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Une nouvelle fois, les événements diplomatico-militaires s’accélèrent dans le dossier ukrainien. Une nouvelle fois donc, la prudence s’impose avant d’analyser une situation plus mouvante que jamais. Une chose est sûre cependant : l’Union européenne est maintenue hors-jeu – et c’est tant mieux pour la paix.
Ses dirigeants ont beau s’agiter frénétiquement, ils n’ont pas été invités aux réunions qui comptent. Et ils semblent condamnés à la posture qu’ils redoutaient plus que tout : celle de spectateurs.
Pour tenter de conjurer cette déception, ils échafaudent un horizon baptisé « réarmer l’Europe ». Le Conseil européen du 6 mars, avant celui des 20 et 21 mars, a validé le principe d’un plan ainsi intitulé que la Commission européenne avait proposé le 4 mars, pour un montant de 800 milliards d’euros. Certaines capitales ont même estimé que ce chiffre astronomique était insuffisant. A l’inverse, le Parlement néerlandais s’est prononcé le 12 mars contre ledit plan, trois des quatre partis représentés au gouvernement rejetant le principe de dette commune.
« Réarmer l’Europe », et non « armer l’Europe ». L’expression a le mérite de rappeler – sans que ses auteurs l’aient voulu, sans doute – les origines de la « construction européenne » : l’intégration de l’Europe (de l’Ouest à l’époque) est née de et dans la guerre froide.
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L'intégration européenne, dont le principe avait été promu par Washington, est née de et dans la guerre froide
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