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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 août 2021 3 18 /08 /août /2021 23:27
Août 2012, par Christian Parenti 

Vingt-cinq ans avant les Américains, un autre retrait sans gloire

Interrogé par « Le Monde » sur le départ, prévu en 2014, des troupes occidentales d’Afghanistan, l’ambassadeur russe à Kaboul n’a pu s’empêcher d’évoquer l’expérience — et les erreurs — de l’Union soviétique dans les années 1980. Mais il y a trente ans, l’URSS s’appuyait sur un mouvement communiste autochtone. Lequel, indocile et divisé, a précipité l’engagement de Moscou dans un conflit meurtrier.

Devant les maisons de thé et les étals de Kaboul, on tombe parfois sur le portrait d’un homme sévère au visage rond, arborant moustache et cheveux noirs. C’est celui de Mohammed Najibullah, dernier président communiste du pays. Membre du Parti démocratique populaire d’Afghanistan (People’s Democratic Party of Afghanistan, PDPA) depuis la fin des années 1960, il a longtemps dirigé la police secrète, avant d’être porté à la tête de l’Etat en 1986. Après le retrait des forces soviétiques, en 1989, Najibullah s’accroche au pouvoir pendant trois ans. Il périt aux mains des talibans en 1996.

Quand on interroge les habitants de Kaboul sur ces affiches et cartes postales à la gloire de leur ancien dirigeant, les réponses se ressemblent. Pour certains, « c’était un président fort, on avait une armée puissante » ; pour d’autres, « à l’époque, tout fonctionnait bien, Kaboul était propre ». Le propriétaire d’une maison de thé explique simplement que « Najib a combattu le Pakistan ». Ainsi, on ne se souvient pas tant du « communiste » — un terme vague pour de nombreux Afghans — que du modernisateur et du patriote. [...]

La suite ci-dessous

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