Dans la résistance communiste, des groupes d’immigrés, rassemblés dans une structure clandestine appelée Main-d'œuvre immigrée (MOI), opèrent au sein d'unités militaires relevant des FTP (Francs-tireurs et partisans). Au début de 1944, l'occupant tente de compromettre la Résistance en jouant les cartes du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie. Le 21 février 1944, 22 francs-tireurs et partisans de la MOI sont fusillés au Mont-Valérien. Tout de suite après, une affiche est placardée en 15 000 exemplaires sur les murs de France. Le tract qui l’accompagne présente ces libérateurs de l'intérieur comme un ramassis de tueurs :
“Si des Français pillent, volent, sabotent et tuent... Ce sont toujours des étrangers qui les commandent. Ce sont toujours des chômeurs et des criminels professionnels qui exécutent. Ce sont toujours des juifs qui les inspirent. C’est l’armée du crime contre la France. Le banditisme n’est pas l’expression du Patriotisme blessé, c’est le complot étranger contre la vie des Français et contre la souveraineté de la France.”
source :http://www.histoire-immigration.fr/collections/l-affiche-rouge
Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes Un grand soleil d'hiver éclaire la colline Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent |
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Ils ont eu le courage de dire « non » : Les résistants du groupe Manouchian (1943-1944)
Le matin du 17 mars 1943, Missak Manouchian, Arsène Tchakarian et Marcel Rayman, attaquent à la grenade un groupe de soldats allemands à Levallois-Perret. Cet attentat marque le début d'une sé...
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