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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
31 août 2022 3 31 /08 /août /2022 19:41
LA CIA ET LES MÉDIAS (2/6) – Quand l’Agence infiltre la Presse

Comment les médias les plus puissants d’Amérique ont travaillé main dans la main avec la Central Intelligence Agency et pourquoi la Commission Church les a couverts.

Par Carl Bernstein – Rolling Stone – 20 octobre 1977

Après avoir quitté le Washington Post en 1977, Carl Bernstein a passé six mois à analyser les relations entre la CIA et la presse pendant les années de la guerre froide. Son article de 25 000 mots, publié dans Rolling Stone le 20 octobre 1977, est reproduit ci-dessous dans une série de 6 billets.

 

LES RELATIONS DE L’AGENCE AVEC LA PRESSE DÉBUTENT dès les premiers stades de la guerre froide. Allen Dulles, qui devient directeur de la CIA en 1953, cherche à développer une capacité de recrutement et de couverture au sein des institutions journalistiques les plus prestigieuses d’Amérique. En opérant sous l’apparence de correspondants accrédités, Dulles pensait que les agents de la CIA à l’étranger bénéficieraient d’un degré d’accès et d’une liberté de mouvement impossibles à obtenir sous n’importe quel autre type de couverture.

Les patrons de presse américains, comme tant d’autres dirigeants d’entreprises et d’institutions à l’époque, étaient prêts à engager les ressources de leurs sociétés dans la lutte contre le « communisme mondial ». En conséquence, la ligne de démarcation traditionnelle entre la presse américaine et le gouvernement était souvent inexistante : il était rare qu’une agence de presse serve de couverture à des agents de la CIA à l’étranger sans que son propriétaire principal, son directeur de publication ou son rédacteur en chef le sache et y consente. Ainsi, contrairement à l’idée que la CIA a insidieusement infiltré la communauté journalistique, il existe de nombreuses preuves que les principaux dirigeants et responsables de l’information américains se sont permis, ainsi que leurs entreprises, de devenir les auxiliaires des services de renseignement. « Ne nous en prenons pas à de pauvres reporters, pour l’amour de Dieu », s’est exclamé William Colby à un moment donné devant les enquêteurs de la commission Church. « Allons voir du côté de la direction. Ils étaient dans le coup. » En tout, environ vingt-cinq organes de presse (y compris ceux énumérés au début de cet article) ont servi de couverture à l’Agence.

[...]

La suite sur le site "Les Crises" :

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