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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 17:30
5.janvier.2019 // Les Crises
 
Emmanuel Macron s’était présenté comme le candidat du « parti du mouvement ». Moins de deux ans après son élection, il est devenu le Président du parti de l’ordre. Les interpellations d’Eric Drouet et de ses camarades dans la nuit du 2 au 3 janvier, mais aussi les 219 incarcérations qui ont eu lieu depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, et les nombreux blessés graves que l’on a au à déplorer lors des manifestations le prouvent. Ce n’est pas par hasard si l’on utilise ici les termes de « parti du mouvement » de « parti de l’ordre ». Ils servaient à analyser la polarisation politique en France au XIXème siècle, et ils furent repris dans de nombreux ouvrages de science politique. Il y a aujourd’hui une certaine ironie à ce que le fondateur d’un mouvement appelé En Marche, ait finalement choisi le parti de l’immobilité, et en réalité – car ce fut le cas du « parti de l’ordre » au XIXème et au XXème siècle – de la réaction.
 

Emmanuel Macron, très martial lors de ses voeux ...

La mutation d’Emmanuel Macron

Cette mutation n’est ni étonnante, ni accidentelle. Elle était même prévisible. Au début de l’année 2017 j’avais, à la télévision russe (RT en anglais), expliqué en quoi tant Emmanuel Macron que François Fillon représentaient des candidats du passé, ou si l’on préfère de la réaction. J’avais même retraduit le texte en français et installé cette traduction sur mon blog[1], ce qui me fut d’ailleurs reproché, au point que ce fut l’un des prétextes utilisés pour me censurer. Emmanuel Macron est un parfait représentant des élites métropolisées et mondialisées face au soulèvement de la « France périphérique »[2] .

Or, c’est le soulèvement de cette « France périphérique » qui a dévoilé la nature réelle du projet politique et économique d’Emmanuel Macron. C’est le choc engendré par le soulèvement de ces couches sociales qui a provoqué le raidissement conservateur ultime de son pouvoir et qui l’a fait basculer, au vu et au su de tous, du « parti du mouvement » au « parti de l’ordre ». Ce basculement a d’abord eu comme effet la répression extrêmement violente des diverses manifestations qui ont eu lieux depuis la fin du mois de novembre. Non que toutes ces manifestations aient été pacifiques. Tout le monde a pu voir que des groupes ultra-violents, ou uniquement motivés par le pillage, s’étaient infiltrés dans ces manifestations. Mais, tout le monde a pu AUSSI constater que les brutalités policières ont bien souvent commencées avant l’irruption de ces groupes ultra-violents, et que les pilleurs ont parfois bénéficié d’une bien étrange immunité. L’emploi d’armes de tir (ce que l’on appelle les « Flash Ball ») pour viser les parties hautes du corps des manifestants ainsi que la tête doit être dénoncé. Un certain nombre de manifestants ont été éborgnés ou défigurés par ces armes[3]. On ne compte plus, hélas, les cas de pertes de mains, d’œil, de traumatismes crâniens ou de fractures du crane. Tout cela sans compter le cas de cette femme de Marseille tuée par une grenade alors qu’elle fermait ses volets au quatrième étage, un cas qui a manifestement peu ému les éditorialistes des grands médias…

La suite ici :

https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-emmanuel-macron-president-du-parti-de-lordre-par-jacques-sapir/

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