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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
23 avril 2023 7 23 /04 /avril /2023 13:48
La Commune : Entre élus et électeurs,  des échanges et des liens à tisser en permanence

En ce début de 21e  siècle, nombre de citoyennes et citoyens de France s’interrogent sur ce modèle quelque peu malade de l’exercice vertical, et donc paradoxal, d’une démocratie verrouillée par la Constitution de la 5e République. Pourquoi ne pas se retourner sur cette « promesse » d’une démocratie par le peuple et pour le peuple, incarnée par la Commune de 1871 ?

Si les historiennes et historiens ont noté les imperfections et les dérives de cette expé­rience révolutionnaire, ils ont aussi souligné les aspirations réelles des élus à un lien direct avec leurs électeurs, une volonté de soumettre les décisions des représentants du peuple à son contrôle, pour être une République démo­cratique et sociale digne de ce nom. [...]

La suite :

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16 avril 2023 7 16 /04 /avril /2023 17:03
Deux personnages illustrant les dangers de l'élection du président de la République au suffrage universel : Napoléon le Petit et Emmanuel MacronDeux personnages illustrant les dangers de l'élection du président de la République au suffrage universel : Napoléon le Petit et Emmanuel Macron

Deux personnages illustrant les dangers de l'élection du président de la République au suffrage universel : Napoléon le Petit et Emmanuel Macron

L'élection du président de la République au suffrage universel, avec des pouvoirs renforcés, est dangereuse.  Ce que nous vivons aujourd'hui est éloquent. Et n'oublions nos expériences historiques : celle d'un Bonaparte élu au suffrage universel qui se proclama empereur sur un coup d'état en 1852. Comme le fit cinquante ans plus tôt Napoléon Ier, sur fond de succès militaires.  Et pendant 112 ans les Français refusèrent l'élection d'un président au suffrage universel, considérant que cela lui donnait trop de pouvoir.

De Gaulle, venu au pouvoir à la faveur d'un coup d'état, fait adopter une nouvelle constitution, celle de la Vème République.  Le Parlement est, de fait, écarté des débats.  La constitution est adoptée au pas de charge par referendum le 28 septembre 1958 après moins d'un mois de débats et de campagne avec les électeurs et les partis politiques.  En 1962, De Gaulle obtient par un nouveau referendum que le président soit élu au suffrage universel, ce qu'il n'avait pas osé faire en 1958 ... Depuis le pouvoir n'a cessé de se concentrer aux mains d'un seul, ouvrant la porte à tous les dangers et à tous les chantages de deuxième tour.

Cette Vème République piétine les droits et la volonté du plus grand nombre. Finissons-en.  Il nous faut une assemblée constituante, avec des députés constituants élus à la proportionnelle pour écrire une nouvelle constitution qui sera présentée au vote des Français.  Cette constitution devra garantir la souveraineté du peuple, c'est-à-dire la démocratie et le respect des différentes composantes de celui-ci.  L'Assemblée Nationale devra réellement représenter les Français.  On en finira avec le piège mortel et les dangers de pouvoir personnel que représente l'élection du président de la République au suffrage universel.  Mener ce combat en même temps que nos luttes pour nos acquis et de nouvelles conquêtes sociales ouvrira de nouvelles perspectives politiques et recréera l'espoir. 

YG.

Pour info : https://www.conseil-constitutionnel.fr/la-constitution/la-constitution-de-la-ve-republique-comment-est-elle-nee

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11 avril 2022 1 11 /04 /avril /2022 21:33
Seules les luttes sociales et politiques dans un même mouvement peuvent faire reculer le pouvoir néolibéral, version moderne du capitalisme - A ROUEN EN 2018

Seules les luttes sociales et politiques dans un même mouvement peuvent faire reculer le pouvoir néolibéral, version moderne du capitalisme - A ROUEN EN 2018

 
À la fin du premier tour des élections présidentielles, nous pouvons déjà conclure qu’à machine institutionnelle égale, résultat égal ; mais qui aurait pu en croire autrement ?

Disque rayé
Ce n’est pas parce que le Capital pose des urnes qu’il y a démocratie, et ce n’est pas parce qu’il y a vote qu’il y a démocratie ! Nous sommes bien dans une « farce démocratique » puisque cette élection à deux tours a été conçue pour éliminer tout candidat représentant le monde du Travail — quand bien même il passerait le premier tour, il serait éliminé au deuxième. Comme il y a cinq ans, nous nous retrouvons maintenant « sommés » de voter entre deux finalistes, deux candidats « fabriqués » par le système pour le préserver en affichant une prétendue opposition. Ces derniers représentent les deux faces d’une même pièce.
En tout état de cause, le nombre de spectateurs venus au premier acte du dernier spectacle de la classe dominante apporte une certaine légitimité au piège qui vient une nouvelle fois de se refermer sur nous.
Roland LEROY, dans la revue « les cahiers du communisme » d’octobre 1962 au sujet de l’institution de l’élection présidentielle directe baptisée « plébiscite gaulliste », écrivait : « Le but du plébiscite est de liquider les derniers vestiges de démocratie en France, aggraver la dictature de fait du pouvoir personnel, accélérer la fascisation de l’État pour poursuivre la politique des monopoles, néfaste aux travailleurs et à la Nation. » N’est-ce pas toujours d’une extrême pertinence 60 ans plus tard ?


Émancipation, enjeux, et souveraineté populaire
La souveraineté populaire ne pourra jamais trouver une issue dans ce cadre. D’ailleurs comment les seuls producteurs de valeur pourraient se faire représenter par des gens qui ne « travaillent » pas ?
Nous ne devons cependant pas oublier le dernier mandat du président le plus mal élu de France qui a mis en exergue les besoins de monde du travail et l’urgence à sortir du système capitaliste. Des gilets jaunes, en passant par une lutte gagnante rejetant en masse le système de retraite à point, la phase COVID puis maintenant la guerre en Ukraine relevant les nouveaux enjeux géopolitiques mondiaux, il y a urgence à décider collectivement et démocratiquement de la gestion du pays, des relations internationales.
Pour cela, seul un point de vue révolutionnaire — affirmant que seul le Travail est créateur de richesses — est susceptible de rassembler l’immense majorité de notre Peuple. Le point de vue réformiste quant à lui est porteur de divisions insurmontables et l’élection d’aujourd’hui est parfaitement éloquente.


L’élection présidentielle ne permettra jamais l’émergence d’un point de vue révolutionnaire permettant de renverser la table, et c’est son rôle. Elle ne fait que la retarder encore et encore.
Les enjeux de classe sont tellement aiguisés, qu’il est illusoire de croire que l’on pourra composer dans le cadre imposé. Aucune victoire n’étant possible dans cette élection pour le monde du travail, il ne s’agit pas d’en faire une défaite ; les luttes doivent s’enclencher à tous les niveaux pour renverser l’ordre établi.

Paris, le 11 avril 2022

 
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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 14:57

Le quinquennat n'est pas devenu la pire idée de la Vème République ! Il était et est le pire de la Vème République  !

Il a été décidé par Jospin et Chirac, de concert ! Ces derniers savaient, comme le savaient les dirigeants du PCF, que les élections présidentielles domineraient la vie politique, que les élections législatives y seraient inféodées.  Robert Hue et Marie-George Buffet, ardents partisans de la gauche plurielle, ont alors clairement échangé l'abstention ( "critique et active" ? Je ne me souviens pas vraiment ... ) du Parti communiste contre des postes gouvernementaux.

YG

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22 novembre 2021 1 22 /11 /novembre /2021 17:28
E Macron, B Arnault et quelques patrons ... L’ancien PDG de Cisco Systems, John Chambers (gauche), Emmanuel Macron et Mounir Mahjoubi lors de la rencontre  avec les grands patrons à Versailles en 2018 - EMacron s'adresse en anglais, la langue des affaires, aux grands patrons en 2018E Macron, B Arnault et quelques patrons ... L’ancien PDG de Cisco Systems, John Chambers (gauche), Emmanuel Macron et Mounir Mahjoubi lors de la rencontre  avec les grands patrons à Versailles en 2018 - EMacron s'adresse en anglais, la langue des affaires, aux grands patrons en 2018
E Macron, B Arnault et quelques patrons ... L’ancien PDG de Cisco Systems, John Chambers (gauche), Emmanuel Macron et Mounir Mahjoubi lors de la rencontre  avec les grands patrons à Versailles en 2018 - EMacron s'adresse en anglais, la langue des affaires, aux grands patrons en 2018

E Macron, B Arnault et quelques patrons ... L’ancien PDG de Cisco Systems, John Chambers (gauche), Emmanuel Macron et Mounir Mahjoubi lors de la rencontre avec les grands patrons à Versailles en 2018 - EMacron s'adresse en anglais, la langue des affaires, aux grands patrons en 2018

LA PRÉPARATION DE LA PRÉSIDENCE REFLÈTE UNE INQUIÉTANTE CULTURE DU SECRET ET DU MANQUE DE TRANSPARENCE, QUI N’AUGURE RIEN DE BON POUR LA VISION FRANÇAISE DE LA «DÉMOCRATIE EUROPÉENNE»

LES THINK TANKS POURRAIENT AUSSI BIEN ÊTRE CONSIDÉRÉS COMME UN OUTIL DE LOBBYING PARTICULIÈREMENT COMMODE POUR LES GRANDES ENTREPRISES

Emmanuel Macron veut ainsi, avec l'avis éclairé de ces "Think Tanks" ou "Lobbies" piloté par des multinationales, promouvoir la fameuse "souveraineté européenne" ... Cela n'est nullement de bon augure pour la souveraineté des peuples ... Une "souveraineté européenne" chapeautée par les grands groupes multinationaux ?  Les mauvais esprits pourraient y voir la démonstration que l'Union Européenne et le Conseil européen, "conseillés" par la Commission de Bruxelles, sont au service du Capital.

Un nouveau rapport de l’Observatoire des multinationales et de Corporate Europe Observatory lève le voile sur la préparation de la présidence française de l’Union européenne, qui va commencer en janvier 2022 et durer six mois.

Recours à des sponsors privés, rendez-vous secrets avec des industriels, événements de lobbying co-organisés par les autorités françaises avec des multinationales, et une Représentation de la France à Bruxelles où les “portes tournantes” avec les grandes entreprises ne s’arrêtent jamais...

Une nouvelle fois, la présidence tournante du Conseil de l’UE risque de se trouver instrumentalisée au profit des intérêts des grandes entreprises, avec la coopération active du gouvernement français.

Les enjeux sont importants aussi bien pour l’Europe que pour Emmanuel Macron et son gouvernement. La présidence française de l’UE coïncidera avec les élections présidentielles et législatives en France, et l’Europe sera l’un des thèmes clés de sa campagne de réélection. Le gouvernement français affiche sa volonté de promouvoir la « souveraineté européenne », et aura à gérer au cours de sa présidence tournante des dossiers cruciaux comme le nouveau paquet climat, la régulation du numérique et des GAFAM, ou encore les leçons à tirer de la crise du Covid.

« La préparation de la présidence française de l’UE offre une nouvelle illustration de la confusion croissante entre intérêt public et intérêts des grandes entreprises,

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11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 10:10

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15 janvier 2021 5 15 /01 /janvier /2021 14:44

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 14:51

Par Régis de Castelnau

1 - Un jour de neige, camions sur l'autoroute A47, en novembre 2013

2 - Cimetière des locomotives du fret à Sotteville les Rouen

Le Tribunal administratif de Montreuil a reconnu la responsabilité de l’Etat pour son inaction face à la pollution de l’air. Atlantico m’a interrogé sur le sens et la portée de cette décision. Je reproduis ici les termes de cette interview que l’on pourra directement retrouver sur leur site.

Atlantico. Le tribunal administratif de Montreuil a rendu une décision inédite mardi 25 juin : il a reconnu la responsabilité de l’Etat pour son inaction face à la pollution de l’air face à deux requérantes touchées par des problèmes pulmonaires. Quels sont les principes juridiques qui permettent de condamner l’Etat dans ce type d’affaire ? 

Régis De Castelnau. Cette décision n’est pas aussi inédite que l’on nous le raconte. Mais cette présentation relève de cette approche qui veut que l’on ne puisse pas faire confiance au gouvernement pour sauver la planète et qu’il faut s’en remettre au juge. Il y a là en fait une question juridique et judiciaire relativement complexe qui intervient dans un domaine sensible et à une époque où à la peur écologique, s’ajoute une course effrénée à la victimisation. Il faut sauver la planète, mais si au passage on peut se faire reconnaître un statut de victime et accéder à des indemnisations, c’est encore mieux. Un certain nombre d’affaires très spectaculaires ont caractérisé cette évolution comme le dossier du « sang contaminé », ou celui de « l’hormone de croissance », où les souhaits bien compréhensibles d’accéder à des soins permettant de pallier les effets de maladies invalidantes, ont débouché sur des tragédies. Dans les deux cas, ce sont les organismes publics en charge des soins et leurs dirigeants qui ont été mis en cause sur le plan pénal.  L’affaire de l’amiante est d’une autre nature. Les conséquences ont été considérables en termes de mortalité par l’exposition de centaines de milliers de travailleurs à ce produit qui s’est avéré létal. Et si la question qui s’est posée était une question de santé publique, elle relevait de la contradiction qu’il y avait entre la recherche de l’efficacité industrielle, voire du profit capitalistique et la nécessaire prévention pour préserver la santé des travailleurs soumis à ce produit. Question qui court depuis les débuts de la révolution industrielle où le Capital n’a pas montré un grand empressement à se préoccuper de la santé de ceux qui lui louaient leurs bras.[...]

La suite sur le blog "Vu du droit" : https://www.vududroit.com/2019/06/sauver-la-planete-le-boulot-du-juge/

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