Les deux premiers projets de loi du quinquennat Macron, présentés en Conseil des ministres le 14 juin dernier par François Bayrou (démissionnaire depuis), visent à « redonner confiance dans la vie démocratique ». Après les scandales qui ont émaillé la campagne présidentielle, ces projets législatifs - dits « de moralisation » se concentrent essentiellement sur la déontologie des parlementaires, des membres du gouvernement et des exécutifs locaux. Rien ne concerne la haute fonction publique.
Un grand corps en particulier concentre des situations de conflits d’intérêts : l’Inspection générale des finances
Et pourtant, celle-ci n’est pas exempte de conflits d’intérêts. Un « grand corps » en particulier concentre de telles situations : l’Inspection générale des finances (IGF), l’un des trois grands corps administratifs de l’Etat, dont est issu Emmanuel Macron. Alors que les IGF sont en théorie destinés aux plus hauts postes de l’administration française, notamment au sein du ministère des Finances, à la direction du Budget ou à celle du Trésor, ils se retrouvent souvent à la tête de banques et d’assurances. Ces pratiques de « pantouflage » sont très courantes parmi les membres de l’IGF. Certains de ces inspecteurs généraux multiplient même les allers-retours entre le secteur privé et Bercy, un processus qu’on appelle revolving doors.
Les deux premiers projets de loi du quinquennat Macron, présentés en Conseil des ministres le 14 juin dernier par François Bayrou (démissionnaire depuis), visent à « redonner confiance dans la vie démocratique ». Après les scandales qui ont émaillé la campagne présidentielle, ces projets législatifs - dits « de moralisation » se concentrent essentiellement sur la déontologie des parlementaires, des membres du gouvernement et des exécutifs locaux. Rien ne concerne la haute fonction publique.
Un grand corps en particulier concentre des situations de conflits d’intérêts : l’Inspection générale des finances
Et pourtant, celle-ci n’est pas exempte de conflits d’intérêts. Un « grand corps » en particulier concentre de telles situations : l’Inspection générale des finances (IGF), l’un des trois grands corps administratifs de l’Etat1, dont est issu Emmanuel Macron. Alors que les IGF sont en théorie destinés aux plus hauts postes de l’administration française, notamment au sein du ministère des Finances, à la direction du Budget ou à celle du Trésor, ils se retrouvent souvent à la tête de banques et d’assurances. Ces pratiques de « pantouflage2 » sont très courantes parmi les membres de l’IGF. Certains de ces inspecteurs généraux multiplient même les allers-retours entre le secteur privé et Bercy, un processus qu’on appelle revolving doors.