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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:39

Vu et repris sur El Diablo

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 23:07

publié le : 5 mars 2019

Communistes fidèles à leur idéal d'égalité entre les hommes et entre les peuples, nous sommes convaincus de la nocivité de l'Union Européenne depuis sa naissance, du fait qu'elle est le visage en Europe du Capitalisme transnational, qu'elle a pour but de réaliser au détriment des travailleurs d'Europe et des Nations de ce continent les objectifs de ce Capitalisme ( déstabilisation des classes ouvrières grâce aux délocalisations, anesthésie des luttes de classe par la xénophobie, destruction des conquêtes sociales et politiques, etc ).

Nous croyons aussi que cette UE ne peut être changée en son contraire, devenir " sociale", " facteur de paix ", " de progrès social" et "respectueuse des droits démocratiques des peuples" par la seule volonté des citoyens: sa nature supranationale est au contraire depuis sa création de mépriser les choix exprimés par les citoyens: elle l'a fait en Grèce, ou le gouvernement Tsipras s'est plié aux ordres de l'UE en oubliant ses engagements électoraux. Elle l'avait fait aussi en France, au mépris du NON exprimé par les électeurs au projet de Constitution Européenne. L'Union Européenne est par nature destinée à bafouer les volontés des Nations qui la composent: c'est le rôle des Traités qui la structurent.

Par ailleurs, le rapport de forces politiques en Europe interdit d'espérer une majorité anticapitaliste au Parlement Européen, puisque les partis d'extrême droite y progressent, et que ceux de "Gauche" sociaux-démocrates font partie depuis 50 ans des " pères " de l'UE.

Dans ces conditions, fixer " une autre Europe" comme objectif politique comme l'a fait depuis des décennies la direction du PCF est une illusion, une escroquerie politique. Il faut dire clairement qu'il n'y aura pas de progrès majeurs pour notre peuple dans le cadre de l'Union Européenne, sans conquérir la souveraineté économique et monétaire qui n'existe pas avec l'Euro, contrôlé par la Banque Européenne de Francfort, sans retrouver une indépendance militaire et diplomatique qui n'existe pas dans l'OTAN, instrument de l'Impérialisme Occidental. Autrement dit, notre objectif ne peut être que de lutter jusqu'à sortir la Nation française de l'Union Européenne, de l'Euro, et de l'OTAN ( et l'Alliance Atlantique son corollaire ).

Mais il ne suffit pas d'affirmer la nécessité de ces ruptures, encore faut il envisager comment le faire, en évitant de tomber dans le piège nationaliste, qui laisse croire qu'il suffirait d'un FREXIT pour assurer le bonheur et le progrès social pour notre peuple. Le feuilleton laborieux du BREXIT britannique doit nous éclairer: La sortie de l'UE décidée à juste titre par les électeurs du Royaume Uni n'a apporté aucun progrès majeur aux salariés britanniques parce qu'elle se fait sous la direction de la bourgeoisie Thatcherienne de ce pays, ou de politiciens travaillistes, attachés autant les uns que les autres aux règles du Capitalisme libéral. Toute rupture de notre pays avec les carcans de l'UE et de l'Euro ne pourra se faire que grâce à des luttes de classe acharnées pour résister aux pressions internationales, et dans l'optique de rompre avec le Capitalisme et l'impérialisme. Les organisations réellement Communistes, convaincues de la nécessité de ces ruptures avec l'UE, l'Euro, l'OTAN, et le Capitalisme, peuvent envisager des tactiques différentes pour y parvenir. " Quatre sorties " pour les uns, dénonciation des Traités Européens qui forment l'ossature de cette construction supranationale néfaste pour d'autres : Peu importe ces nuances en fait. L'essentiel est de ne pas s'en tenir aux formules, d'affirmer que ces ruptures nécessaires ne seront pas un long fleuve tranquille, qu'elles ne pourront être imposées aux 26 autres gouvernements de l'UE que par un niveau de mobilisation fort des travailleurs français, qu'on ne peut les réduire à un simple processus électoral.

A la veille d'un scrutin européen en mai 2019, dont nous ne négligeons pas l'importance, cela doit nous inciter à voir le long chemin à parcourir. Le rôle de notre collectif n'est pas de donner des consignes de vote, mais d'expliquer à nos concitoyens, et surtout aux salariés qui ne vivent que de leur travail, la nocivité irrémédiable de l'UE et de ses Traités, de l'Euro, de l'OTAN, et la nécessité d'une rupture avec le Capitalisme dont ces structures sont l'émanation.

Ils sauront dès lors faire leur choix face aux divers candidats à l'élection du Parlement européen en mai.

Francis Arzalier

Source : http://www.collectif-communiste-polex.org/bulletin/bulletin_173_art1.php

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 22:37

dimanche 3 mars 2019 par Hacen Ouali pour El Watan

Historique. Un tsunami populaire. Une deuxième révolution. « Je veux marcher avec mon peuple pour notre dignité », lance l’icône de la Révolution dans une formidable communion entre la génération de Novembre 1954 et les fils de l’indépendance. En marchant derrière celle qui été condamnée à mort pendant la Bataille d’Alger, le peuple renoue avec l’esprit d’indépendance et remet le fleuve détourné dans son cours naturel.

« J’ai l’impression de revivre la Révolution », lâche avec une forte émotion Djamila Bouhired, l’héroïne de la guerre d’indépendance, lorsqu’elle entame la descente du boulevard Didouche Mourad pour conduire la marche vers la place Maurice Audin. Elle est accoudée au bras du célèbre avocat Mokrane Aït Larbi et entourée de milliers de personnes – dont la plupart sont jeunes – qui lui ouvrent le grand boulevard pour prendre la tête de la manifestation sous les cris « Non au 5e mandat".

Système dégage » et « Nous sommes les enfants de Djamila Bouhired » et « la Révolution est avec nous ». Des slogans scandés à gorge déployée mais surtout avec la fierté de manifester aux côtés de l’historique Djamila. « Je veux marcher avec mon peuple pour notre dignité », réplique-t-elle dans une formidable communion entre la génération de Novembre 1954 et les fils de l’indépendance.

La suite sur le site de l'ANC ici : http://ancommunistes.org/spip.php?article1155

Pour rappel la déclaration du PADS : http://lien-pads.over-blog.com/2019/02/declaration-du-pads-sur-l-election-presidentielle-du-18-avril-prochain-travailleurs-paysans-pauvres-jeunesse-populaire-amplifions-le

Pour info.  Un article dans Alger Républicain à propos de Djamila Bouhired : http://www.alger-republicain.com/Dans-un-temoignage-sur-Djamila.html

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 23:21
vendredi 1er mars 2019
par  Alger republicain

 

Depuis le 22 février des marches et manifestations populaires, ont lieu dans de nombreuses régions du pays pour exprimer le rejet de la candidature de Bouteflika à un 5e mandat. Elles se déroulent dans une ambiance pacifique rare vu l’ampleur de la mobilisation des marcheurs en grande majorité des jeunes.

Selon les premières informations elles ont touché une quarantaine de wilayates. Aucun débordement majeur n’est signalé en dehors de l’interpellation d’une quarantaine de manifestants par la police. Les portraits du président accrochés sur les murs des villes où ont eu lieu ces marches ont été tous enlevés déchirés, puis piétinés sous les yeux des agents de polices qui n’ont pas réagi. Les mots d’ordre scandés ne ciblent pas uniquement la candidature du président Bouteflika au 5e mandat. Les manifestants revendiquent aussi le changement du régime et le départ des hommes du pouvoir. En voici quelques uns « pas de 5 ème mandat » « la Bouteflika la Said », « pouvoir assassin », « Ouyahia Bouteflika houkouma irhabia », « y’en a mare du régime », « rohou ksartou lebled » sont les plus scandés. De temps en temps des individus commencent à raconter à haute voix, en hurlant, leur mal vie et toutes les misères qu’ils subissent. Certains se mettent à enlacer les policiers en leur disant « nous sommes tous des Algériens ». Une grande fierté se lisait sur les visages de tous les marcheurs en signe d’une grande réussite de leur action.

Plusieurs observateurs ont remarqué la qualité de l’organisation et le comportement exemplaire des forces de police qui font penser qu’il s’agit d’une action qui a bénéficié d’une grande préparation par des mains habiles et bien placées.
Tout laisse croire aussi qu’il s’agit d’une opération de neutralisation des forces politiques qui soutiennent le 5e mandat avant le déclenchement de la campagne électorale, afin, de dégager le terrain au candidat de l’alternative soutenue par Rebrab et l’UE. Cette alternative qui n’est le fruit d’aucune force politique organisée ayant une légitimité légale et surtout portée par une base sociale capable de la défendre. Elle est le fruit d’une stratégie, élaborée par des officines internes et externes, répondant aux objectifs géostratégiques. Elle porte en elle un handicap majeur. Ses concepteurs ont pris le soin de programmer son élimination au moment opportun en s’appuyant sur les points faibles de l’adversaire pour neutraliser ses points forts.

Les jours prochains mettront à nu le plan de ceux qui cherchent à exploiter le mécontentement et la colère des jeunes contre un régime honni par les masses populaires. Ceux-là veulent simplement remplacer des groupes au pouvoir discrédités par d’autres portant des habits neufs sur un corps pourri mais grand sourire carnassier aux dents. Mettre Chab Moussa à la place de Hadj Moussa afin de sauver les positions des classes dominantes enrichies par l’exploitation et la rapine, tel est le but des groupes d’oligarques hostiles au pouvoir actuel et aux autres oligarques qui prospèrent grâce à lui. Car elles sont terrifiées à l’idée d’être balayées par un soulèvement populaire à cause de l’ entêtement de l’équipe dirigeante de maintenir des hommes vomis par les citoyens. Il n’est pas dit que les tireurs de ficelles réussiront leur plan. Ils ont mis le doigt dans un processus qui les dépassera tant est immense la colère des masses populaires contre les exploiteurs, les trafiquants, les potentats qui briment et méprisent les jeunes et les travailleurs. La colère des masses populaires n’est pas dirigée seulement contre le pouvoir de Bouteflika, Ouyahia, et de ceux qui sont derrière le rideau, mais contre toute cette classe arrogante, que ses représentants soient au pouvoir ou dans l’opposition de surface.

Les marches de ce vendredi 1 er mars donneront un aperçu sur les orientations que les luttes vont prendre au grand jour.

RN

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 17:52
Coca-Cola sponsor officiel de l’Union européenne : arrêtez cela tout de suite ! Foodwatch
26/02/2019

Coca-Cola sponsorise la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et ne s’en cache pas. Lors de rencontres officielles, les ministres sont accueillis avec boissons gratuites, pubs, poufs rouges affublés du fameux logo, etc. Il s’agit d’un criant conflit d’intérêt alors que la malbouffe et l’alimentation figurent parmi les sujets débattus à l’agenda européen. Avec une pétition et une lettre ouverte, nous exigeons du président du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, qu’ils cessent immédiatement ce partenariat.

Alors que l’Europe révise en ce moment même sa législation alimentaire, Coca-Cola sponsorise la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne et est officiellement devenue « partenaire platine » ! Coca-Cola est allée trop loin en tentant d’acheter ses entrées politiques de la sorte. [...]

Lire la suite ici :

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 00:00

Appel à la solidarité internationale des peuples

Par le Bureau politique du Pardem

le 26 février 2019

Le Pardem (Parti de la démondialisation) s’élève contre la nouvelle tentative de coup d’État et l’intervention impérialiste contre le Venezuela orchestrées et convoquées par le gouvernement des États-Unis. Celui-ci a donné le coup d’envoi à une stratégie qui a amené en quelques heures à l’auto-proclamation, sans passer par des élections, de Juan Guaidó, véritable usurpateur, en tant que « président » du Venezuela. À la suite de cette auto-proclamation a eu lieu une « reconnaissance » de ce présumé nouveau président par la pseudo « communauté internationale », une cinquantaine de pays parmi les 193 Etats membres de l’ONU par ailleurs, tous néo-conservateurs, néolibéraux ou même néo-fascistes de la région et du monde. L’Organisation des États américains (OEA), les pays de la région qui ont signé la « Déclaration de Lima » ainsi que la France et certains pays de l’Union européenne se sont également immédiatement subordonnés aux plans impérialistes étatsuniens, reconnaissant le « mandat présidentiel » illégitime de Guaidó, mettant en place un blocus du Venezuela puis, sous prétexte d’aide humanitaire, cherchent à justifier une intervention armée.

Le Pardem soutient les campagnes condamnant cette tentative de coup d’État et d’intervention impérialiste, qui viole la souveraineté nationale du Venezuela. 

Le Pardem appelle à la mobilisation populaire, unitaire, internationaliste et démocratique la plus large possible contre le coup d’État, ce qui signifie que, quelles que soient nos différences et nos critiques à l’égard du gouvernement de Nicolas Maduro au Venezuela, il ne saurait y avoir aucune issue par le biais d’un coup d’État impérialiste. 

Le Pardem dénonce l’ingérence de l’Union européenne dans les affaires intérieures d’un pays souverain, piétinant au passage la charte fondatrice des Nations Unies.

Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, impose à toutes les nations de laisser le peuple vénézuélien, libre, souverain, décider démocratiquement de son avenir.[...]

La suite sur le site du Pardem :

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 19:53

Chers camarades

A l’heure où nous écrivons, la tension est à son comble aux frontières du Venezuela. L’Amérique latine retient son souffle et le secrétaire général de l’ONU se tient en contact permanent avec le gouvernement légitime du président Maduro. La 68ème intervention militaire étasunienne dans ce continent aura-t-elle lieu ?

Ce 24 février, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, a déclaré : « les Etats-Unis vont passer aux actes contre ceux qui s’opposent au rétablissement de la démocratie au Venezuela ».

Les raisons de l’agression, l’Administration Trump ne les dissimule même pas : mettre la main sur les immenses réserves de pétrole, anéantir ce régime chaviste qui a contribué avec Cuba à faire progresser l’unité et l’intégration latino-américaine. Le retournement de conjoncture et l’arrivée au pouvoir de gouvernements de droite et d’extrême-droite laissent croire à Washington qu’il serait possible de faire table rase de ce que les hommes de Trump désignent comme « la troïka du mal : Venezuela, Nicaragua, Cuba ». Leur hargne et leur morgue sont sans limites et chaque jour charrie son lot de menaces. L’armée bolivarienne est sommée par Trump de trahir et de se rendre. Les familles des militaires sont menacées (« nous savons où elles se trouvent »). Plusieurs déclarations précisent qu’après le Venezuela, « nous nous occuperons du Nicaragua et de Cuba ». L’agression étasunienne qui a utilisé tous les moyens (organisation de la pénurie, sabotages, terrorisme de rue, campagne médiatique de mensonges) a porté la haine à son comble. Sur les réseaux sociaux, le mot d’ordre de l’opposition est devenu « colgados y quemados » (pendus et brûlés).

La genèse de cette agression est connue. Un article du journal « Le Monde », daté du 23 février, détaille les phases du complot ourdi à Washington qui s’est assuré du soutien des gouvernements de Madrid et de Paris. Ainsi s’explique le parfait tempo et la rapidité de la reconnaissance du putschiste Guaido, un inconnu, soudain propulsé sur la scène mondiale « président intérimaire » du Venezuela.

Ce pays est placé au centre d’un enjeu géopolitique mondial dont l’issue dira si le monde de demain sera un monde multipolaire ou un monde unipolaire, une sorte de Far-West sans frontières livré aux plus puissants et surtout au plus puissant, les USA.

Ces événements ne concernent pas seulement le Venezuela ou l’Amérique latine. Le 31 janvier dernier, 359 députés européens ont voté la reconnaissance de Guaido. Des élus de nos démocraties « modèles » ont élu le putschiste d’un pays et d’un continent qui n’est même pas le leur. Les présidents élus de France, d’Espagne, du Royaume-Uni et d’Allemagne ont reconnu un putschiste. Et tandis que les Etats-Unis font main basse sur les actifs de l’entreprise de pétrole vénézuélienne, Londres refuse de restituer l’or que la République bolivarienne lui avait confié.

Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, souveraineté populaire, principe de non-ingérence dans les relations internationales et Charte de l’ONU ont soudainement disparu. Si la machine de guerre étasunienne va à son terme, aucun pays ne pourra désormais vivre en souveraineté, vivre en paix.

Le communiqué du parti communiste français (« Stop à l’ingérence, l’intérêt du peuple vénézuélien doit prévaloir »), daté du 24 janvier, n’est pas à la hauteur de la gravité de la situation ni de la tradition de solidarité internationale de notre parti. Qualifier de non « responsable » la reconnaissance dont le putschiste a bénéficié est pour le moins léger. Si le coup d’Etat est bien reconnu en fin de texte, le premier paragraphe indique seulement que cela y « ressemble ». Pourquoi tant d’embarras ? [...]

La suite sur le site du Grand soir : https://www.legrandsoir.info/a-propos-du-venezuela-lettre-ouverte-a-la-direction-du-pcf.html

 

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17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 23:59
 

Traduction de l’article publié par Agitación, revue de l’Union des jeunesses communistes d’Espagne (UJCE)

La semaine dernière, des informations nous sont arrivées à propos de la nouvelle attaque impérialiste contre la souveraineté du peuple vénézuélien. Nous avons eu l’opportunité et la chance de nous entretenir avec Igor Castillo, responsable des relations internationales de la Jeunesse communiste du Venezuela (JCV).

Premièrement, nous aimerions te demander ce qu’il s’est passé ces derniers jours. Qui est Guaidó et que représente-t-il ? Pourquoi avoir fait un coup d’État en cherchant d’abord la reconnaissance de la communauté internationale ?

Au Venezuela, un coup d’État est en train de se dérouler contre les forces révolutionnaires du processus bolivarien, dirigées par le Président constitutionnel Nicolás Maduro Moros. Ce nouveau chapitre de l’ingérence impérialiste est actuellement soutenu par le Département d’État nord-américain en alliance avec des gouvernements latino-américains, valets des États-Unis, et avec les secteurs les plus complaisants de la droite vénézuélienne.

Juan Guaidó, est un actuel député de l’Assemblée nationale du parti Voluntad Popular (VP). Il est important de se rappeler que c’est cette même organisation qui au cours des années 2014 et 2017, en coopération avec le parti Primero Justicia, organisèrent la violence contre le peuple travailleur de notre pays, avec un arrière-fond très fascisant qui laissa un grand nombre de morts et de blessés – en plus des dégâts causés contre les infrastructures et le patrimoine publics. Cette nouvelle montée de violence qui se prépare depuis 2018, a révélé son visage le 23 janvier dernier, lorsque, au cours d’un rassemblement de masse de l’opposition, le député Guaidó s’est autoproclamé Président « en charge » de la République. Cet acte est évidemment anticonstitutionnel en lui-même, mais d’autant plus depuis que différents gouvernements soumis à l’impérialisme nord-américain reconnaissent Juan Guaidó comme Président.[...]

Lire la suite ci-après : https://www.lavantgarde.fr/au-venezuela-un-coup-detat-est-en-train-de-se-derouler-entretien-avec-igor-castillo-des-jcv/

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 15:59

Cet article est reposté depuis Analyse communiste internationale.

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4 février 2019 1 04 /02 /février /2019 17:19

"il en va de l’UE comme de la Mafia : personne ne doit pouvoir quitter l’organisation et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. "

 

Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux.
(Louis Aragon)

La crise politique qui secoue aujourd’hui la Grande Bretagne doit être pour tous ceux qui souhaitent un retour à la souveraineté nationale et qui s’imaginent naïvement qu’un tel retour pourrait se faire dans la joie et l’allégresse un sérieux avertissement. Je suis d’ailleurs toujours surpris qu’on puisse trouver parmi les souverainistes des gens qui, aveuglés par une sorte de juridisme primaire, arrivent à oublier qu’en matière de souveraineté le droit cède à la politique, et qu’un acte politique d’une telle portée ne peut que revêtir une dimension tragique.

Comment ces gens-là voient-ils le Frexit ? Après un référendum qui aura approuvé une sortie de l’Union européenne, on commencera par déposer une lettre d’intention conformément à l’article 50 du Traité. On négociera ensuite sagement pendant deux ans, et à l’issue de cette période on signera avec l’Union européenne un traité équilibré et on récupérera toute notre souveraineté tout en gardant avec nos anciens partenaires des relations cordiales. Il ne restera alors plus qu’à déboucher le champagne.

Sauf que ça ne se passera pas comme ça. Ça ne peut pas se passer comme ça. Car il en va de l’UE comme de la Mafia : personne ne doit pouvoir quitter l’organisation et vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants. Une telle situation condamnerait sans appel la construction européenne. Si le Brexit devait réussir, si la Grande Bretagne se portait mieux hors de l’Union européenne que lorsqu’elle en était membre, cela pourrait donner de très mauvaises idées à d’autres pays. Il est donc capital pour les institutions bruxelloises que le Brexit soit un échec, un désastre, une catastrophe. C’est la seule manière de cultiver cette peur qui est devenue aujourd’hui le seul moyen de maintenir les peuples coincés dans l’ensemble européen. Nous ne sommes plus liés par l’amour, mais par l’épouvante, comme disait Borges.[...]

Lire la suite ici : http://descartes-blog.fr/2019/01/20/il-ny-a-pas-exit-heureux/

 

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