Appel à la grève du syndicat CGT à Renault-Cléon le mardi 7 décembre
Pour les intérimaires en particulier, ces périodes d’arrêt de l’activité coûte cher. (©Archives actu.fr)
La crise des matières premières et des semi-conducteurs touche directement l'usine Renault de Cléon et, à plus forte raison, les intérimaires de l'entreprise.
Extraits
Des pertes de salaires
« Pour les intérimaires, c’est une perte de revenu allant de 200 jusqu’à 400 € en moins par mois. Ils sont indemnisés uniquement avec l’aide de l’État. Ils viennent travailler ne sachant pas s’ils vont travailler la semaine suivante », explique Laetitia Tapin, responsable FO à Renault Cléon.
« Il y a 800 intérimaires sur le site de Cléon qui travaillent essentiellement sur les chaînes de montage de moteurs thermiques, électriques et les boîtes de vitesses. Lorsque ces secteurs sont au chômage, il y a des pertes financières. Nous réclamons que l’employeur finance 100 % du chômage », explique Pascal Le Manach, délégué CGT chez Renault Cléon.
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Un appel à la grève le 7 décembre
Le 7 décembre, le syndicat CGT appelle à la grève devant l’usine pour lutter contre le plan de compétitivité proposé par Renault et pour obtenir le paiement à 100 % du chômage partiel par l’employeur et réclamer des augmentations des salaires.
L'intégral ci-dessous :
Renault Cléon : la crise des semi-conducteurs provoque des grandes périodes de chômage
Depuis la rentrée de septembre, l'usine automobile Renault Cléon fait face à un chômage partiel régulier à cause de la pénurie des semi-conducteurs. Crise qui a un impact mondial. À l'éche...
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L’usine Renault de Sandouville pourrait devoir se séparer d’intérimaires afin de se réorganiser face à la pénurie de composants électroniques - Photo Paris Normandie
Fabien Gloaguen, délégué FO : « Cette fois, les intérimaires risquent bel et bien d’être la variable d’ajustement. Ils sont 800 au sein de l’usine. Si le scénario d’une mi-cadence sur l’une des deux équipes se confirme, combien vont pouvoir être conservés. Le cas échéant il faudra respecter ceux qui devront nous quitter. »
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