12 février 2019
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Xavier Gorce, c’est le papa des pingouins crayonnés sur Le Monde. Hébergé par le quotidien depuis 2002 [1], le dessinateur a eu la main leste depuis le début des manifestations des gilets jaunes. Le 2 décembre, il qualifiait le mouvement de « facho-plouc de droite anti-démocratique », faisant alors valoir un sens de l’empathie digne des morceaux de bravoure de Brice Couturier ou de Jean Quatremer. Mais c’est principalement via ses dessins que Xavier Gorce s’est attaché à faire savoir toute sa détestation de cette mobilisation, armé d’un mépris qui le range parmi les pires éditorialistes du moment. Car qu’il écrive un édito ou qu’il le dessine, un éditocrate reste un éditocrate.
« On n’a pas fini de se moquer des pauvres » titrait André Gunthert dans un article revenant sur la petite histoire d’un dessin de Xavier Gorce, refusé par Le Monde « en raison de son caractère injurieux » [2], mais que son auteur a tout de même choisi de publier sur Twitter le 17 novembre :
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