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Ce qu'en pense François Ruffin : «Franchement, on devrait nous forcer, nous, représentants de la nation, à habiter en HLM dans un quartier populaire…»
Et Jean-Luc Mélenchon : "Nouvelle polémique des fachos contre Rachel Kéké à propos de son logement HLM. Je souhaite qu'elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté. Elle n'est pas élue à vie. Et c'est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs."
Franchement, qu'un ou une député(e) habite en HLM, ce n'est pas choquant. Les députés communistes ont toujours habité près de leurs électeurs et souvent dans un logement social. Il est vrai qu'ils avaient coutume de reverser leurs indemnités de députés à leur parti. Je suppose qu'il en est toujours de même.
Ce qui est insupportable, c'est que des élus du peuple cessent d'être des élus du peuple dès qu'ils sont assis sur les bancs de l'assemblée. Comme tous ceux qui ont voté la retraite à 64 ans, contre l'avis de la majorité des électeurs et des salariés. Vivre loin des quartiers populaires et des logements sociaux, vivre une vie bien protégée favorise l'entre-soi. "Cachez ces vies, cachez ces quartiers populaires que je ne saurais voir." De fait, une sorte d'"apartheid social" gangrène notre société. Et nos tartuffes, Christine Kelly et Eric Zemmour, puisqu'il s'agit d'eux, stigmatisent Rachel Kéké parce qu'elle représente les "invisibles", les pauvres, les travailleurs immigrés, les salariés mal payés, surexploités, mais indispensables.
Alors honneur à ces député(e)s qui continuent de vivre parmi leurs électeurs, parmi les leurs, et comme eux. Et qui savent de quoi ils parlent quand ils évoquent la vie des salariés les plus modestes.
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Critiquée pour vivre dans un HLM, la députée LFI Rachel Kéké se défend de toute illégalité La députée LFI Rachel Kéké, ancienne femme de chambre, a été critiquée pour continuer de vivre dans un logement social malgré son statut de députée. Rachel Kéké s’est défendue de ces accusations en expliquant que tout est légal. Critiquée pour avoir continué à occuper un logement s