Manifestation le15 février 2017 devant le Parlement européen, à Strasbourg - afp.com/PATRICK HERTZOG
Par le Parti de la démondialisation
Le 25 juillet 2020
Le troisième pilier de la mondialisation constitue la garantie juridique et politique pour le capital que l’on ne puisse plus toucher aux deux premiers piliers vitaux pour lui, qui lui garantissent une force décuplée. Les traités internationaux et les institutions ad hoc servent exclusivement à exécuter les traités néolibéraux. Ils imposent, à tous les pays signataires et participant aux institutions supranationales, les contraintes de fer de la dérégulation commerciale et financière, ainsi que tout le programme du néolibéralisme.
La réalisation la plus radicale et la plus aboutie de ce projet est bien évidemment la fameuse « Union » européenne.
Quelle étrange « Union » que celle qui impose à ses membres la concurrence dérégulée comme moyen exclusif de collaboration économique. C’est en fait l’union des classes dominantes européennes contre les peuples des pays européens. Avec la complicité de la très grande majorité des milieux politiques dirigeants et des élites médiatiques, universitaires et syndicales.
Ce beau monde est unanime pour ne pas démanteler l’accumulation de traités et d’institutions « indépendantes » (des pressions démocratiques) imposant à tous les membres de « l’Union » ces piliers de la dérégulation commerciale et financière. Ils se sont révélés à l’usage totalement incompatibles avec la démocratie, et c’est évidemment ce pourquoi ils ont été conçus et mis en œuvre.
Mais les institutions européennes (à l’image de toutes les institutions supranationales néolibérales, comme l’OMC ou le FMI), rajoutent à ce projet déjà radical de suppression de la possibilité de la politique, toutes les tares antidémocratiques spécifiques des traités internationaux et des institutions supranationales, venant autant compléter que garantir les deux premiers piliers.
Les traités internationaux ont pour caractéristiques d’échapper aux aléas de la vie démocratique liés aux alternances politiques et aux rapports de force démocratiques nationaux.
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