Depuis la naissance du phénomène enthousiasmant qui caractérise la révolution bolivarienne au Venezuela, on a pu observer que ce processus était marqué par une grande conscience démocratique. Il était toutefois aussi marqué par l’apparition de tendances opportunistes sans doute inéluctables dans le cadre d’un mouvement de masse aussi soutenu se heurtant aux pressions de toutes sortes de la part de l’impérialisme. Fort heureusement, les révolutionnaires vénézuéliens ont pu profiter depuis le début de l’expérience des révolutionnaires cubains aguerris qui leur ont prodigués des conseils judicieux sur les moyens de construire un appareil de sécurité d’État qui a été capable jusqu’à aujourd’hui d’empêcher plusieurs tentatives de coup d’état, de manipulations des mécontentements, de création de faux clivages au sein des milieux révolutionnaires et de subversion de militants.