Silence radio. Depuis la publication, le 18 novembre dernier, du rapport parlementaire sur les ventes d’armes françaises, l’exécutif n’a pas réagi. Du moins pas officiellement. Car, en réalité, le gouvernement a préparé la riposte dans le secret des cabinets ministériels.
Objectif : torpiller le rapport des députés Jacques Maire (La République en marche, LRM) et Michèle Tabarot (Les Républicains, LR) et les pistes qu’ils suggèrent pour impliquer le Parlement dans le processus de contrôle des exportations d’armement.
Disclose a été destinataire d’une note de quatre pages rédigée par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), un service directement rattaché à Matignon. Classée « confidentiel défense » – le premier niveau du « secret-défense » –, elle a été transmise au cabinet d’Emmanuel Macron mais aussi à Matignon, au ministère des armées, et à celui des affaires étrangères et de l’économie, le 17 novembre dernier.
Soit la veille de la publication du rapport Maire-Tabarot.
étouffer les velléités
Sobrement intitulé « Analyse des 35 propositions du rapport de la mission d’information sur les exportations d’armement Maire-Tabarot », ce document stratégique révèle l’opposition ferme et définitive du gouvernement à une proposition inédite : la création d’une commission parlementaire chargée « du contrôle des exportations d’armement » .[...
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