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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
26 avril 2023 3 26 /04 /avril /2023 14:32

D'accord, il y a des absents ...

 Des gendarmes patrouille dans une rue après des échauffourés à Majicavo, le 25 avril 2023 à Mayotte. AFP - CHAFION MADI - Vu sur le site de RFI

Des gendarmes patrouille dans une rue après des échauffourés à Majicavo, le 25 avril 2023 à Mayotte. AFP - CHAFION MADI - Vu sur le site de RFI

Mayotte - Déclaration intersyndicale CGT-Solidaires-FSU

Nos organisations syndicales CGT, FSU et l’Union syndicale Solidaires s’inquiètent fortement de l’opération Wuambushu, organisée par Gérald Darmanin et validée par Emmanuel Macron, prévue à Mayotte à partir du 21 avril

Cette opération prévoit de détruire massivement des habitats précaires et de multiplier les arrestations et les expulsions quotidiennes jusqu’à plusieurs centaines de personnes migrantes issues des îles voisines. Les destructions visent 5 000 personnes dans 1 000 « bangas », soit 10 % des habitats en tôles dans lesquels vit la moitié de la population de Mayotte. Nous craignons, à l’instar de nombreuses organisations internationales et nationales (CNCDH, UNICEF, LDH notamment) la multiplication des violences et des atteintes aux droits.

Or la situation à Mayotte, département français d’environ 300 000 habitants est déjà catastrophique : 80 % des habitant-es vivent sous le seuil de pauvreté et de nombreuses mesures d’exception sont la règle :

  • le manque d’écoles oblige à accueillir les enfants par demi-journées et plus de 6 000 enfants ne sont pas scolarisés ;
  • des milliers d’enfants sont enfermé-es en centres et locaux de rétention administrative (CRA et LRA) et certain-es ont été expulsé-es vers les Comores malgré plusieurs condamnations de la Cour européenne des droits de l’Homme
  • des mineur-es revenant de l’école se sont retrouvé-es sans logement et ne sachant pas où leurs parents se trouvaient, ceux-ci faisant l’objet d’éloignements expéditifs et abusifs.
  • Dans un rapport d’information, la commission des affaires sociales du Sénat parle d’un « système de soins à bout de souffle » : à Mayotte 45 % des habitants de plus de 15 ans déclarent avoir dû renoncer à des soins en 2019, la protection universelle maladie (PUMa) n’y est pas applicable, ni la complémentaire CMU-C, le nombre de lites disponibles est très en-de ça des ratios (à peine 40 % de la moyenne hexagonal) et l’Aide Médicale d’État, système de santé pour les personnes sans papiers ne s’applique à Mayotte.
  • L’accès aux demandes d’asile est très compliqué et 86% des demandes d’asile sont rejetées.
  • 10 avocats pour 100 000 habitants, contre 103 pour 100 000 en métropole.
  • plus de 20 000 le nombre de personnes ayant perdu la vie en tentant la traversée depuis les îles voisines depuis 1995, année de l’entrée en vigueur du « visa Balladur » (qui restreint la circulation vers Mayotte depuis les Comores et qui ne donne pas la possibilité de se rendre à La Réunion ou dans l’hexagone)
  • des bacheliers titulaires de ce visa ou sans papiers sont privés d’étude en métropole
  • plus de 1800 habitations détruites, ce qui concerne plus de 8500 personnes, depuis la fin de l’année 2020

L’accès aux droits est mis à mal par l’absence de moyens humains et matériels.

La CGT, la FSU et l’Union syndicale Solidaires appellent le gouvernement à arrêter toutes les mesures répressives. Ce qu’il faut à Mayotte c’est l’égalité des droits (y compris pour les étrangers) et d’accès aux services publics et de réels moyens pour la santé, l’éducation et le logement pour l’ensemble de la population.

Paris le 21 avril 2023

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19 juillet 2022 2 19 /07 /juillet /2022 07:56

Les derniers mois ont été marqués par des batailles pour la hausse des salaires dans les entreprises. Si la période estivale est moins propice à la mobilisation, des luttes sont déjà annoncées dès le mois de septembre, et une première journée de grève interprofessionnelle est posée le 29 septembre. Tour d’horizon des secteurs en lutte.

La rentrée sociale est annoncée. La CGT et l’Union syndicale Solidaires appellent à une journée de grève interprofessionnelle le 29 septembre, notamment pour exiger des augmentations générales de salaire. La FSU devrait se prononcer à la fin de l’été. 

Mais avant cette date, des mobilisations sectorielles ou locales ont été posées dans le paysage. « La journée du 29 devra s’appuyer sur celles-ci pour être réussie », commente Boris Plazzi, secrétaire confédéral CGT en charge de la question des salaires. 

 

13 septembre : la bataille dans l’énergie reprend

C’était le plus gros secteur à avoir lancé un appel à la grève pour l’augmentation des salaires. Et ce pourrait bien être le premier à redémarrer la bataille. La branche des industries électriques et gazières, (IEG) qui compte environ 150 entreprises, dont EDF et Engie, pour plus de 160 000 salariés, devrait entrer de nouveau en lutte pour l’augmentation de son salaire national de base (SNB) dès le 13 septembre

Pour l’heure, seule la FNME-CGT appelle à la mobilisation le 13 septembre. Mais il n’est pas exclu que les autres fédérations syndicales de l’énergie se joignent à elle. Elles l’ont pratiquement toutes fait lors des quatre journées de mobilisation entre juin et début juillet. « S’il y a une réunion intersyndicale, ce sera sans doute fin août », indique Sébastien Menesplier, secrétaire fédéral FNME-CGT. 

En attendant, chez Storengy, filiale d’Engie qui gère le stockage du gaz, la grève dure depuis trois semaines et 10 sites de stockage de gaz ont voté la reconduction du mouvement ce lundi 11 juillet. La capacité de la France à constituer des stocks pour l’hiver est d’ores et déjà compromise. « La direction nous propose 2,3 % d’augmentation pour les plus bas salaires soit environ 200 des 700 salariés de l’entreprise ainsi qu’une prime d’environ 400 euros », explique Frédéric Ben, délégué syndical CGT chez Storengy. Bien loin des exigences du syndicat qui revendique 15 % d’augmentation salariale. 

[...]

La suite ci-dessous :

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 16:23

 

Le cortège rouennais, ici rue Jeanne d’Arc, qui comportait notamment des acteurs du monde de la culture. (©FM/76actu) - Parti de Dresser Rand, le cortège s’est dirigé jusqu’au centre-ville du Havre, jeudi 4 février 2021. (©MB/76actu)
Le cortège rouennais, ici rue Jeanne d’Arc, qui comportait notamment des acteurs du monde de la culture. (©FM/76actu) - Parti de Dresser Rand, le cortège s’est dirigé jusqu’au centre-ville du Havre, jeudi 4 février 2021. (©MB/76actu)

Le cortège rouennais, ici rue Jeanne d’Arc, qui comportait notamment des acteurs du monde de la culture. (©FM/76actu) - Parti de Dresser Rand, le cortège s’est dirigé jusqu’au centre-ville du Havre, jeudi 4 février 2021. (©MB/76actu)

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 16:54
CGT et Solidaires devant la préfecture par groupes de dix pour réclamer des moyens pour l'hôpital - et rappeler : "pas de protection, pas de travail"

CGT et Solidaires devant la préfecture par groupes de dix pour réclamer des moyens pour l'hôpital - et rappeler : "pas de protection, pas de travail"

Extraits
« L’absence d’investissement dans la santé »

Ensemble, ils ont dénoncé « la politique criminelle du gouvernement en refusant notamment de suspendre les activités non essentielles laissant de nombreux salariés être exposés au risque de contamination ». Gérald Le Corre, inspecteur du travail CGT dénonce aussi de la part des gouvernements successifs « l’absence d’investissement dans la santé ».

L'intégralité ci-dessous :

Rassemblement à l’appel de la cgt ce lundi 11 mai
 

Voici le communiqué de la cgt :

Depuis la mi-mars, la CGT a eu l’occasion de s’exprimer à de très nombreuses reprises sur la politique criminelle du gouvernement MACRONPHILIPPE en refusant notamment de suspendre les activités non essentielles laissant de nombreux salariés être exposés au risque de contamination compte tenu de l’insuffisance des mesures de prévention prises par les employeurs.

Jeudi dernier, un des plus gros employeurs privé du département, RENAULT, s’est fait rappeler à l’ordre par le tribunal judiciaire du Havre pour ne pas avoir respecté les dispositions du code du travail en matière de protection de la santé des travailleurs. Alors que le juge judiciaire fait seulement appliquer le code du travail, on assiste depuis jeudi à un déferlement anti-CGT. Que le gouvernement MACRON et le MEDEF tapent sur la CGT, c’est assez habituel. Plus surprenant est l’attitude de certains représentants syndicaux qui s’indignent d’une décision de justice imposant le respect du code du travail. S’il existe très régulièrement des divergences entre les organisations syndicales, considérer comme Laurent BERGER que « la posture de la CGT est irresponsable et infondée » alors que la CGT se bat pour un niveau maximum de protection de la santé, nous ramène à l’histoire ancienne où des représentants syndicaux minimisaient les risques de l’amiante sous la pression du patronat ! RENAULT doit conformément à la loi maintenir les salaires à 100 % pour ses salariés et les intérimaires.

Le 11 mai marque une nouvelle phase de reprise du travail à marche forcée marquée notamment par la réouverture des écoles dont l’objectif est en réalité que les parents puissent reprendre le boulot. Dans l’industrie, la majeure partie des entreprises qui n’ont pas encore repris le travail demande à leurs salariés d’être présents dès lundi. Dans les deux cas, les conditions de sécurité sanitaire ne sont pas réunies.

La CGT de Seine Maritime invite les salariés, du privé comme du public à utiliser leur droit de retrait si une distance physique de 2 mètres ne peut pas être respectée comme le recommande l’avis de l’Académie nationale de Médecine du 25 avril 2020, en absence de masques FFP2, ou de masque à l’efficacité équivalente, en absence de procédure de désinfection suffisante, de solution hydroalcoolique….

La CGT de Seine Maritime continuera à aider toutes les représentants du personnel à engager les procédures de référé nécessaires pour que soit appliquées les mesures de prévention les plus protectrices.

Depuis la mi-mars, le gouvernement a profité de l’état d’urgence et de l’impossibilité de manifester pour imposer des nouvelles attaques contre le code du travail et les droits des travailleurs via les ordonnances (vol de congés, nouvelle déréglementation de la durée du travail, assouplissement des règles de consultation des CSE….).

Le 11 mai, la CGT sera dans la rue en organisant plusieurs rassemblements autour de la préfecture de Rouen
(en respectant une distance minimale de 2 mètres entre manifestants et les paquets de 10).

Ces rassemblements symboliques constituent une forme nouvelle de notre combat pour gagner sur nos revendications :

  • Non à la mise en danger des écoliers et des salariés du public comme du privé
  • Distribution gratuite de masques à l’efficacité qui doit être démontrée
  • Maintien à 100% du salaire pour tous (chômage partiel, salariés précaires et uberisés…)
  • Interdiction des licenciements
  • STOP à la déréglementation du travail, abrogation des ordonnances !
  • Maintien de tous les congés et RTT
  • Reconnaissance en accident du travail de la contamination en cas de maladie
  • Des moyens et des effectifs tout de suite pour l’Hôpital et les services publics.

Rassemblements devant la préfecture de Rouen, lundi 11 mai à 15h
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