En mai 2013, des chauffeurs de camions néerlandais et belges ont mené une action contre la libéralisation des transports qui a favorisé le dumping social. (Photo Alblasserdamsnieuws.nl)
Ils dorment dans leur camion, mangent dans la crasse et travaillent pour 2,50 euros de l’heure. Les chauffeurs d’Europe de l’Est sont exploités de manière éhontée.
Environ 2,50 euros de l’heure. C’est ce qu’a été payé un chauffeur de camion hongrois, János Szabó, pour son travail aux Pays-Bas. « Maintenant, je sais combien gagnent les chauffeurs néerlandais, mais à l’époque, je ne le savais pas, a expliqué János au syndicat néerlandais FNV. Ce n’est pas correct, parce que j’ai fait le même travail – ou même plus –, dans le même pays, pour moins de la moitié de ce que gagnent les chauffeurs néerlandais. Notre salaire est une insulte. Nous sommes à peine mieux traités que des bêtes. » Avec le FNV, János a introduit une action en justice. Lui et neuf de ses anciens collègues exigent près d’1 million d’euros d’arriérés de salaire de leur ancien employeur, Van den Bosch Transporten.
Pour l’avocat du FNV, c’est clair : « Van den Bosch a créé et repris des sociétés satellites en Europe de l’Est afin d’engager des chauffeurs étrangers bon marché et les faire travailler en Europe de l’Ouest pour des salaires horaires de 2,50 euros. »
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