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Tant qu’il y avait une dictature sanglante pro-américaine en Corée du Sud, il était impensable que ce pays exprime un quelconque antiaméricanisme, le discours qui faisait du protecteur américain était un dogme imposé dans la torture et le sang. Mais les rancunes s’accumulaient et un monde syndical, une jeunesse ne supportant plus la tutelle oppressive qui était présenté comme non seulement le sauveur face à la Corée du Nord mais la puissance qui avait permis le développement économique. Ceux qui connaissent le cinéma coréen ne manquent pas d’être frappés par la dimension de classe toujours présente, mais aussi une interrogation sur les valeurs traditionnelles détruites par le consumérisme importé de l’occident à travers l’essor impulsé de l’extérieur. Si l’on ajoute à ce sentiment national déjà spécifique celui de la relation avec la Corée du Nord qui n’a rien à voir avec nos caricatures, on se dit que ce type d’alliance avec l’occident n’est pas l’allégeance qui peut apparaître au niveau des gouvernements conservateurs en particulier. (Danielle Bleitrach)
15 août 2022 dans WORLD
Des milliers de syndicalistes sud-coréens et leurs partisans progressistes se sont rassemblés dans le centre-ville de Séoul pour protester contre les jeux de guerre conjoints américano-sud-coréens prévus plus tard ce mois-ci. Les exercices seront les plus importants depuis des années et suivront l’élection en mai du président Yoon Suk-yeol, qui a promis d’adopter une ligne dure à l’égard de la Corée du Nord.
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