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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 février 2025 3 05 /02 /février /2025 15:36
L’Ukraine prisonnière de ses créanciersL’Ukraine prisonnière de ses créanciers

Par Joël Perichaud, Secrétaire national du Pardem aux relations internationales

Les analyses sur la situation en Ukraine omettent toutes - est-ce un hasard ? - l’examen de la situation financière de ce pays que Zbigniew Brzezinski, (soutien inconditionnel de l'expansion de l'OTAN aux ex-États soviétiques), qualifie dans son livre Le Grand Échiquier (1997) de « pivot géopolitique ». Dans cet ouvrage, il théorise et approfondit l’idée que le contrôle de l’Ukraine amène au contrôle de la masse continentale de l’Eurasie. Il faudrait donc, par tous les moyens, séparer l’Ukraine (mais aussi «l’Europe») de la Russie, y compris la Crimée, russe depuis le XVIIIe siècle et Catherine II. Cette stratégie a été mise en place dès les années 1980 (avant la chute de l’URSS) avec le concours des médias et, c’est de notoriété publique aujourd’hui, de la CIA, d’ONG financées par cette dernière, et de fondations (notamment la fondation pour l’Ukraine de Soros toujours en activité) qui ont soutenu de nombreuses activités dissidentes AINSI QUE des groupes de la société civile à Kiev (mais aussi en Pologne, en République tchèque, etc.). De plus, les instruments financiers supra-nationaux (Fond monétaire international, Banque mondiale), dominés par les États-Unis, sont aussi mobilisés pour faire pression sur les gouvernements nationaux afin qu’ils appliquent des politiques néolibérales en échange de financements (prêts). Nombre de pays dans le monde, sur tous les continents, sont de fait, via « la dette », dans les « mains » de la finance et des puissances occidentales dirigées par les USA. C’est le cas de l’Ukraine depuis des années. Explications.

La dette ukrainienne, construction du capital mondialisé

Lors de sa déclaration d’indépendance, le 24 août 1991, l’Ukraine n’avait pas de dette. Et pour cause : Comme tous les pays du « bloc de l’Est » elle ne finançait pas son développement en empruntant sur les marchés financiers ou au Fond monétaire international (FMI). À partir de la dissolution de l’Union soviétique, le 26 décembre 1991, tout a changé.
L’offensive conjuguée des États-Unis, de l’Union européenne (UE), de l’OTAN et du FMI, destinée à ancrer « définitivement » les ex-pays de l’URSS dans l’économie de marché et dans le « bloc occidental », s’est déployée par l’extension à marche forcée de l’OTAN sur le plan militaire et de l’UE et du FMI sur le plan économique. Pour ce faire, des « changement de régime » ont été opérés par le biais de « révolutions colorées », orange ou autres.
C’est donc à partir de 1994 que l’Ukraine a commencé à s’endetter auprès du FMI et de la Banque mondiale (BM) en signant un premier accord. En 1995, un crédit de 1,49 milliard de dollars du FMI est signé par Viktor Youchenko (gouverneur de la banque centrale d’Ukraine à l’époque) avant qu’il ne devienne leader de la néfaste « Révolution orange ». Depuis lors, avec sa représentation permanente à Kiev, le FMI impose son diktat aux gouvernements en place par le biais de 13 autres accords de prêts signés ces 30 dernières années. [...]

La suite sur le site du Pardem :

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1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 18:33
Trump a déjà réussi à diviser les dirigeants européens…

Le quarante-septième président des Etats-Unis a pris ses fonctions le 20 janvier. L’événement a connu un écho planétaire. Il va surement, en effet, inaugurer une période de ruptures. Mais lesquelles ? Les évidences s’arrêtent là. A ceux qui ont déjà tout compris, tout analysé, et donc tout prévu, il serait raisonnable de conseiller un peu de prudence. Pour deux raisons au moins.

La première concerne les forces internes qui ambitionnent d’influer sur Donald Trump, tout particulièrement du côté de ceux qui possèdent les capitaux, et qui n’ont pas les mêmes intérêts, loin de là : les industries « traditionnelles » (automobile, sidérurgie…) ; celles productrices d’énergie (pétrole, gaz, charbon) ; le secteur de l’armement et des équipements militaires – qui est rarement réduit à la portion congrue outre-Atllantique ; et bien sûr tout le secteur émergent de la « Tech » (microprocesseurs, réseaux sociaux, plateformes, intelligence artificielle…) et de la finance qui l’accompagne.

Ce dernier semble avoir le vent en poupe. Il a réussi à placer beaucoup d’éminents représentants – et pas seulement l’emblématique Elon Musk – au sein des équipes du pouvoir qui se met en place. Mais les rapports de force sont encore mouvants.

La seconde raison tient à la complexité de la politique internationale. Celle-ci repose naturellement sur les stratégies rationnelles des différentes puissances, mais pas seulement. D’autres facteurs, nullement secondaires, entrent en ligne de compte : l’opportunisme (la capacité à profiter d’occasions non provoquées), l’improvisation, sans compter les égos des dirigeants. Ce dernier aspect s’applique particulièrement au nouveau maître de la Maison-Blanche.

[...]

Lire la suite et s'abonner :

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18 février 2023 6 18 /02 /février /2023 15:38
Chomsky et Prashad : Cuba n’est pas un État parrain du terrorisme
Vu sur le blog Histoire et Société
Deux intellectuels mondialement connus en appellent au gouvernement de Biden pour qu’il en finisse avec le blocus criminel contre Cuba. Dès maintenant il est possible d’en finir avec la disposition inique de Trump plaçant Cuba dans les Etats terroristes. Nous appuyons en France, à Marseille cette disposition et nous vous invitons à venir le dernier dimanche de chaque mois de 14 heures à 17 heures place du général De Gaulle pour vous joindre à la protestation que nous organisons depuis deux ans. Partout dans le monde, les amis de Cuba réclament la fin de cette injustice qui veut que la première puissance du monde étrangle un petit pays digne, souverain et humaniste. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Par Noam Chomsky et Vijay PrashadCet article a été produit par Globetrotter.

Noam Chomsky est linguiste, philosophe et activiste politique. Il est professeur lauréat de linguistique à l’Université de l’Arizona. Ses livres les plus récents sont Climate Crisis and the Global Green New Deal: The Political Economy of Saving the Planet et The Withdrawal: Iraq, Libya, Afghanistan, and the Fragility of U.S. Power.

Vijay Prashad est un historien, éditeur et journaliste indien. Il est rédacteur et correspondant en chef chez Globetrotter. Il est éditeur de LeftWord Books et directeur de Tricontinental: Institute for Social Research. Il est chercheur principal non résident à l’Institut Chongyang d’études financières de l’Université Renmin de Chine. Il a écrit plus de 20 livres, dont The Darker Nations et The Poorer Nations. Ses derniers livres sont Struggle Makes Us Human: Learning from Movements for Socialism et (avec Noam Chomsky) The Withdrawal: Iraq, Libya, Afghanistan, and the Fragility of U.S. Power.  Source: Globe-trotter

Cuba, un pays de 11 millions d’habitants, est sous embargo illégal du gouvernement des États-Unis depuis plus de six décennies.

Malgré cet embargo, le peuple cubain a été en mesure de transcender les indignités de la faim, de la mauvaise santé et de l’analphabétisme, tous trois étant des fléaux sociaux qui continuent de troubler une grande partie du monde.

Grâce à ses innovations dans la prestation des soins de santé, par exemple, Cuba a pu envoyer ses travailleurs médicaux dans d’autres pays, y compris pendant la pandémie, pour fournir une assistance vitale. Cuba exporte ses travailleurs médicaux, pas le terrorisme.

Dans les derniers jours de l’administration Trump, le gouvernement des États-Unis a remis Cuba sur sa liste d’États soutenant le terrorisme.

C’était un acte vindicatif. Trump a déclaré que c’était parce que Cuba accueillait des groupes de guérilla colombiens, ce qui faisait en fait partie du rôle de Cuba en tant qu’hôte des pourparlers de paix.

Cuba a joué un rôle clé dans l’instauration de la paix en Colombie, un pays ravagé par une terrible guerre civile depuis 1948 qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes. Pendant deux ans, l’administration Biden a maintenu la politique vindicative de Trump, qui punit Cuba non pas pour le terrorisme mais pour la promotion de la paix.

Biden peut retirer Cuba de cette liste d’un trait de plume. C’est aussi simple que cela. Lorsqu’il était candidat à la présidence, Biden a déclaré qu’il annulerait même les sanctions plus sévères de Trump. Mais il ne l’a pas fait. Il doit le faire maintenant.

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13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 15:57
John Bolton ici photographié le 22 février 2018 à la convention conservatrice CPAC - Alex WONG © 2019 AF
John Bolton ici photographié le 22 février 2018 à la convention conservatrice CPAC - Alex WONG © 2019 AF

John Bolton ici photographié le 22 février 2018 à la convention conservatrice CPAC - Alex WONG © 2019 AF

Citation de l'article :

"Je ne vais pas entrer dans les détails", a-t-il dit.

Mais il a évoqué la tentative ratée d'évincer au Venezuela Nicolas Maduro du pouvoir en 2019 par le leader de l'opposition Juan Guaido, qui était soutenu par Washington.

Lire l'intégrale ci-dessous :

John Bolton ici photographié le 22 février 2018 à la convention conservatrice CPAC - Alex WONG © 2019 AFP

John Bolton ici photographié le 22 février 2018 à la convention conservatrice CPAC - Alex WONG © 2019 AFP

Sur le plateau de CNN, John Bolton, ancien conseiller à la sécurité des États-Unis, a affirmé ce mardi avoir "aidé à planifier" des coups d'État, disant que cela "demande beaucoup de travail."
 

Il faut parfois ne pas tout dire à la télévision. Le républicain John Bolton l'a sans doute compris ce mardi. Sur le plateau de CNN, l'ancien conseiller de plusieurs présidents américains (Donald Trump en 2018-2019 et George W. Bush entre 2001 et 2005) a affirmé qu'il avait "aidé à planifier" plusieurs coups d'État.

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9 février 2022 3 09 /02 /février /2022 15:48

Cet article est reposté depuis Réveil Communiste.

Tribune - Lue sur le blog "Réveil communiste", blog de Gilles Questiaux.

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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 00:23
Quand les « complotologues » de Franceinfo font l’impasse sur la principale théorie du complot de l’ère Trump

L’anti-conspirationnisme promu par les médias dominants n’est pas neutre idéologiquement, ce qui détermine en partie le choix de ses cibles et priorités. Selon que vous serez puissant ou misérable... Il arrive aussi que ses experts, emportés par leurs a priori personnels et le consensus politico-médiatique du moment, abandonnent toute prudence et relaient eux-mêmes une théorie du complot et son cortège de fausses informations. Exemple avec Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France, désormais complotologues de référence du service public.

Depuis le 22 janvier, Franceinfo propose un nouveau podcast qui, selon sa présentation en ligne, « décrypte les théories du complot et l’activité de la complosphère en lien avec l’actualité ». Diffusé un vendredi sur deux, « Complorama » est animé par Marina Cabiten, rédactrice en chef chargée de l’audio numérique au sein de la maison, avec un duo de chroniqueurs permanents : Rudy Reichstadt, directeur du site Conspiracy Watch et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, et Tristan Mendès France, maître de conférence associé à l’université Paris-Diderot spécialisé dans les cultures numériques et proche collaborateur de Conspiracy Watch [1].

« Complorama » passe à la trappe le grand scandale politico-médiatique des années Trump

Le premier épisode avait pour thème « États-Unis : les complotistes et l’après Donald Trump ». Il s’agit en premier lieu d’une rétrospective des principales fausses informations et thèses conspirationnistes diffusées par le milliardaire avant et pendant son mandat, celui-ci étant assurément un généreux pourvoyeur en la matière. L’émission cherche à établir le bilan du rôle de ce « personnage essentiel de l’univers de la conspiration aux États-Unis » et se penche également sur ses soutiens issus des sphères complotistes.

Le rapport aux faits et à la vérité de Donald Trump paraît osciller entre le cynisme calculateur et la nonchalance crasse, mais le président sortant et ses partisans sont loin d’avoir eu le monopole de la mise en circulation ou de la propagation dans l’espace public de théories du complot dénuées de preuves. Dans cette catégorie, la plus marquante fut le « Russiagate ». La thèse centrale de celui-ci était l’existence d’une collusion entre l’équipe Trump et Moscou en vue de faire élire l’homme d’affaires à la présidence des États-Unis en novembre 2016. Propulsé par différentes forces traumatisées par la défaite d’Hillary Clinton, relayé massivement par les médias, le Russiagate a occupé le devant de la scène pendant la majeure partie du mandat de Donald Trump. [...]

La suite ci-dessous sur le site Acrimed :

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31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 16:30

Ci-après un long article qui fait le bilan 2020 des relations entre Cuba et les Etats-Unis et qui montre comment pendant ces 12 mois l’administration du Président Trump a « détricoté » tous les mesures favorables prises par son prédécesseur et a aggravé lourdement les sanctions contre Cuba. Et il vient d’utiliser ses dernières semaines à la Maison Blanche pour en rajouter !
Rien ne s’oppose maintenant à ce que le nouveau Président Biden mette en oeuvre une politique de relations respectueuses de la souveraineté de son voisin Cuba !

 

Principaux événements qui ont marqué les relations entre Cuba et les Etats-Unis en 2020

L’administration Trump a inversé pratiquement toutes les politiques d’Obama envers Cuba. Par des décrets exécutifs, Obama a élargi les voyages à Cuba ; Trump a annulé les licences people to people (peuple à peuple), les échanges culturels et interdit aux résidents des États-Unis de séjourner dans des hôtels gérés par les militaires.

 

Obama n’a pas fixé de limites aux envois de fonds : Trump les a d’abord limitées, puis a rendu presque impossible pour les Cubains américains d’envoyer de l’argent à leurs familles. Obama a accordé des licences à des entreprises américaines pour opérer à Cuba : Trump les a supprimées. Obama rétablit des relations diplomatiques complètes et dota l’ambassade et le consulat de personnel à La Havane : Trump réduisit le personnel au minimum et ferma le consulat, affectant les services migratoires et le regroupement familial des Cubains.

 

1. Vols

10 janvier : Le ministère des Transports a annoncé que tous les vols charter à l’intérieur de Cuba en provenance des États-Unis seraient suspendus « jusqu’à nouvel ordre ».
Comme l’a indiqué dans un communiqué le secrétaire d’État Mike Pompeo, citant l’existence d’une lettre à la secrétaire des Transports, Elaine L. Chao, l’objectif est de « renforcer l’impact de la politique de l’administration de pression économique sur le régime cubain » dans des domaines comme les droits de l’homme et les libertés fondamentales en raison, du soutien cubain au gouvernement du Venezuela.

 

2. Envois de fonds

27 février. La Western Union a confirmé avoir annulé les transferts monétaires à Cuba en provenance de tous les pays, à l’exception des États-Unis.
La société a justifié sa décision par les difficultés rencontrées pour réaliser ce type d’opérations, en faisant apparemment référence à l’embargo/blocus imposé par Washington à La Havane, durci par l’administration Trump avec de nouvelles sanctions qui ont généré un fort impact sur l’économie cubaine.

 

28 février. Le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a répondu à la suspension des envois de fonds vers l’île depuis l’extérieur des États-Unis, décision qu’il a attribuée aux politiques du président américain Trump. ’Une autre mesure contre le peuple cubain. C’est ainsi que l’empire agit, avec une arrogance et un mépris total, mais nous ne sommes pour personne »,
a-t-il écrit sur Twitter.

[...]

La suite sur le site Cuba Coopération :

 

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14 mars 2020 6 14 /03 /mars /2020 15:36

Les Palestiniens estiment que le plan Trump et la rhétorique électorale sur l’annexion de terres galvanisent les colons.

 

Les bulldozers israéliens commencent le nettoyage des terres

Lu sur le site de l'AFPS

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9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 17:17
La Sainte Alliance se ressoude contre le Venezuela

Donald Trump vient d’inviter le brésilien Jair Bolsonaro aux USA pour « voir comment s’occuper du Venezuela« . Résultat : les deux pays signent un accord de coopération militaire. A cette tenaille de l’extrême-droite suprématiste, coloniale, contre le Venezuela s’est ajouté le colombien Duque. Ce grand massacreur de militant(e)s sociaux qui s’est emparé du pouvoir, comme vient de le révéler l’ex-congressiste Aida Merlano, en achetant massivement des votes avec l’argent de la cocaïne, vient de réclamer à Trump l’accroissement des « sanctions » contre le gouvernement légitimement élu du Venezuela.

Le leader local d’extrême droite Juan Guaido « opposant démocrate » pour les médias occidentaux, autoproclamé « président du Venezuela » par Trump, vient d’annoncer la reprise de l’insurrection pour chasser Maduro. La méthode est invariable: à l’aide de violences de rue, provoquer les forces de l’ordre pour que les médias internationaux puissent faire les images de la « répression du peuple par le régime ». La presse colombienne a publié des photos prouvant les liens de Guaido avec Los Rastrojos, narco-paramilitaires qui massacrent des deux côtés de la frontière Venezuela/Colombie. Alors que le gouvernement de Nicolás Maduro a fortement avancé dans des négociations avec le secteur démocratique de l’opposition, notamment en prévision des prochaines élections législatives, deux incendies viennent de détruire coup sur coup un entrepôt de la Compagnie Publique de téléphone CANTV et une importante quantité de machines et  matériel d’un dépôt du Centre National électoral, attentats aussitôt revendiqués par une bande paramilitaire (voir photo ci-dessous). Lors de son voyage à Washington, Guaido avait obtenu non seulement de nouvelles « sanctions » contre Caracas mais aussi une nouvelle manne pour financer les opérations visant « le changement de régime au Venezuela ».

Le gouvernement bolivarien vient de déposer officiellement une plainte pour crimes contre l’humanité contre les Etats-Unis devant la Cour Pénale Internationale. Les innombrables mesures coercitives unilatérales (« sanctions ») ont provoqué la migration de très nombreux vénézuéliens et des dizaines de milliers de morts – le pays ne pouvant plus acheter de nombreux médicaments et aliments comme conséquence du blocus bancaire occidental et de la guerre économique décrétée par Barak Obama et sans cesse renforcée depuis par Donald Trump.

Thierry Deronne, Caracas, 9 mars 2020

Sourcehttps://venezuelainfos.wordpress.com/2020/03/09/la-sainte-alliance-se-ressoude-en-amerique-latine/

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