherche scientifique des coups que lui porte Donald Trump ; et plus précisément appeler les chercheurs américains dont les projets sont annulés ou restreints à venir se réfugier sur le Vieux continent.
On comprend bien le « coup de com » : l’Union européenne serait une terre d’asile pour la science aujourd’hui malmenée par l’obscurantisme de Washington. Et il est vrai que la Maison Blanche n’a pas caché vouloir conditionner le financement des travaux universitaires américains à des critères idéologiques.
Au regard des initiatives européennes passées et des sommes en jeu, on peut sérieusement douter que les annonces faites à la Sorbonne aboutissent à des résultats significatifs. Et on comprend l’indignation des chercheurs français qui ont subi, tout récemment encore, des coupes drastiques dans leurs propres budgets. Mais surtout, il faut s’interroger sur la légitimité des objectifs affichés.
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