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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
7 mai 2022 6 07 /05 /mai /2022 22:01
Plus d'une semaine de grève des livreurs de colis d’Amazon ! Ils réclament le paiement de leur dû et des papiers en règle !

Venez les soutenir :

Lundi 9 Mai

à partir de 8h

au piquet de grève

Sortie n°3 de la Zone Industrielle de St Etienne du Rouvray.

Ces pratiques de sous-traitance, autorisées et favorisées par les lois votées, notamment sous la présidence de F Hollande, puis celle d'E Macron, livre pieds et poings liés ceux qui veulent survivre aux groupes capitalistes.  Par exemple dans le domaine des multinationales de la livraison et du bâtiment.  Ce sont des pratiques maffieuses.

L'opacité permise par la loi et le type de recrutement autorisé, les obstacles multipliés pour obtenir des papiers en règle pour les travailleurs immigrés favorise un véritable esclavage moderne.  Les freins mis à la présence des syndicats dans ces grands groupes, la disparition de bon nombre d'élus des travailleurs après les lois travail édictées à coups de 49-3 sous le président Hollande, puis mises en oeuvre sous le président Macron, sont autant d'obstacles pour faire respecter et la loi et les droits des salariés.

Et pour que toutes les chances soient du côté du grand patronat et fort peu du côté des salariés, l'Etat, dit de droit, a supprimé un bon nombre d'inspecteurs du travail.  Pour économiser des emplois dans la fonction publique, l'Etat, dit de droit, permet la totale illégalité et l'exploitation accrue des plus défavorisés des travailleurs.

YG

 

 

Venez les soutenir : Lundi 9 Mai à partir de 8h au piquet de grève Sortie n°3 de la Zone Industrielle de St Etienne du Rouvray.

 

Depuis le Jeudi 28 Avril 2022, neuf salariés, livreurs de colis de la société Lumina Services, société sous-traitante d’Amazon, se mobilisent en tenant un piquet de grève à proximité de l’entrepôt Amazon de Saint-Etienne du Rouvray, avec l’aide de toutes les organisations de la CGT, pour faire valoir leurs légitimes droits, notamment le paiement de la rémunération qui leur est due (heures supplémentaires, salaire minimal…) et des papiers administratifs en règle.

Travailleurs sans-papiers pour 8 d’entre eux, ils ont été embauchés en toute connaissance de cause, en CDI pour économiser la prime de précarité et ont été renvoyés sans formalité quand ils ont voulu faire valoir leurs droits. La société Lumina Services ne leur a pas payé ce qui leur était dû et les a licenciés du jour au lendemain par voie de message vocal et de SMS.

Pire, ce dimanche 1er mai, l’entreprise Lumina Services, mise en difficulté médiatiquement, informait tous ses salariés par messagerie « WhatsApp » qu’elle mettait la « clé sous la porte », qu’ils étaient licenciés et qu’ils ne devaient pas se présenter le lendemain au travail. Une trentaine de salariés mis à la porte, en plus des 9 salariés en lutte…

Lundi matin, accompagnés par la CGT, ils se sont présentés à leur heure de prise de service, ils ont pu pénétrer dans l’entrepôt mais aucun travail ne leur a été donné.

Ces licenciements sont illégaux ! C’est intolérable. Leurs contrats de travail sont donc toujours en cours. La loi tient Amazon, donneur d’ordre, juridiquement responsable des manquements de ses sous-traitants.

Dimanche 1er Mai, en tête de la manifestation et Jeudi 5 Mai manifestant sur la zone industrielle, ils ont défilé avec leur banderole « Des droits pour les livreurs d’Amazon » en chantant : « Amazon, nos salaires ! Préfecture nos papiers ! »

Après plus d’une semaine de grève, l’entreprise Amazon doit ouvrir des négociations et l’état doit prendre ses responsabilités.

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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 21:00

La sous-traitance est la version la plus infâme du capitalisme du XXIème siècle.  Ni droit, ni loi pour les travailleurs de ces entreprises, précaires, souvent immigrés et exploités encore davantage. 

Pourtant, même si la pratique est révoltante, le droit et la loi existent.  Mais l'Etat français a réduit le nombre d'inspecteurs du travail.  Or le contrôle des sous-traitants et sous-traitants de sous-traitants réclame beaucoup d'enquêtes, beaucoup de travail.  Et Amazon s'est engouffré dans la brèche.  Pas de contrôle, pas de droit, pas de loi pour la multinationale étasunienne ...

On pourrait en conclure que l'Etat français est complice.

Après avoir travaillé plusieurs mois pour la société de livraison Lumina Services, sous-traitante d’Amazon, neuf salariés ont été remerciés après s’être plaints du non-paiement de leur salaire. Licenciés par téléphone, ils ont entamé depuis jeudi 28 avril une mobilisation avec le soutien de la CGT devant l’entrepôt d’Amazon à Saint-Étienne-du-Rouvray.

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30 novembre 2021 2 30 /11 /novembre /2021 16:01
SAM : Dans l'usine occupée.  Photo Le Monde

SAM : Dans l'usine occupée. Photo Le Monde

SOURCE : L'Humanité

 

Les salariés de la fonderie aveyronnaise de Viviez occupent l’usine et demandent un délai pour chercher un repreneur. Une grande manifestation aura lieu mercredi.

Toulouse (Haute-Garonne), correspondance.

L’arrêt immédiat de l’activité, décidé vendredi par le tribunal de commerce de Toulouse, a eu pour effet d’accroître la colère et la mobilisation des métallos de la SAM. L’assemblée générale, le jour même, a décidé de« ne pas respecter la décision de justice ». Depuis, la fonderie de Viviez (Aveyron) est occupée jour et nuit par les salariés. Objectif : sauver la principale entreprise privée du bassin de Decazeville et ses 333 emplois. Sur la barricade à l’entrée de l’usine a été déversée une coulée d’aluminium en fusion. Pour mardi est annoncée« une opération coup de poing ».

La manifestation régionale prévue pour ce mercredi 1er décembre à 10 h 30 se transforme en manifestation nationale. Pour soutenir les salariés de la SAM, des cars, affrétés par les unions départementales CGT, convergeront vers Viviez, venus de toute l’Occitanie et bien au-delà. La Confédération paysanne participera elle aussi à cette mobilisation pour« vivre et travailler au pays ». La SAM pose la question de la politique industrielle française : peut-on vraiment réindustrialiser en détruisant l’existant ?

Sur place, les blouses bleues de la SAM expriment du dégoût mais pas de résignation.« La décision du tribunal de commerce a resserré les liens entre les salariés »,estime même Sébastien Lallier, secrétaire CGT du comité social d’entreprise. Tout le bassin est solidaire des métallos de la SAM qui, hier dimanche, ont reçu la visite des clubs de rugby et d’habitants venus apporter des gâteaux, du café…« Nous n’avons plus rien à perdre et s’il le faut nous occuperons l’usine jusqu’à Noël »,prévient David Gistau, syndicaliste CGT.

En dernier recours : un rapport de force politique

Pour les syndicalistes de la SAM, la décision du tribunal de commerce est illégale, car elle a été prise par délibéré sans réelle audience ni débat contradictoire. Ils demandent donc à la procureure de la République de faire appel. Cependant, le gouvernement semble s’inscrire dans l’abandon de la fonderie, puisque le ministre Bruno Le Maire parle d’« un site historique qui ferme ».

Seul un rapport de forces politique, que les métallos de la SAM tentent en ce moment de créer, obligera le gouvernement à exiger que Renault respecte ses engagements vis-à-vis de son sous-traitant et accompagne la fonderie aveyronnaise jusqu’en mars 2022. Ce qui laisserait le temps de chercher un repreneur. Le constructeur automobile refuse de soutenir le seul plan de reprise de la SAM et, de surcroît, favorise le concurrent espagnol CIE, qui produirait bientôt en Roumanie les pièces jusqu’ici réalisées à Viviez.

Aujourd’hui lundi, Emmanuel Macron et Jean Castex devaient recevoir les patrons de Renault et Stellantis et annoncer des aides à la filière automobile – on parle de 2,5 milliards d’euros. Toutefois, selon certaines informations, cette rencontre serait reportée. La mobilisation de la SAM y serait-elle pour quelque chose ?« Il faut exiger des engagements clairs en contrepartie de ces financements », réagit Carole Delga (PS), présidente de la région Occitanie et attendue aujourd’hui à Viviez. Qui comprendrait que Renault prenne de l’argent d’une main et supprime des emplois de l’autre ?

Le refus de Renault et le délibéré du tribunal de commerce sont « des décisions incendiaires », s’écrie Jean-Louis Chauzy, président du conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) d’Occitanie. L’un des métallos de la SAM l’annonce :« Ils vont apprendre à nous connaître. »

par  Bruno Vincens
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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 23:54
 Une partie des installations de la raffinerie Total à Gonfreville l'Orcher (Seine-Maritime)- Archives • © Bénédicte Drouet / France Télévisions

Une partie des installations de la raffinerie Total à Gonfreville l'Orcher (Seine-Maritime)- Archives • © Bénédicte Drouet / France Télévisions

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26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 16:14

Rachat de l'unité de production d'hydrogène par Air Liquide.  Inquiétudes sur les protocoles de sécurité et le danger d'une sous-traitance accrue.

La grève a repris vendredi 24 septembre

 La raffinerie Total à Gonfreville l'Orcher près du Havre • © Q. Dehais/ Max PPP

La raffinerie Total à Gonfreville l'Orcher près du Havre • © Q. Dehais/ Max PPP

Le mouvement a débuté mi-septembre, il s'était interrompu. La grève a repris vendredi soir (24 septembre) à la raffinerie Total près du Havre. Des salariés protestent contre le rachat d'une unité de production d'hydrogène par la société Air Liquide et s'inquiètent des futurs protocoles de sécurité.

 

 

L'unité d'hydrogène de la raffinerie Total va être mise à l'arrêt suite à la grève de salariés. Cette unité fait partie du procédé pour élaborer des carburants.

Pour l'instant, il n'y a pas de risque de pénurie de carburants. Des "problèmes ponctuels" d'approvisionnements pourraient découler de cette grève. 

Le mouvement avait débuté mi-septembre suite à l'annonce d'un contrat entre Total et la société Air liquide pour développer une technologie de captage du CO2 (Dioxyde de carbone, l'un des gaz à effet de serre). 

Extrait :

"Mais Air Liquide "impose comme condition d'accès à sa technologie de décarbonation la vente de notre unité de production d'hydrogène", déplore-t-il. Or "le projet d'Air Liquide c'est d'assurer une surveillance de l'unité uniquement les jours ouvrés. Il y a des craintes en matière de sécurité et des questions sur l'organisation du travail", affirme Alexis Antonioli, secrétaire de la CGT de la raffinerie Total."

[...]

Lire la suite sur le site de FR3 Normandie

 

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