L’arme nucléaire reste une menace existentielle pour l’Humanité, mais elle a pourtant disparu des écrans radars des médias.
La première bombe atomique a rasé Hiroshima il y a 80 ans, tuant près de 150 000 personnes. Depuis lors, l’arme nucléaire est largement présentée par les gouvernements et la propagande médiatique comme un « ange », une invention magique qui « dissuaderait » les grandes puissances de recourir à la guerre. En réalité, ce véritable « démon », a simplement reporté les guerres sur des pays secondaires où elle est réalisée depuis lors par procuration. Et durant tout ce temps, les dangers se sont accumulés subrepticement : accroissement délirant du nombre de têtes nucléaires par les États-Unis et l’URSS, accidents dramatiques qui auraient pu dégénérer, mauvaises informations qui auraient pu conduire à des lancements d'ogives... L’arme nucléaire reste une menace existentielle pour l’Humanité, mais elle a pourtant disparu des écrans radars des médias. Élucid se devait donc de faire une mise au point sur ce sujet crucial. Analyse.
La guerre est aussi vieille que les sociétés humaines. Elle a connu deux révolutions historiques, qui ont démultiplié son pouvoir destructeur. La première a été l’invention des explosifs chimiques qui ont permis l’industrialisation de la mort, depuis la poudre noire découverte en Chine durant le premier millénaire jusqu’au fameux TNT (trinitrotoluène découvert en 1863) devenu l’explosif standard de la Première Guerre mondiale.
La deuxième grande révolution a été le passage à une échelle de destruction sans commune mesure, avec la découverte des explosifs nucléaires au début du XXe siècle, qui ont très rapidement été utilisés sous la forme de bombes atomiques sur les villes d'Hiroshima et Nagasaki, tuant plus de 200 000 personnes.
Ignorant les appels de nombreux scientifiques, les États se sont lancés dans une véritable course aux armements. La fin de la Seconde Guerre mondiale n’a pas dissuadé les États-Unis de poursuivre leur armement nucléaire : mi-1946, ils détenaient déjà 9 bombes atomiques et ils n'ont cessé de faire croître leur arsenal durant les quatre années de leur monopole atomique. Le mouvement a ensuite été accéléré par l’explosion de la première bombe A soviétique dès 1949. [...]
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