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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 13:59
Grève historique aux hôpitaux de Berlin, « La Charité » : premiers succès.

Grève historique aux hôpitaux de Berlin, « La Charité » : premiers succès.

MlN, pour Solidarité internationale PCF, d’après correspondances locales, 4 juillet 2015

Le grand hôpital universitaire de Berlin, la Charité, vient de connaître une grève historique. Les 13.000 salariés ont massivement approuvé l’appel à la grève illimitée du syndicat Ver.di. Le mouvement a été suspendu le 1er juillet après 11 jours et des concessions de la direction.

Le 2 juillet, une manifestation commune a rassemblé les hospitaliers et les postiers, eux aussi engagés dans une grande grève, devant le Parlement (Bundestag) où a commencé à être examiné le projet de loi de restructuration des hôpitaux, autrement dit d’austérité renforcée.

La coïncidence avec la situation française, le récent mouvement à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, le projet de loi santé de Mme Touraine, est tout sauf fortuite !

Les personnels de la Charité sont à bout comme ceux de l’AP-HP.

Les principales revendications portées par le syndicat berlinois portent sur les conditions de travail. Il a mis en avant notamment l’exigence d’un plafonnement du nombre de patients par soignant :

  • Au moins deux personnels soignants par service la nuit
  • Dans les services de soins intensifs et les services pédiatriques : pas plus de 2 patients par soignant
  • Dans les autres services : pas plus de 5 patients par soignant

La direction a fini par accepter, par écrit auprès du syndicat, d’intégrer ces objectifs de diminution de la surcharge de travail à l’ordre du jour des prochaines négociations collectives annuelles obligatoires.

Ce succès n’a rien de définitif et la grève n’est que suspendue.

Car le lien est direct entre la question de l’allègement de la surcharge de travail et celle de l’emploi et des financements. Et si la direction de la Charité semble être prête à lâcher des dispositions sur la première, le gouvernement reste engagé dans une politique de coupe des moyens de l’hôpital public.

Là encore, le parallèle est direct avec Paris et la France. La volonté du directeur de l’AP-HP de supprimer des jours de récupération et d’intensifier la journée de travail correspond à l’objectif d’économiser l’équivalent de 4000 emplois. C’est la quote-part de l’AP-HP dans le cadre du plan gouvernemental de prélèvement de 3 milliards d’euros sur les hôpitaux publics d’ici 2017.

A Berlin comme à Paris, la grève bénéficie d’un large soutien de l’opinion publique, malgré le report de milliers de consultations et d’opérations non urgentes. Plusieurs initiatives de soutien se sont tenues. Des convergences avec d’autres mouvements se développent.

La grève est suspendue au plus fort de la combattivité des personnels, sur la base d’une première avancée. Elle est prête à repartir.

A Berlin comme à Paris ?

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 21:59
Sur Les Crises.fr

Sur le blog économique Macropolis, Nick Malkoutzis, rédacteur en chef adjoint du journal grec Kathimerini, communique deschiffres qui témoignent des ravages que la crise de la dette a occasionnés dans son pays.

Vu de l’extérieur, les quelques Athéniens décontractés qui dégustent leur tasse de café en terrasse, ou les îliens qui s’attardent à l’apéritif peinent à décrire les conséquences bien concrètes de cette crise pour l’homme de la rue. Et comme nous ne sommes pas confrontés à ce qui se passe dans les salons, bureaux, bâtiments d’usine et les hôpitaux, nous ne pouvons pas voir l’impact réel et dérangeant de la crise grecque. Les indicateurs suivants nous rappellent cependant comment ce pays de l’UE a été catapulté au siècle dernier:

✔ 34,6% de la population vit dans la pauvreté ou dans l’exclusion sociale, ou est susceptible d’y glisser (chiffres 2012).

✔ Depuis le début de la crise, le revenu disponible des ménages a chuté de 30%.

✔ 34,8% des ménages grecs ont des arriérés à l’égard de l’Etat, des banques, de la sécurité sociale ou d’autres services publics.

✔ Plus de 40% pensent qu’il ne seront pas en mesure de remplir leurs obligations financières cette année.

✔ Le Service public de fourniture d’électricité coupe l’approvisionnement électrique de près de 30.000 familles et entreprises chaque mois en raison de factures impayées.

✔ Depuis le début de la crise, le chômage a augmenté de 160%. Près de 3,5 millions d’employés travaillent pour soutenir 4,7 millions de chômeurs et d’inactifs.

✔ Les chômeurs reçoivent une indemnité de chômage de 360 euros pendant les 12 premiers mois de leur chômage. En conséquence, seulement 15% des 1,4 millions de chômeurs reçoivent des prestations. Les travailleurs indépendants (25% du nombre total de personnes actives) n’ont pas droit à ces prestations.

✔ Les transferts sociaux devraient être réduits de 18% cette année. Le budget de la santé a été réduit de 11,1% entre 2009 et 2011. Aucun pays de l’OCDE n’a réalisé une coupe aussi importante sur ce budget.

✔ La pension moyenne de base se monte à moins de 700 euros, et depuis 2010, elle a été réduite d’un quart. Il est prévu que ce montant soit encore réduit de moitié sur les prochaines années.

✔ Pour 48,6% des ménages, la pension est la principale source de revenus.

✔ Selon une étude de l’Université d’Athènes, 12,3% des Grecs souffrent de dépression clinique. Ils n’étaient que 3,3% en 2008.

✔ Environ 800 000 personnes vivent sans accès aux soins de santé et dans certaines régions, des organisations humanitaires telles que Médecins du Monde ont dû se substituer au système de santé national pour fournir des soins et des médicaments aux personnes les plus vulnérables.

✔ La réduction du nombre de seringues et de condoms disponibles pour les toxicomanes a provoqué une forte hausse des cas d’infection au VIH, les faisant passer de 15 en 2009 à 484 en 2012.

✔ Les chercheurs notent également une augmentation de 21% du nombre d’enfants mort-nés, qu’ils ont attribuée aux restrictions d’accès aux soins prénatals.

✔ La mortalité infantile a augmenté de 43% entre 2008 et 2010.

✔ Enfin, le taux de suicide est également en hausse, et alors qu’on en avait compté 400 en 2008, on a dénombré 500 cas de suicides en 2011.

Source : Audrey Duperron, pour Express.be, le 18 mars 2014.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 22:11
Communiqué de l'UD-CGT 76 : Grève dans la santé et l'action sociale le 25 juin
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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 13:11

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 14:25

Publié par Michel El Diablo

JEUDI NOIR des BLOUSES BLANCHES ! Le 11 juin 2015: Grève nationale dans les hôpitaux

11 juin 2015 : Grève nationale dans les hôpitaux

Après des années de plan d’économies, les directions des hôpitaux remettent en cause les accords sur la réduction du temps de travail signés en 2002.

Dans un premier temps, des hôpitaux sont passés de journées de 8h à du 7h36 ou 7h30, pour réduire le nombre de RTT.

Aujourd’hui, c’est le tour de l’AP-HP, qui constitue 10% de la Fonction Publique Hospitalière, avec ses 75.000 agents dans 38 hôpitaux. Si demain les agents de l’AP-HP cèdent, c’est tous les hospitaliers de France qui risqueront le même sort : 

-les soignants passant de 7h36 à 7h20 

-les administratifs, techniques et ouvriers en 7h, sans aucun jour de RTT

Déjà, le point d’indice est gelé depuis 2010, tandis que les charges sociales des fonctionnaires augmentent chaque année, ce qui fait que le salaire baisse d’année en année. Alors pas question de travailler demain 10 à 20 jours de plus pour un salaire en peau de chagrin !

LE 11 JUIN, les blouses blanches organisent un JEUDI NOIR !

La bataille des 35 heures va se passer le jeudi 11 juin, aussi l’ensemble des hospitaliers de France est appelé à faire grève ce jour-là.

Face aux menaces et intimidations de certains directeurs au comportement indigne d’un pays démocratique (huissier lors d’assemblées générales, policiers dans les halls, tableaux avec des noms de grévistes, etc.), il a été proposé aux agents de réduire l’activité : 
-en ralentissant la saisie du codage PMSI qui sert au financement de l’activité hospitalière 
-en laissant des trous dans les plannings des consultations

Tous ensemble, nous constituons une force tranquille : 
IL FAUT AGIR 
POUR NE PAS SUBIR !

 

JEUDI NOIR des BLOUSES BLANCHES ! Le 11 juin 2015: Grève nationale dans les hôpitaux
 

Monsieur le Directeur Général,

L’organisation CGT du CHU de Toulouse vous confirme qu’elle dépose un préavis pour la grève du 11 juin 2015, (…)

Cette journée s’inscrit dans le préavis de grève national déposé par la Fédération de la Santé et de l’Action Sociale pour le 11 juin 2015. Il est concomitant au préavis de l’intersyndicale de l’AP-HP contre la réforme des 35h et le plan d’austérité.

Au CHU de Toulouse, nos revendications sont les suivantes :

  • Arrêt des RTT imposées (RQ ou RO) dans certains services. Arrêt des mutualisations et de l’ultra polyvalence dangereuse pour la sécurité des soins.
  • Mise en adéquation effectifs/charge de travail. Mise en place de normes dans chaque service de soin.
  • Le remplacement 1 pour 1 de tout l’absentéisme
  • L’application pleine et entière des obligations réglementaires sur le temps de travail
  • L’application pleine et entière de l’obligation de sécurité de l’employeur
  • Arrêt des rappels sur repos (ils sont illégaux)
  • Mise en place des 32 heures (déjà appliquées pour les nuits -32h30- 32h correspond à un 90%) et permettrait de créer une 4eme équipe au quotidien et donc de nombreux emplois de fonctionnaires.
  • Respect des métiers et arrêt des glissements de tâches institutionnalisés pour pallier à l’augmentation de la charge de travail.
  • Intégration du temps de trajet dans le temps de travail.
  • Titularisation des CDD sur des postes pérennes.
  • Rattrapage du point d’indice et une augmentation générale des salaires.
  • Annulation de la dette privée des hôpitaux et notamment celle du CHU de Toulouse. 18.000.000 d’euros en 2014
  • L’application réelle des soins gratuits pour les hospitaliers (Article 44 du statut de la Fonction publique Hospitalière).
  • L’arrêt des privatisations des services supports (techniques, bio-nettoyage, brancardage)
  • L’abandon du “lean-management” ou autres techniques qui détruisent nos organisations de travail
  • Mise en place du délit d’entrave au CHSCT dans la fonction publique hospitalière (jusqu’à un an de prison ferme)
  • Moyens supplémentaires pour pallier à l’alerte canicule sur Toulouse de début juin.

Comme le prévoit la loi, nous nous tenons à votre disposition avec les personnels pour que cette période de préavis soit utilisée à trouver des solutions dans l’intérêt des patients et des personnels.

Jean ESCARTIN

Julien TERRIE

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 13:31
Action communiste ne partage évidemment l'appel vibrant à une Europe sociale figurant en conclusion de l'article.  Attendre l'Europe sociale, c'est croire en une chimère.  Les Grecs se battent pour que l'UE cesse de leur réclamer des mesures d'austérité mortelles, comme celles mises en oeuvre par le gouvernement précédent dans le domaine de la santé.  Dans ce combat Syriza n'est pas seul.  D'autres forces politiques et syndicales se battent également.  Le KKE (parti communiste grec) est de ceux-là qui dit que " ( L’UE ) est une union qui ne peut pas changer, qui ne peut pas se démocratiser ou s’humaniser[…] parce qu’elle a été fondée et elle fonctionne afin de fortifier les intérêts des monopoles contre les droits  ouvriers populaires".
Oui, les peuples doivent se battre solidairement contre les politiques d'austérité, qu'ils soient européens ou non, mais l'UE, comme la monarchie de droit divin au XVIIIème siècle, ne peut pas changer de politique car elle a, dans ses fondamentaux, la "concurrence libre et non faussée".  Pour changer de politique il faudra révolutionner l'UE en la faisant éclater.  Ensuite, les peuples et les Nations pourront décider souverainement de quelles règles économiques ils veulent, de quelles formes de coopérations et d'échange ils veulent pour qu'aucun peuple ne soit dominé et pillé, de quelle société ils veulent.   Cela, nul ne peut le faire à leur place. Quel peuple ouvrira le chemin ? AC

Solidarité France Grèce pour la Santé
Une délégation française au cœur de la tourmente grecque pour témoigner de la crise humanitaire imposée là-bas par les mémoranda européens, mais surtout pour apprendre de la résistance et de la dignité de ceux qui refusent de baisser les bras.

8 juin 2015  sur Okeanews

 

La pharmacie du Dispensaire KIFA athènes centre

La pharmacie du Dispensaire KIFA, dans le centre d'Athènes

Au mois de mai, une délégation du collectif « Solidarité France Grèce pour la Santé » s’est rendue à Athènes pour rencontrer des équipes des dispensaires sociaux solidaires. Ce collectif soutient les personnels des dispensaires sociaux et solidaires autogérés grecs depuis deux ans, grâce à des actions concrètes comme la collecte et l’envoi de médicaments, de matériel médical et d’argent mais aussi sur un plan politique en informant sur cette nouvelle forme de résistance à l’austérité.

La délégation reçue par les personnels du Dispensaire KIFA

La délégation reçue par les personnels du Dispensaire KIFA

Du 11 au 16 mai 2015, professionnels de la santé, militants syndicaux, membres de partis politiques et personnes issues de la société civile, toutes membres de la délégation de « Solidarité France Grèce pour la Santé », ont pu visiter une dizaine de dispensaires, mais aussi rencontrer la coordination athénienne des dispensaires et pharmacies sociaux solidaires, l’association « Solidarité pour tous », la commission santé de Syriza ainsi que le ministre délégué à la santé, la confédération syndicale du privé et les équipes hospitalières et syndicales dans trois établissements.

Au moment où la délégation arrivait à Athènes, les femmes de ménage du Ministère des Finances fêtaient leur réintégration après 22 mois de lutte et d’occupation d’un coin de la place Syntagma. Leur emblème était un poing dans un gant de ménage rouge. Un signe encourageant.

Des dispensaires pour un accès à la santé pour tous

C’est leur engagement militant qui distingue ces structures au nombre de cinquante actuellement dans tout le pays, des structures humanitaires ou ONG. Les dispensaires sociaux et solidaires s’inscrivent dans une multitude d’actions solidaires sur les déterminants de santé que sont l’alimentation, le logement, les vêtements, la culture, l’éducation... Les volontaires de ces dispensaires rapportent unanimement que trois besoins font cruellement défaut actuellement : les soins bucco-dentaires, une demande psychiatrique et psychologique forte de la part des usager-es, conséquences directes de la pauvreté et de la précarité, la carence en médicaments pédiatriques et notamment vaccins et traitements de longue durée pour le diabète ou le cancer par exemple.

Affiche appelant à la grève de tout le secteur santé de Grèce le 20 mai   "pour récupérer tout ce qu’on nous a pris », pour des embauches et l’augmentation du budget de la santé".

Affiche appelant à la grève de tout le secteur santé de Grèce le 20 mai "pour récupérer tout ce qu’on nous a pris », pour des embauches et l’augmentation du budget de la santé".

Les dispensaires sociaux solidaires réunissent des volontaires professionnels de la santé, médecins, infirmiers, pédiatres, sages-femmes, dentistes, etc… mais aussi de simples citoyens, souvent habitants du quartier, qui œuvrent au fonctionnement de la structure, que ce soit en gérant l’administration, le secrétariat ou en faisant le ménage. Lorsqu’ils ne peuvent pas offrir les consultations spécialisées sur place, les dispensaires dirigent leurs patients vers des praticiens en ville qui offrent des consultations gratuites. Ces dispensaires autogérés fonctionnent en assemblée générale de façon tout à fait horizontale. Les dispensaires sociaux et solidaires de la région d’Athènes (50 % de la population grecque) travaillent en réseau, grâce à une coordination qui permet les échanges de médicaments et d’information.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 08:35

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

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8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 19:57

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

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