Après deux mois de manifestation contre la libéralisation du secteur agricole, les paysans ont obtenu son gel par la Cour suprême Indienne. Insuffisant pour les fermiers, qui exigent le retrait pur et simple de trois lois concernées. Massés autour de la capitale avec une logistique impressionnante, les manifestants n’entendent pas faire machine arrière.
Les réformes sont mises en pause mais le mouvement, lui, ne connaît pas la trêve. Après deux mois à manifester aux portes de Delhi contre la libéralisation du secteur agricole, les agriculteurs ont obtenu une mince victoire. La Cour suprême a ordonné mardi 12 janvier la suspension des trois lois agricoles, appelées Farm Bills, à l’origine de la crise. Auparavant, de nombreux rounds de négociation entre les fermiers et le gouvernement avaient échoué, au point que la plus haute institution du pays a été forcée d’intervenir.
Car la demande des agriculteurs s’écrit en trois mots : « retrait des lois », ce à quoi le gouvernement de Narendra Modi se refuse. Pour cette raison, ils sont désormais des centaines de milliers à camper le long des autoroutes qui mènent à la capitale, dont l’accès est bloqué. Et la décision de la Cour suprême a peu de chances de calmer l’afflux aux portes de New Delhi. « Nous nous félicitons de la suspension des lois, mais ce que nous voulons, c’est une abrogation complète », dit un manifestant. [...]
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En Inde, des centaines de milliers de paysans révoltés cernent New Delhi
Après deux mois de manifestation contre la libéralisation du secteur agricole, les paysans ont obtenu son gel par la Cour suprême Indienne. Insuffisant pour les fermiers, qui exigent le retrait pur
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