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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 janvier 2022 6 29 /01 /janvier /2022 00:22
Primaire « populaire » : la startup politique qui vous veut du bien ?

« Primaire populaire » est le nom d’une organisation politique créée il y a quelques mois pour obtenir « l’union de la gauche », c’est-à-dire un candidat commun entre l’écologie libérale de Jadot, les multiples tendances du PS post-Hollande et la France insoumise voire l’extrême gauche. Fondée en février 2021, la structure compte désormais près d’une vingtaine de salariés à temps plein, dont la mission est de faire un lobbying auprès des candidats et des médias pour faire de l’organisation d’une grande primaire LA solution pour une victoire de ce que leur porte-parole Samuel Grzybowski appelle « le bloc des justices » (en opposant au « bloc nationaliste » et au « bloc néolibéral »). Sur leur site internet, il est possible de parrainer des candidats à cette primaire (sans leur accord) afin de les soumettre à un vote, du 27 au 30 janvier prochain, qui déterminera un gagnant. Derrière cette organisation a priori gentillette se cache selon nous la plus grosse arnaque politique que nous ayons connu depuis la candidature « ni droite ni gauche » et « hors parti » d’Emmanuel Macron en 2016.

La positive attitude néolibérale en étendard

Les premiers signaux d’alerte portent sur la forme : à l’automne dernier, j’ai débattu sur le plateau de Mediapart avec Samuel Grzybowski, et j’ai été consterné par le ton général de « positive attitude néolibérale » qui se dégageait de la moindre phrase qu’il nous sortait pour défendre son organisation : « l’espoir », « le changement », « l’envie », « tous ensemble » :

[...]

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4 mai 2021 2 04 /05 /mai /2021 09:28

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

Vous avez dit unité ?       par Serge Halimi

Que l’on souhaite ou non une alliance de la gauche et des écologistes en vue de l’élection présidentielle française de l’année prochaine, les termes de ce débat ont confirmé l’analphabétisme géopolitique de la plupart des journalistes.

Car, à supposer qu’aucune divergence de politique économique et sociale n’interdise aux formations situées à gauche de M. Emmanuel Macron de faire front commun contre lui dès le premier tour du scrutin, peut-on en dire autant pour la politique étrangère ?

La suite ci-dessous :

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16 février 2021 2 16 /02 /février /2021 10:09

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

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18 décembre 2020 5 18 /12 /décembre /2020 18:26
Mélenchon change de ton que faut-il en déduire ? par Danielle Bleitrach
  • 16 décembre 2020

J’ai pris mes distances avec la politique française et ses jeux politiciens… mais ce blog je l’ai encore découvert récemment est un lieu de réflexion, de dialogue apaisé et ou chacun de nous apporte ce qu’il croit juste. Poursuivons donc…

Aujourd’hui je voudrais que les communistes, encartés ou non, se sachant ou non communistes, bref nos lecteurs, réfléchissent au changement de ton de Mélenchon… Je parle de l’article paru hier dans l’Humanité avec ses propositions. L’article lui-même a un sens, celui d’une Humanité qui a choisi son camp. Celui du ralliement à Mélenchon que ce soit par affinité comme Marie-Georges Buffet, ou que ce soit comme les amis de Pierre Laurent, en faisant référence à l’épuisement du potentiel militant à l’idée de mener une campagne électorale. La logique est alors qu’avec d’autres ce serait plus facile. donc plus réaliste. C’est une vision du monde. Le choix d’une mort douce pour un parti sans utilité, qui ne combat plus, n’a plus de stratégie, ni de but, sinon celui de “dégager” une fois de plus le président pour lequel il a fini par voter au coup d’avant, pour éviter l’épouvantail de l’extrême-droite. Celui-ci étant conçu pour nous faire voter pour une chèvre et en tous les cas un soutien du capitalisme, un tenant de la même politique..

Ce n’est pas le choix du 38e congrès, mais ce n’est un secret pour personne que l’Humanité et une partie de la direction bicéphale n’ont jamais réellement porté le 38e congrès. Pourquoi s’obstinent-ils dans leur épuisement ?

Même si l’on veut voir là rien d’autre que de l’inertie et un manque de foi en l’avenir, cet article de l’humanité revient à appuyer ceux qui comme Marie Georges Buffet ont décidé de faire campagne pour Mélenchon en violation de la démocratie collective, celle du Congrès, celle de la décision des militants. Ils poursuivent ce qui a été mis en oeuvre depuis plus de vingt ans et dont il est miraculeux que le parti y ait survécu.

Réfléchissons, sans procès, quelle force politique aurait survécu à de telles directions, l’une Robert Hue, qui a littéralemnt détruit avec la mutation toute l’organisation du parti et qui est désormais un soutien officiel de Macron, la seconde Marie-Georges Buffet qui préfère Mélenchon à son parti et lui a imposé déjà cette candidature au nom de regroupements gauchisants qui ont fourni la base du mouvement de Mélenchon. Enfin, le troisième, Pierre Laurent qui joue l’épuisement, l’incapacité à faire face à une campagne appuyée par le directeur de l’Humanité et toute la presse communiste. Le tout dans un contexte où tout ce qui faisait l’originalité et la richesse de ce parti a été remis en cause.

Parlons franchement: il y a plusieurs interprétations possibles à cette brochette -disons de rois fainéants à la direction du PCF. Comment désigner poliment ceux qui tous ont suivi une ligne d’abandon et au plan international se sont conformés à la social démocratie et à son soutien aux bonnes œuvres de l’OTAN - sont-ils de simples produits de l’échec de l’URSS, de rapports de force défavorables? Ils seraient le produit du découragement d’une époque… Une manière de réalisme et le sauve qui peut autour des élus, quitte à voir se rétrécir à chaque élection leur nombre, cela permet une survie de ceux qui sont en place jusqu’à la retraite. Il y a ça et la vente location du patrimoine accumulé par le PCF. Il était énorme, rien que Draveil et Bazainville, le manoir XVIIIe siècle où Maurice Thorez a fini ses jours représentent des sommes fabuleuses.

Il y a une autre interprétation, la CIA qui a accompli avec l’aide de Gorbatchev et Eltsine, la fin de l’URSS, ne pouvait pas laisser en l’état les plus grands partis de l’ouest de l’Europe. C’est mon interprétation. Pourquoi le cacherais-je? L’histoire et les archives trancheront. Avant cette “révélation”, je pense que cela devrait donner simplement matière à réflexion sur les forces et faiblesses des partis “léninistes”. S’ils représentent à ce jour le meilleur outil de combat contre le capital, ils ont incontestablement un talon d’Achille: comment un parti composé de militants d’un haut niveau politique peut-il laisser s’installer à sa tête des gens qui n’ont plus rien de communiste et par “esprit de parti” se montrer incapables de les déloger? En ce sens le 38e congrès a été une agréable surprise, mais l’appel à l’unité a freiné l’élan et créé les conditions d’une direction bicéphale aujourd’hui à l’oeuvre pour poursuivre la destruction.

Ce qui est extraordinaire c’est que ce parti survive à de telles directions et une telle auto-destruction dans une période aussi peu favorable, mais que le souvenir de ses mérites, de ce qu’il a représenté de conquêtes sociales soit si fort dans notre peuple, que l’image du militant soit si respectée que partout où les communistes se battent ils obtiennent des résultats. Comme je l’ai dit un jour et l’image a fait flores, chaque français a dans sa poche une carte du PCF, celle de la sécurité sociale. Aujourd’hui tout ce qui résiste en matière de service public est plus ou mois lié à ce qui grâce au programme de la résistance et aux ministres communistes a été mis en place à la libération.

Partout où des communistes agissent encore, avec leur solidarité, leur dimension de classe ils arrivent à rassembler. Ils sont le visage du désintéressement. Ils sont affaiblis, effacés mais ils ne sont pas méprisés comme les autres. Regardez malgré la dérive de l’Humanité les titres de presse des communistes d’antan sont encore un patrimoine collectif dont la droite veut s’emparer. Arnal, le créateur de Pif le chien, de la guerre d’Espagne au camp de concentration de Matauhausen, est encore une valeur. Une marque qui a survécu à trois directions de liquidateurs.

Mieux, au moment où il va fêter son centenaire, le PCF est le seul parti qui n’a pas eu à changer de nom. Mais là aussi ce n’est pas faute d’avoir été sollicité par les dites directions: en finir avec la marque tout en l’utilisant pour ses propres intérêts et sournoisement disqualifiant ce passé comme le font les capitalistes… et le PCF a survécu à tout cela…

C’est de ce constat qu’il nous faut partir, ne sous estimons pas ce parti et ce qu’il représente.

Revenons donc aux propositions de Melenchon… Là encore il faut regarder le fond et ce qu’elles signifient.


Personnellement croyez-le bien je n’ai aucune antipathie pour Melenchon, ce n’est pas lui que je blâme, lui il n’a jamais caché qui il était, ni son passé de lambertiste, le courant du trotskisme le plus anticommuniste, le plus sectaire, ni sa fidélité à Mitterrand le liquidateur du PCF et par la même occasion du parti socialiste. Il a des qualités intellectuelles indéniables, et témoigne parfois au plan international d’un courage dont n’ont plus la moindre idée nos “rois fainéants”. Et j’ai considéré comme un signe de faiblesse la haine que lui manifestaient ceux qui s’estimaient dupés par lui alors qu’ils ne l’avaient été que par eux-mêmes. J’ai apprécié que Fabien Roussel ne joue pas ce petit jeu là, qu’il soit correct avec le monde politique et singulièrement avec les autres forces de gauche en tenant compte des nécessaires combats communs.

Si pourtant j’ai toujours choisi le PCF, même flanqué de ses directions de rois-fainéants, c’est parce que le PCF ne se limite pas ni à Robert Hue, ni à Marie Georges Buffet, ni Pierre Laurent et qu’il existe aujourd’hui un Fabien Roussel, avec lequel je n’ai aucune accointance personnelle mais qui représente néanmoins ce qui rend ce parti différent des autres. En lui demeure ce lien privilégié avec les couches populaires, la classe ouvrière, mais aussi la nation qui ne se comprend que dans l’internationalisme.

[...]

La suite sur le blog de Danielle Bleitrach :

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 16:09

Paru le 8 avril 2013 ...

Sont-ils encore socialistes ?
Sont-ils encore de gauche ?

Les députés « socialistes », parmi lesquels Guillaume Bachelay, Estelle Grelier, Sandrine Hurel se félicitent de l’accord compétitivité intervenu dans les usines Renault et s’apprêtent à voter l’ANI et à casser ainsi le code du travail.  Aucun député socialiste de Seine-Maritime ne s’est d’ailleurs prononcé contre l’ANI.

Travailler plus et gagner moins

En somme, ils appellent les salariés à se résigner. L’accord dont ils se réjouissent c’est pour les salariés de Renault :

 
- jusqu’à 21 jours de congé en moins
- Possibilité d’imposer la semaine de 6 jours pendant 4 mois de l’année
- Des samedis travaillés « obligatoires » sans majoration
- Blocage des salaires pendant 3 ans
- Et 8260 suppressions d’emplois !


Mais c’est grâce à cela 500 millions d’économies qui pourront être redistribués aux actionnaires qui sont les seuls à bénéficier des richesses créées par les salariés.

« Dialogue social » patronal = plus de reculs sociaux

Patronat, gouvernement, médias et syndicats réformistes nous prêchent le «  dialogue social » mais ce sont des reculs sociaux qui ont été acceptés  par les syndicats signataires. Quand ces gens-là clament « concertation » les accords signés sont toujours à l’avantage du patronat.

Nationaliser pour maîtriser l’industrie et les emplois

Les trois députés socialistes s’agitent, interpellent le ministre, interviennent dans les médias, mais ils ne votent aucune mesure sérieuse. Nous comptons plus de 150 000 demandeurs d’emplois en Seine-Maritime.  Or ce sont là des emplois, de vrais emplois d’avenir qui disparaissent. L’Etat français est actionnaire de Renault à hauteur de 15% mais il n’a pas eu un geste contre les délocalisations au Maroc et les suppressions d’emplois dans l’automobile.  Renault a reçu plus de subventions depuis la privatisation que du temps de l’entreprise nationale.  Comme beaucoup d’autres multinationales.  Si ces entreprises ne respectent pas leurs engagements, il faut les nationaliser.

Renault, laboratoire du patronat

Ce soutien des socialistes au dirigeant patronal de Renault est dans la logique de l’action gouvernementale. Devant les syndicats, Carlos Ghosn se référait à l’ANI : « On prend appui sur l’accord national », l’ « Accord National Interprofessionnel » gagné par le patronat et présenté au parlement par le gouvernement « socialiste ». Renault a été le laboratoire du patronat en cette matière.  D’autres anticipent la loi. Europac, entreprise du papier, après avoir reçu des subventions en 2012, a cherché à imposer une mobilité au Portugal à certains salariés.  A Eiffage, dans l’agglomération rouennaise, on s’en prend également aux droits syndicaux.


Les députés « socialistes » de Seine-Maritime prêts à casser le code du travail

Dans l’agglomération rouennaise, la députée socialiste Luce Panne a également annoncé qu’elle voterait cette loi anti-sociale.  Telle quelle.  Comme l’ont exigé L.Parisot et les technocrates de Bruxelles.  La France a été tancée vertement en janvier par Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques : « Il est essentiel que la France avance sur le chemin des réformes et prenne des mesures supplémentaires en faveur de la compétitivité de ses entreprises ».  Les parlementaires « socialistes » se déclarent ainsi prêts à satisfaire les vœux du patronat et de la commission européenne en cassant le code du travail au détriment des ouvriers et travailleurs. Ils ne sont pas de gauche, ils sont « sociaux-libéraux », la version sociale de la droite européenne libérale …

Ce n’est pas au Parlement que s’exerce la démocratie

Mais les luttes, si elles prennent de l’ampleur et convergent pourraient bien les faire reculer.  Car ce n’est pas avec la majorité « socialiste », ce n’est pas au parlement qu’on pourra « changer maintenant ».  Ce parlement élu avec des modes de scrutin injustes ne représente pas les travailleurs. Ce n’est même pas une démocratie représentative.  La démocratie réelle est ailleurs : dans les entreprises, dans les quartiers, là où s’expriment et se battent les salariés, les populations les plus pauvres.  Alors luttons.  Le 9 avril et au-delà.

Manifestations du 9 Avril en Seine-Maritime

 

Rouen : 10 heures Cours Clémenceau

Dieppe : 10 heures Gare SNCF

Le Havre : 10 heures 30 Franklin

 

 

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