2 juillet 2017
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Mélenchon dénonce une "complicité" PS-PCF-EELV pour "bloquer la percée" de LFI
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a accusé dans le Journal du Dimanche les autres partis de gauche, du PCF au...
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a accusé dans le Journal du Dimanche les autres partis de gauche, du PCF au PS en passant par EELV, d'avoir été complices pour "bloquer la percée" de son mouvement, et appelé à relancer la gauche autour de son programme.
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Visiblement JL Mélenchon rêve d'un nouveau parti bâti sur les décombres des autres : PS, PCF, EELV ... Il faut remarquer que ces derniers l'ont aidé ... Le PS en soutenant, et y compris les frondeurs et Filoche, François Hollande, le représentant de la seconde droite. Le PCF en décidant seul de faire des alliances avec le PS majoritaire ( régionales et municipales) au moment où ce dernier révélait ses options social-libérales et en continuant à défendre l'illusion européenne malgré la catastrophe grecque. EELV en signant un pacte avec le social-libéralisme pour certains d'entre eux et faisant ainsi éclater les Verts. Fallait pas y aller. Quelle illusion cette manie de vouloir changer les choses de l'"intérieur" ! C'est Mélenchon et son mouvement qui ont eu raison les premiers : sur son refus de s'allier avec le PS et sur les questions européennes qui y sont liées. Et il est vrai que EELV et la direction du PCF ont tout fait pour favoriser une candidature socialiste : Montebourg (qui avait soutenu Hollande contre Aubry au second tour de la primaire 2011) puis Hamon. Mais Mélenchon ne devrait pas mépriser ainsi les militants communistes ( je ne parle pas de la direction du PCF) qui - membres ou pas du PCF - ont milité pour qu'il soit présent au second tour de l'élection présidentielle. Ce qu'il y a de déplaisant chez le leader de la FI, c'est le côté : "ralliez-vous à ma cravate rouge sans broncher et sans contester mon programme". Le rassemblement, ce n'est pas ça. C'est « marcher côte à côte et frapper ensemble ». Et un peu de modestie ne lui nuirait pas. Avoir voté Maastricht, c'est quand même une grave faute politique.
Yvette Genestal