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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 15:36

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

En général les prêteurs sont les riches, l'impôt retombe sur les pauvres ; et comme le pauvre ne peut jamais faire la loi, il faut qu'il supporte l'impôt.
Citation de Mirabeau ; Discours Assemblée nationale, 24 octobre 1790.

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 15:02
Les dessous de la Chloroquine : enjeux financiers plus importants que la vie des gens ! [ Rassemblement du peuple souverain]
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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 17:36

La Poste a publié des annonces pour recruter, en pleine pandémie, des seniors en contrat précaire. Les syndicats dénoncent un manque de précaution alors que la direction refuse de dresser un bilan sanitaire au sein de l’entreprise.

 

Des annonces de recrutements qui ne sont pas passées inaperçues. En pleine pandémie de Covid-19, La Poste a publié des offres d’emploi sur son site Internet et sur leBonCoin pour des CDD destinés aux 57 ans et plus inscrits depuis trois ans comme demandeurs d’emploi. Des postes de facteurs sont ainsi proposés à Vaulx-en-Velin, à Vienne ou encore à Villefranche-sur-Saône. Des contrats seniors de 4 à 6 mois avec une forme bien plus flexible qu’un CDD classique. Il est possible de les prolonger jusqu’à 36 mois et le délai de carence n’est pas obligatoire entre deux contrats. Pour Yann le Merrer, de la fédération SUD PTT, « c’est sidérant. Ils veulent recruter des précaires parmi les populations fragiles, alors que les mesures de protection contre le virus sont loin d’être partout présentes et respectées dans l’entreprise ». La Poste, elle, n’y voit rien de choquant, assurant que « ces annonces s’inscrivent dans le cadre d’une démarche de recrutement initiée en juillet 2019 ».

[...]

Source  : https://www.humanite.fr/la-poste-les-seniors-appeles-en-renfort-687145

Voir aussi ci-dessous :

 

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 16:45

Le groupe La Poste fait don de 300 000 masques de protection au ministère de l’Intérieur. Une décision qui fait bondir le syndicat Sud PTT, en Ille-et-Vilaine, qui se bat pour que les postiers puissent justement être équipés de masques.

La suite ici : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/l-etat-recupere-300-000-masques-de-la-poste-un-comble-pour-sud-ptt-6793575

Ce manque de respect des femmes et des hommes qui travaillent au service du public justifie pleinement tout préavis de grève et tout droit de retrait. 

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 14:26

Annie Ernaux à la 30e Foire du livre de Brive-la-Gaillarde, le 5 novembre 2011.

Voir sur le site de Wikipedia :

Romans et récits autobiographiques

"Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de  livrer des pizzas, de garantir  cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle,  la vie matérielle. "

Annie Ernaux est écrivain. Elle vit à Cergy, en région parisienne. Son oeuvre oscille entre l'autobiographie et la sociologie, l'intime et le collectif. Dans cette lettre adressée à Emmanuel Macron, elle interroge la rhétorique martiale du Président.

Sur France Inter

Cergy, le 30 mars 2020

Monsieur le Président,

« Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps ». À vous qui êtes féru de littérature, cette entrée en matière évoque sans doute quelque chose. C’est le début de la chanson de Boris Vian Le déserteur, écrite en 1954, entre la guerre d’Indochine et celle d’Algérie. Aujourd’hui, quoique vous le proclamiez, nous ne sommes pas en guerre, l’ennemi ici n’est pas humain, pas notre semblable, il n’a ni pensée ni volonté de nuire, ignore les frontières et les différences sociales, se reproduit à l’aveugle en sautant d’un individu à un autre. Les armes, puisque vous tenez à ce lexique guerrier, ce sont les lits d’hôpital, les respirateurs, les masques et les tests, c’est le nombre de médecins, de scientifiques, de soignants. Or, depuis que vous dirigez la France, vous êtes resté sourd aux cris d’alarme du monde de la santé et  ce qu’on pouvait lire sur la  banderole  d’une manif  en novembre dernier -L’état compte ses sous, on comptera les morts - résonne tragiquement aujourd’hui. Mais vous avez préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’Etat, préconisant l’optimisation des ressources, la régulation des flux,  tout ce jargon technocratique dépourvu de  chair qui noie le poisson de la réalité. Mais regardez, ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays :  les hôpitaux, l’Education nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF. Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de  livrer des pizzas, de garantir  cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle,  la vie matérielle.  

Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas  là. Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses. C’est un temps propice aux remises en cause. Un temps   pour désirer un nouveau monde. Pas le vôtre ! Pas celui où les décideurs et financiers reprennent  déjà  sans pudeur l’antienne du « travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine. Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde  dont l’épidémie révèle les inégalités criantes, Nombreux à vouloir au contraire un monde  où les besoins essentiels, se nourrir sainement, se soigner, se loger, s’éduquer, se cultiver, soient garantis à tous, un monde dont les solidarités actuelles montrent, justement, la possibilité. Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie,  nous n’avons qu’elle, et  « rien ne vaut la vie » -  chanson, encore, d’Alain  Souchon. Ni bâillonner durablement nos libertés démocratiques, aujourd’hui restreintes, liberté qui  permet à ma lettre – contrairement à celle de Boris Vian, interdite de radio – d’être lue ce matin sur les ondes d’une radio nationale.

Annie Ernaux

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 23:51

"Il ne s’agit pas d’un appel à la grève dans toutes les collectivités. Il s’agit de permettre aux syndicats et aux agents confrontés à l’injonction inadmissible d’aller au travail, sur le terrain sans les équipements de sécurité nécessaires de dire non ! Il s’agit de permettre aux agents dont les fonctions ne sont pas vitales pour la collectivité de se rendre sur le terrain. Il s’agit de protéger les agents des abus du télétravail…"

Vive agitation ministérielle suite à un dépôt de préavis de grève en période souhaitée d’union nationale… Monsieur DUSSOPT aurait-il peur de la colère des territoriaux ?

Communiqué de presse de la Fédération CGT des Services publics

Depuis 3 semaines, dans toute la France, les syndicats CGT interpellent des employeurs locaux qui poussent leurs agents à se rendre sur le terrain, c’est-à-dire rompre le confinement, alors que leur activité n’est ni vitale pour la collectivité ni nécessaire à la lutte contre la propagation de la pandémie. Ces interpellations ont largement été relayées auprès des préfets, auprès du ministre lui-même.

En effet, si nombre d’élus respectent les règles, ce dont nous nous félicitons, travaillent avec les IRP et les élus syndicaux pour veiller à définir précisément les conditions optimums de sécurité pour les agents, dont les fonctions nécessitent d’intervenir directement sur le terrain, force est de constater que ces conditions ne sont pas de mise partout.

Aujourd’hui encore, par dizaines de milliers, dans toute la France, des agents de la fonction publique territoriale, personnels soignants, agents des EHPAD, ATSEM, assitant.es maternelles, asistant.es familiales, égoutiers, éboueurs, pompiers, gardiens, techniciens ou administratifs d’astreintes … subissent d’inadmissibles injonctions pour aller travailler sans disposer des équipements de sécurité nécessaires pour se protéger du coronavirus. Il faudrait ne rien dire ?

Les agents de fonction publique territoriale sont massivement aux premières loges pour garantir le maintien des services publics essentiels à la population. La conscience professionnelle des territoriaux n’est pas à démontrer, et nous n’avons rien à prouver à Monsieur DUSSOPT.

Depuis quand Monsieur DUSSOPT ne sait-il plus lire un préavis de grève ? Le préavis déposé par la Fédération expose précisément que : « dans la période actuelle, afin de permettre aux personnels du champ fédéral, le cas échéant après extinction de toutes les autres voies possibles, de se mettre en grève, pour défendre les intérêts des salariés et des agents, porter leurs revendications et de prendre des décisions d’action, la Fédération CGT des Services publics dépose des préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées suivantes (…) ». Il ne s’agit pas d’un appel à la grève dans toutes les collectivités. Il s’agit de permettre aux syndicats et aux agents confrontés à l’injonction inadmissible d’aller au travail, sur le terrain sans les équipements de sécurité nécessaires de dire non ! Il s’agit de permettre aux agents dont les fonctions ne sont pas vitales pour la collectivité de se rendre sur le terrain. Il s’agit de protéger les agents des abus du télétravail…

Que Monsieur DUSSOPT, au lieu de s’engager sur le sentier de la guerre contre la CGT, commence par consacrer son énergie à établir une circulaire en direction de tous les employeurs publics pour leur rappeler leur obligation de respecter l’article 23 de la loi du 13 juillet 1983 : qui établit que les « conditions d’hygiène et de sécurité de nature à préserver leur santé et leur intégrité physique sont assurées aux fonctionnaires durant leur travail »… et il n’y aura aucune raison pour les agents de faire grève !

Que Monsieur DUSSOPT et son gouvernement fournissent des masques FFP2, du gel, des blouses, des tests de dépistage et cela massivement pour tous les agents et salariés, dont les fonctions rendent la présence nécessaire sur le terrain, réquisitionnent des usines s’il le faut … et il n’y aura aucune raison de faire grève !

À la « surprise » de Monsieur DUSSOPT, habituellement moins prompt à répondre à nos courriers, nous opposons notre ferme volonté de défendre les vies des territoriaux, sans formules ni arrières pensées politiciennes.

Montreuil, le 26 mars, 18 h 30.

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26 mars 2020 4 26 /03 /mars /2020 16:52
ON est Là, ON est Là pour L'HONNEUR DU SERVICE PUBLIC ... NOUS, LES INVISIBLES D'UTILITE PUBLIQUE
ON est Là, ON est Là pour L'HONNEUR DU SERVICE PUBLIC ... NOUS, LES INVISIBLES D'UTILITE PUBLIQUE
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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 17:02

Annotation 2020-03-23 114714

L’urgence absolue est de protéger la population et les salariés,


pas de déréglementer le travail 

 

Alors que des centaines de malades sont morts, que des milliers sont annoncés, nos organisations syndicales demandent que tous les moyens soient mis en œuvre pour soigner, protéger la population et les salariés de l’épidémie.

La santé de tous et de chacun doit être la priorité absolue. 

Ceci se heurte à des décisions irresponsables au plus haut niveau : 

Des membres du gouvernement, telle la Ministre du travail, Mme Pénicaud, multiplient les déclarations et pressions pour faire travailler les salariés, en exposant leur santé, dans des entreprises dont l’activité n’est pas vitale. Mme Pénicaud semble plus se soucier des profits des géants du BTP que de la santé des salariés de la construction.

 En Seine Maritime, les salariés du public et du privé sont en colère car, très souvent, les employeurs ne prennent par toutes dispositions pour les protéger, alors même que le Code du travail en fait une obligation.

Dans le Commerce, la restauration rapide et les grandes surfaces, secteurs très exposés, c’est souvent l’action des salariés et des représentants du personnel qui imposent des mesures de protection : pose de plexiglass, fourniture de gants et de masques, imposition d’espacement… Des employeurs, tels que Carrefour à Barentin, font tout contre l’exercice par les salariés de leur droit de retrait légitime… Alors même que l’action Carrefour a bondi de 14% en 3 jours. 

A la Poste, de même, salariés et représentants du personnel, doivent agir pour faire arrêter des activités non essentielles, alors que plusieurs postiers sont contaminés et toujours sans protection. C’est la preuve que la Direction semble davantage soucieuse du chiffre d’affaire de l’entreprise, que de la santé des postiers.

 Dans la plupart des secteurs : métallurgie, chimie, construction, ports et docks, plateformes d’appel, banques… ce sont les salariés et les délégués qui imposent des mesures de fermetures, de réduction d’activité, de protection élémentaire, aux employeurs.

 Dans les hôpitaux et EHPAD, les hospitaliers et médecins, en première ligne, organisent et font tout pour soigner, en palliant dans l’urgence, aux défaillances et manques liés aux décisions ministérielles récentes et des années précédentes.

Le manque dramatique de lits (100 000 lits fermés en 20 ans) amène à faire sortir des patients par centaines pour disposer de places pour malades de l’épidémie. Le manque de matériel (particulièrement les gants) a exposé inutilement des milliers d’hospitaliers des hôpitaux et des EHPAD sur toute la Seine Maritime. 

Dans cette situation gravissime, nos organisations CGT, FO, FSU et Solidaires, défendent des mesures d’Urgence :

 

Pour les hôpitaux : 

  • Réquisition des secteurs économiques et logistiques pour produire et fournir les matériels de protection (gants, gel, masques, surblouses), les respirateurs et tout autre matériels indispensables.
  • Réouverture de tous les lits nécessaires. 

 

Pour les entreprises et services publics : 

  • Mise à l’arrêt de tous les secteurs non vitaux, non nécessaires pour lutter contre l’épidémie. Maintien intégral des salaires et revenus pour les salariés. Interdiction des licenciements et de sanctions contre ceux qui utilisent le droit de retrait.
  • Exemption du travail, sans perte de salaire, pour tous les salariés considérés comme vulnérables.
  • Mesures exceptionnelles pour garantir le maintien des revenus pour les précaires, les intermittents, les uberisés. Mesures exceptionnelles, dont la réquisition de logements vides pour protéger les SDF.
  • Maintien de tous les droits syndicaux et convocation de CSE/CHSCT exceptionnels autant que nécessaire.

 

Ces mesures vont à l’encontre de ce que pratique le gouvernement Macron et de ce qu’ont fait ses prédécesseurs : en liquidant les CHSCT, en réduisant les services publics, en asphyxiant l’Hôpital et en fermant les lits, en déréglementant dans tous les domaines.

C’est un fait implacable que le Ministère de la Santé, en 2013 avait ordonné l’inutilité des stocks de masques gérés par les services de l’Etat. 

 

Oui, les salariés, nos syndicats, sont unis, avec les médecins et les hospitaliers pour vaincre l’épidémie. 

01

-

Mais nous refusons la manipulation de Macron qui prétend utiliser l’épidémie pour imposer, des restrictions graves aux libertés et faire voter une loi d’exception qui autoriserait le gouvernement, par ordonnance à déréglementer le droit du travail et à déroger au statut de la fonction publique. Cette volonté n’a aucun rapport avec les urgences qu’impose l’épidémie.

Nous refusons totalement ce projet de loi et l’Union nationale avec ceux qui donnent priorité au « marché » et aux profits au mépris de la santé de la population.

 La santé de la population est une chose trop sérieuse pour la laisser dans les mains des banques, des trusts pharmaceutiques, des sociétés du CAC40, et du gouvernement des banquiers.

 Nos organisations soutiennent les salariés qui appliquent le droit de retrait pour se protéger, et tous ceux qui agissent pour défendre leurs droits. Nous exigeons à nouveau le retrait pur et simple du projet de loi de retraites par points, et pas seulement son « report » comme indiqué par le Président. De même nous demandons le retrait de la réforme de l’assurance chômage.

 Malgré l’impossibilité de manifester, nous restons mobilisés pour garantir la santé de chacun, ce qui appelle donc la défense sans faille de la Sécu, de l’Hôpital public et de tous les services publics, ainsi que des droits des salariés contre toute déréglementation. Maintenons partout l’information des salariés et les liens de solidarité.

 

Fait à Rouen, le 23 mars 2020

L’usine ferroviaire Alstom de Petit-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), continue de travailler pendant la crise sanitaire. (©JB/Illustration) - Paru sur actu.fr

L’usine ferroviaire Alstom de Petit-Quevilly, près de Rouen (Seine-Maritime), continue de travailler pendant la crise sanitaire. (©JB/Illustration) - Paru sur actu.fr

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 23:45
Le CHU Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand. / © Mickael Chailloux / MAXPPP

Le CHU Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand. / © Mickael Chailloux / MAXPPP

"Le gouvernement fait-il vraiment la guerre au coronavirus?" C'est ainsi que débute la lettre ouverte, signée par 52 médecins, chirurgiens, urgentistes etc, renommés qui refusent de "choisir entre un malade grave que nous allons soigner et un très grave que nous allons laisser mourir."

Ils sont chefs de services, urgentistes, réanimateurs, chirurgiens etc : une cinquantaine de médecins renommés ont signé une lettre ouverte pour alerter et réclamer plus de moyens, plus de masques, plus d'appareils respiratoires, d'organisation et de transparence pour faire face à l'épidémie de coronavirus Covid-19.
 

"Chaque jour ça s'aggrave"

Une responsable de service, anonyme, et signataire de la tribune, nous a livré son témoignage aux bords des larmes par téléphone pour alerter sur l'absence de masques protecteurs dans son établissement de la région.

"Notre direction compte les masques. Ceux qui sont vraiment protecteurs sont réservés pour les cas de Covid-19. Et pour les autres, au lieu de les changer régulièrement, on nous dit qu'il faut les économiser. Donc on les garde. Chaque jour les choses s'aggravent, et ça va devenir dramatique. Je suis très très inquiète. En réunion, on les garde. Et avec les patients, on ne les change que 2 fois, pas plus. Il n'y a qu'au bloc opératoire que l'on arrive encore à les changer à chaque intervention. Mais pour combien de temps?"

La suite ci-dessous :

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 17:55

La CGT Éduc’action 76 tient tout d’abord à apporter tout son soutien et sa solidarité aux personnels qui sont au contact direct du COVID-19. Nous tenons aussi à saluer tous nos camarades et collègues qui se sont rendus hier au travail de par leurs fonctions ou par volontariat, les directeurs/trices d’école, enseignant·e·s, AESH, AEd, personnels administratifs... pour accueillir les enfants de soignants. Ils ont été contraints de prendre des risques. Si pour la CGT Éduc’action 76, l’accueil des enfants des personnels soignants est bien évidemment important, il ne peut se faire sous la contrainte ni aux dépens de la santé des personnels, des plus élémentaires règles de droits des personnels et de la prévention des risques. Toutefois, on a vu, notamment dans le 1er degré, des injonctions contredisant les propos du Ministre, mais aussi envers les personnels les plus précaires (AEd, AESH, Service civique...).

N’oublions pas la responsabilité du gouvernement dans l’aggravation de la crise sanitaire
Emmanuel Macron a utilisé hier un vocabulaire très guerrier pour montrer l’importance d’agir contre la crise sanitaire actuelle. Ces mesures étaient attendues, elles se conforment pour la plupart aux préconisations des scientifiques. Pour autant, le discours du Président de la République est discutable quand il cherche à reporter la faute de l’accélération de l’épidémie sur des Français qui n’appliquent pas les « gestes barrières ». Pour la CGT Éduc’action 76, il est évident que ces gestes doivent être respectés, mais il n’est pas acceptable de mettre en tort la population pour se dédouaner de ses responsabilités : en tant que chef de l’État, c’est lui le premier responsable de la gestion de crise, d’autant que les mesures de confinement dépassent largement les limites de notre pays, même dans les pays où « l’esprit civique » serait meilleur. Les mesures de confinement indispensable n’ont été prises que ce lundi et ne constituent qu’un confinement « à demi » : aucune obligation de fermetures d’usines ou d’entreprises dont l’activité n’est pas vitale pour le pays n’a été annoncée et de nombreux.ses salarié.e.s ont l’obligation de se rendre au travail. Et la plus grande responsabilité du gouvernement, et des gouvernements précédents, est d’avoir laissé les hôpitaux publics dans une situation catastrophique, alors même que toutes les professions du secteur médical ont alerté sur cette situation depuis des mois. La saturation des services hospitaliers du Grand Est et d’autres régions n’est pas due à la seule force de l’épidémie, mais pour beaucoup aussi à des moyens en berne depuis trop longtemps et à la volonté de casser le système de santé. Plus de 17 000 lits ont été supprimés dans les services d’urgences ces 9 dernières années.

 

 

 

Les infirmiers dans la manifestation du 24 janvierà Rouen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’Éducation, des pressions inadmissibles

[...]

La suite ci-dessous sur le site de la CGT Educ'action 76/27 :

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