Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE
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Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE
Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].
La situation des URGENCES et de L'HÔPITAL cet été : DU JAMAIS VU !
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- CGT-sante-urgences-21juillet2023.jpg
Analyse et propositions du Pardem
L'hôpital public : situation et perspectives pour les usagers et le personnel.
Pour une démocratie sanitaire réelle. Analyse et propositions de Jean-Michel Toulouse.
https://pardem.org/lhopital-public-situation-et-perspectives-pour-les-usagers-et-le-personnel
Déjà, à Rouen, le 7 juillet 2021, Infirmières et aides soignantes se sont rassemblées devant l'entrée de l'hôpital ce mercredi après midi, à l'appel de la CGT. © Radio France - Christine Wurtz
3000 personnes réunies à Oloron-Sainte-Marie contre la fermeture des urgences. 1000 à Carhaix contre celle des soins continus. La grève des urgences annoncée le 7 juin dans les hôpitaux s’annonce suivie parce qu’elle s’appuie sur des zones de résistance, déjà mobilisées tout au long du mois de mai…et parfois victorieuses. Tour d’horizon.
« Nous sommes dans une situation inédite : il n’y a jamais eu autant de fermetures de services d’urgences. Il n’y a jamais eu autant de fermetures de lits, jamais eu un taux d’absentéisme aussi élevé partout », résume Cédric Volait animateur du groupe de travail national de la CGT sur les services d’urgence.
Syndicats et associations professionnelles s’accordent : environs 120 services d’urgences rencontrent actuellement des problèmes d’effectif au point de voir leur fonctionnement fortement perturbé. Certains d’entre eux sont fermés la nuit, d’autres ont mis en place un système de filtre consistant à demander à tout patient souhaitant se rendre aux urgence d’avoir préalablement contacté le 15 (voir notre article).
Une situation qui ne peut plus durer selon neuf syndicats et collectifs, qui appellent à la grève ce mardi 7 juin. Mis sous-pression, Emmanuel Macron a dores et déjà commandé une « mission flash » d’un mois pour faire un bilan de la situation dans les urgences. [...]
Lire la suite sur le site de l'ANC :
La grève des urgences s'appuie sur " des zones de résistance "
3000 personnes réunies à Oloron-Sainte-Marie contre la fermeture des urgences. 1000 à Carhaix contre celle des soins continus. La grève des urgences annoncée le 7 juin dans les hôpitaux s'ann...
La CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain.
À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux. Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l’édifice. Pour combien de temps ? La parole à celles et ceux qui sont encore et toujours en première ligne pour pallier le manque de moyens.
Pour Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, il est plus que temps d’agir. « On se demande comment on va continuer à tenir avec les collègues qui démissionnent. Tant qu’il n’y aura pas d’augmentation significative des salaires et des recrutements massifs, ça continuera de se dégrader. » La CGT et neuf syndicats et collectifs appellent à une journée d’action nationale le 7 juin prochain.
Les urgences du CHU, classé parmi les meilleurs du pays, ne peuvent plus accueillir les malades se présentant spontanément la nuit. Pour faire le tri à l’entrée de 17 heures à 22 heures : des bénévoles de la protection civile et un agent de sûreté chargés de la mise en lien avec le 15 (Samu). Entre 22 heures et 8 heures du matin, une seule personne répond à l’interphone. Du jamais-vu. « Est-ce que bientôt des bénévoles feront fonctionner tout le service ? Je ne reproche rien à ceux de la protection civile mais ce n’est pas comme avoir un infirmier régulateur à l’accueil », pointe Gilbert Mouden, représentant de SUD santé, avant de constater : « De nombreux malades arrivent désormais entre 8 heures et 9 heures du matin. Ils diffèrent leur entrée alors qu’il peut s’agir de pathologies graves. »
De son côté, Alain Es-Sebbar, secrétaire de la CGT de l’hôpital, relève que ce dispositif « pose des problèmes d’intimité. On demande aux patients ce qu’ils ont alors qu’ils sont les uns à côté des autres ». Cet aménagement est parti pour durer. 40 % des médecins manquent à l’appel et la pénurie de paramédicaux est réelle. « On nous dit qu’il va falloir apprendre à travailler comme ça, mais on ne s’y résout pas. Olivier Véran nous avait annoncé des milliers d’emplois pour l’hôpital public qu’on n’a jamais vu venir », déplore Gilbert Mouden. [...]
Urgences en péril : la carte des 120 hôpitaux concernés, les témoignages de soignants
À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux. Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l'édifice. Pour comb...