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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
22 novembre 2023 3 22 /11 /novembre /2023 14:29
Dans la France de Macron :  Il n’y a jamais eu autant de pauvres en France depuis 25 ans.  De plus en plus nombreux et... de plus en plus pauvres
LA PAUVRETÉ S'ÉTEND
14,5 % de la population française vit sous le seuil de pauvreté. Il n’y a jamais eu autant de pauvres depuis 1996.
Le constat est sans appel. Il est signé de Insee, l’institut national de la statistique publique, dans une étude publiée le 14 novembre. Les chiffres dévoilés par l’Insee concernent l’année 2021, alors que c’est surtout en 2022 que l’inflation des prix a commencé.
Quelle est l’impact de l’envolée des prix sur le niveau de vie des Français les plus défavorisés ?
La situation des plus modestes s’est dégradée pour nombre d’entre eux. A contrario, les plus riches ont vu leurs revenus confortablement augmenter.
La France comptait 9,1 millions de pauvres en 2021 : vivant avec moins de 1 158 euros par mois. C’est 552 000 de plus qu’en 2020 et 196 000 de plus qu’en 2019 !
C’est le nombre absolu de pauvres le plus élevé depuis 1996, date à laquelle commence la série statistique de l’Insee. Il n’y a jamais eu autant de pauvres en France depuis 25 ans.De plus en plus nombreux et... de plus en plus pauvres
En 2021 on passe de 13,6 % de la population à 14,5 %. Le ministère des Solidarités tente de cacher la situation, en appelant à « remettre en perspective » cette hausse du taux de pauvreté et en soulignant que cela traduisait « un retour à la situation d’avant la crise sanitaire ». Faux, la moitié des personnes en situation de pauvreté ont un niveau de vie inférieur à 924 euros par mois, soit 20,2 % de moins que le seuil de pauvreté.Des riches plus richesLe niveau de vie de la moitié des Français a reculé en 2021. Une baisse plus prononcée pour les 20 % des ménages les plus modestes.
L’autre moitié de la population voit son niveau de vie augmenter, particulièrement chez les plus aisés : le niveau de vie du huitième décile augmente de 1,6 % et celui du neuvième de 1,1 %. « Le niveau de vie plancher des 5 % des ménages les plus aisés (95e centile) augmente de 5,6 % avant redistribution et de 4,5 % après redistribution (prenant notamment en compte les impôts et contributions sociales) », détaille l’Insee. Leurs salaires sont repartis à la hausse, mais aussi les revenus qu’ils tirent de leur patrimoine, grâce aux dividendes. des inégalités
Double peine pour les chômeurs
Cela ne devrait pas s’arranger en 2022, ni en 2023. En cause l’inflation, la réforme punitive de l’assurance chômage entrée en vigueur à partir d’octobre 2021, puis de celle qui est appliquée depuis février 2023, réduisant d’un quart la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

[...]

La suite ci-dessous :

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13 octobre 2022 4 13 /10 /octobre /2022 00:29
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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 16:11

La prochaine édition de Ruptures sortira des presses le 21 septembre

Au sommaire :

l’éditorial qui pointe la triple responsabilité de l’UE dans la flambée des prix de l’énergie – déréglementation, taxation du carbone, sanctions anti-russes – alors que les élites européennes s’inquiètent de la « lassitude » des peuples dont certains commencent à rejeter la « sobriété » imposée

un tour d’Europe des dégâts de la crise de l’énergie, et de la contestation populaire des sanctions qui alimentent massivement cette crise

– un point sur le resserrement des liens entre Bruxelles et Kiev : tandis que l’UE projette de chapeauter la formation des militaires ukrainiens, les « réformes » battent leur plein dans le pays en guerre, parmi lesquelles la quasi-abolition du code du travail

une analyse des « remèdes » que Bruxelles prévoit face à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité au sein de l’UE, notamment la réduction de la consommation, tandis que d’innombrables PME sont menacées de faillite, et que les exportations de gaz US explosent

– un point sur la situation politique au Royaume-Uni avec l’arrivée d’Elizabeth Truss à la place de Boris Johnson après que celui-ci eut été éjecté par ses adversaires internes, notamment les ultra-libéraux qui combattaient la perspective d’investissements publics

– une analyse des élections du 11 septembre en Suède où le bloc de droite va tenter de former un gouvernement qui succède au cabinet social-démocrate, en espérant l’appui du grand gagnant du scrutin, les sulfureux Démocrates de Suède

Voir sur le site de Ruptures :

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 10:15
L’UE et le gouvernement font flamber les prix de l’énergie !

Tant qu’il y a du profit et du super profit à engranger, y’a de la vie ! Pour les bénéficiaires bien sûr ! Ils ne sont qu’une poignée dans le monde mais leur pouvoir a été propulsé et démultiplié grâce à des alliés de poids, en premier desquels figure l’Union européenne. Cet organisme supranational tient d’une main de fer les rênes du règne néolibéral sur les 27 pays qu’elle soumet sans vergogne. Une Union européenne qui manie avec succès (jusqu’alors) le chaud et le froid, le double discours. Une Union européenne qui agit cependant au nom d’une seule foi, avec ardeur : la mise en concurrence des activités de tous les secteurs, la mise sur le marché de toutes les activités. La production et la distribution de l’électricité ne lui ont pas échappées. Au nom de la rupture avec les « monopoles » (publics), l’Union européenne a brisé, entre autres, le service public de l’énergie français. Bien sûr cela ne s’est pas fait en un jour. L’UE maîtrise aussi le temps à moyen terme. Ainsi, après des années de déclarations, de pilonnage médiatique, de directives, de traités de libre-échange, l’UE a sacrifié EDF. Ses arguments ? Les mêmes que pour France Télécom ou La Poste : la concurrence est une « valeur » de l’UE, l’européanisation engendrera une baisse des prix pour les consommateurs… Plouf ! Le bec dans l’eau ! La vérité des prix est là, désormais bien nette, bien claire, dramatique et mortifère : les marchés dictent les prix, investissent, spéculent, se font un pognon de dingue, quitte à mettre en péril les conditions de vie de millions de personnes et déstabiliser les activités des entreprises de production. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi les gouvernements successifs français ont-ils accepté de tuer EDF, un grand service public de l’énergie profitable et efficace ? N’ont-ils qu’un petit pois dans le cerveau ? Sont-ils à ce point frappés de débilité, de cécité ? Ou sont-ils complices, responsables et coupables ?

[...]

La suite sur le site du Pardem :

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4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 06:17
Production agricole et spéculation

Production agricole et spéculation

Légendes pour le graphique:
Production de céréales (milliards de tonnes): bleu
Indice des prix alimentaires: orange
Indice des prix des céréales: vert
Rapport stocks/utilisation: mauve
Source : FAO, FAO – Les données pour 2021/22 sont des estimations

Le problème tient en grande partie à la spéculation : Les données désormais disponibles montrent que la crise actuelle des prix des denrées alimentaires n’a pas commencé avec la guerre en Ukraine, mais qu’elle résulte de tout un ensemble de problèmes. Parmi ceux-ci, figurent la pandémie de Covid-19 (avec les perturbations qu’elle a entraînées et continue d’entraîner dans les chaînes d’approvisionnement internationales), la crise climatique et la spéculation sur les marchés financiers. Le graphique 1 montre très clairement que la hausse des prix alimentaires est déconnectée de la production et de l’offre, qui sont stables.

Pénurie alimentaire ou  spéculation  ?
De crise alimentaire en crise alimentaire
 
Quand est-ce que ceux et celles qui occupent des espaces de « pouvoir » comprendront correctement le message ? Alors que le monde est confronté à une crise alimentaire qui ne cesse de s’aggraver – la troisième en 15 ans, selon les experts – on pourrait penser que la réunion d’un grand nombre de gouvernements, comme celle à laquelle nous avons assisté lors de la conférence « S’unir pour la sécurité alimentaire mondiale » qui s’est tenue à Berlin fin juin, se traduirait par des mesures fortes et judicieuses. Mais non. Au lieu de cela, la rencontre a abouti à quelques nouvelles coalitions, un peu plus d’argent sur la table et essentiellement les mêmes mesures que d’habitude. On est bien loin de ce qui serait nécessaire pour surmonter la crise.
 
Ces dernières semaines, de nombreuses nouvelles données et analyses ont été publiées, qui nous permettent de mieux comprendre ce qui se passe et la façon dont nous pourrions y faire face. Voici quelques éléments clés que nous avons appris.
 
Nous sommes confrontés à une crise des prix, pas à une pénurie alimentaire : Les prix des denrées alimentaires ont augmenté partout dans le monde en même temps que les coûts de l’énergie, et en partie à cause d’eux. Ce sont les pauvres et les personnes vulnérables qui souffrent le plus de ces hausses de prix. Mais il n’y a pas pénurie alimentaire. Certains pays, comme la Chine ou l’Inde, disposent d’importantes réserves alimentaires dans le cadre d’une stratégie de sécurité alimentaire – et ils devraient être autorisés à le faire, malgré les débats en cours à l’Organisation mondiale du commerce sur la question de savoir si et comment les réserves alimentaires et les interdictions d’exportation faussent les échanges. Mais nos systèmes alimentaires de plus en plus industrialisés ont un impact global, entraînant surproduction, spécialisation et un énorme gaspillage. Environ 60 % du blé produit en Europe est destiné à l’alimentation animale, tandis que 40 % du maïs cultivé aux États-Unis est transformé en carburant pour les voitures. Au niveau mondial, 80 % de la récolte mondiale de soja sert chaque année à l’alimentation animale tandis que 23 % de l’huile de palme mondiale est transformée en diesel. Des pays comme le Vietnam, le Pérou, la Côte d’Ivoire et le Kenya consacrent une quantité considérable de ressources à la culture et à l’exportation de produits agricoles qui ne sont pas essentiels, comme le café, les asperges, le cacao et les fleurs. Pendant ce temps, un nombre incalculable d’hectares dans le monde sont utilisés pour des cultures destinées à la production d’une malbouffe transformée totalement dépourvue de nutriments. Globalement, la production est suffisante. Mais nous sommes effectivement confrontés à des prix élevés, ainsi qu’à des problèmes de main-d’œuvre et de distribution. [...]
 
Lire l'intégralité ici : https://grain.org/e/6864
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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 16:29
Depuis samedi 20 février, 16 opérations coup de poing ont été menées par des agriculteurs devant des grandes surfaces en Seine-Maritime, la dernière en date, mardi 23 février 2021 à Gournay-en-Bray. (©DR)

Depuis samedi 20 février, 16 opérations coup de poing ont été menées par des agriculteurs devant des grandes surfaces en Seine-Maritime, la dernière en date, mardi 23 février 2021 à Gournay-en-Bray. (©DR)

« Le ras-le-bol est bien là, et si rien ne bouge d’ici le 1er mars, d’autres opérations coup de poing auront lieu ».  Justin Lemaitre est le secrétaire général du syndicat Les Jeunes Agriculteurs de Seine-Maritime. Depuis samedi 20 février, 16 actions ont été menées par le syndicat devant des grandes surfaces du département. Dernière en date, celle de mardi 23 février 2021 à Gournay-en-Bray, avec des pneus empêchant l’accès aux chariots. En cause, les négociations commerciales entre les transformateurs et les distributeurs, qui se déroulent en ce moment et jusqu’au 1er mars, dans une ambiance très tendue.[...]

La suite ci-dessous :

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