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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 17:08
Karim Ahmad Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, en visite à Kiev et dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine, 14 avril 2022. SERGII KHARCHENKO / NURPHOTO VIA GETTY IMAGES

Karim Ahmad Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, en visite à Kiev et dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine, 14 avril 2022. SERGII KHARCHENKO / NURPHOTO VIA GETTY IMAGES

Les États-Unis se félicitent des charges qui pèsent contre Poutine, mais font pression sur la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains.

 

Le 17 mars, un peu plus d’un an après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Karim Khan, procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé que la Chambre préliminaire (CP) avait délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine en raison des crimes de guerre qu’il a commis en Ukraine. La CP a également délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l’enfant au sein du cabinet du président de la Fédération de Russie, pour les mêmes crimes de guerre.

Alors que les États-Unis applaudissent le mandat d’arrêt contre Poutine, ils ont fait pression sur la CPI afin qu’elle s’abstienne de poursuivre les Israéliens et les Américains. Il y a, de la part de la CPI, deux poids, deux mesures concernant les situations respectives de l’Ukraine et de la Palestine. Cela est dû en grande partie à la coercition politique exercée par les États-Unis, qui ne sont même pas signataires de la Convention de Rome relative à la CPI.

La CP a confirmé qu’il existe des « motifs raisonnables » de penser que Poutine et Lvova-Belova ont illégalement déporté et déplacé « au moins des centaines » d’enfants ukrainiens depuis les régions occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie, en violation des articles 8(2)(a)(vii) et 8(2)(b)(viii) du Statut de Rome.

Khan avait ouvert une enquête sur la situation en Ukraine le 28 février 2022, estimant qu’il existait « des éléments permettant raisonnablement de penser que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés ont été commis en Ukraine ». Les mandats d’arrêt ont été délivrés un an plus tard, ce qui correspond à la vitesse de l’éclair s’agissant de la CPI.

Cela contraste avec la façon dont la CPI mène l’enquête relative aux crimes de guerre perpétrés en Palestine.

Après sept ans d’enquête sur les crimes de guerre israéliens, toujours pas d’inculpation

[...]

La suite sur le site "Les Crises" :

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3 mars 2022 4 03 /03 /mars /2022 14:16

Dmytro Iaroch

Quand j’ai entendu Poutine nous parler de dénazification de l’Ukraine, j’ai cru qu’il s’agissait d’une opération de manipulation de l’opinion russe visant à resserrer les rangs derrière l’agression entreprise contre l’Ukraine.

Ce que réclame l’ours russe, c’est l’arrestation des ultranationalistes ukrainiens ainsi que la dissolution du bataillon Azov – financé à ses débuts par les États-Unis – connu pour ses exactions anti-russes. Poutine  demande également d’enlever tous les noms de rue et les monuments à la gloire des collaborateurs ukrainiens des nazis durant la Seconde Guerre mondiale, à l’image de Stepan Bandera. Le passé nazi de l’Ukraine a resurgi sur la place Maïdan en 2014 avec le Secteur droit dirigé à l’époque par Dmytro Iaroch, participant depuis à la guerre du Donbass aux côtés de l’armée ukrainienne. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky aurait nommé Iaroch  comme conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valeri Zaloujny. L’information reste à vérifier. Et ce serait là une énorme bévue !

[...]

La suite ci-dessous :

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2 mars 2022 3 02 /03 /mars /2022 15:24

Peu de chose dans cette intervention de F Roussel sur les raisons qui ont poussé à en arriver là.  C'est un choix.  Mais cela contribue à obscurcir les responsabilités de l'OTAN, des Etats-Unis.  Les décisions de Trump concernant le retrait des USA de deux traités sont particulièrement lourds de conséquences.  Il s'agit du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), abandonné en 2019 et le  traité « Ciels ouverts », signé en 1992 et entré en vigueur en 2002.  Il permettait l’ouverture de l’espace aérien à des vols de reconnaissance mutuels, après notification des plans de vols dans un délai relativement court. Les Etats européens membres de l'OTAN ont été mis devant le fait accompli.  Ils sont cependant restés particulièrement silencieux à cet égard. 

YG

Notre responsabilité est immense.

Une guerre se déroule en Europe.

Au nom du groupe communiste et GDR, je tiens à exprimer toute notre solidarité et notre soutien au peuple ukrainien, plongé dans une souffrance indicible depuis jeudi dernier.

C’est d’abord à lui, à toutes ces femmes, ces hommes, ces enfants exposés au feu des bombes, à ces familles entières contraintes à l’exil, que nous pensons en tout premier lieu.

Nous sommes à leurs côtés. La France est à leurs côtés.

Je souhaite à cet égard que nous puissions nous organiser collectivement pour accueillir dans chaque commune de France des familles, des réfugié·e·s ukrainien·ne·s, et que chaque pays de l’Union européenne prenne ainsi sa part et fasse vivre pleinement le droit d’asile.

Je veux dire aussi ma condamnation la plus ferme et la plus implacable du choix des armes et du sang par le président russe.

Vladimir Poutine, l’irresponsable, l’autoritaire, le va-t-en-guerre, qui distille depuis des années le poison du nationalisme, qui s’appuie sur ses amis d’extrême droite partout en Europe.

Poutine, qui s’apprête à sacrifier les peuples.

Le peuple ukrainien d’abord, mais aussi le peuple russe qui aura à souffrir durement des graves conséquences de ce conflit.

Lui qui a déjà semé dans son pays la pauvreté, les inégalités et la violence.

Lui encore qui brandit la menace de l’arme nucléaire, faisant fi des tragiques événements que furent Hiroshima et Nagasaki.

Le président russe met en péril, l’avenir de l’humanité, l’avenir de nos enfants, avec cette froideur et ce cynisme qui caractérisent les régimes autoritaires.

Il ne trouvera dans cette guerre que la désolation pour son peuple, l’effondrement pour son économie et le déshonneur pour son régime.

Oui, la France et tous les pays mobilisés aujourd’hui, en Europe et dans le monde, doivent prendre des sanctions politiques, diplomatiques et économiques fortes afin de contraindre le président russe au cessez-le-feu, à s’asseoir à la table des négociations et à mettre un terme à son offensive.

Bravo aux mondes du sport et de la culture qui y prennent aussi toute leur part.

L’union des nations, la force des peuples unanimes, le poids des sanctions doivent permettre d'obtenir un cessez-le-feu immédiat !

Aucun pays, aucune nation ne peut accepter que le droit international, que l’intégrité territoriale d’un État soient à ce point violés, bafoués.

Et nous serons d’autant plus unis à faire respecter le droit international que nous nous battrons à le faire respecter partout, pour tous les peuples. C’est aussi la condition de l’union des nations contre Poutine.

Bien sûr, nous pourrons toujours débattre de ce qui a précédé ce conflit, de l’obstination de ces 30 dernières années de la part États-Unis et de certains membres de l’Otan à toujours vouloir implanter de nouvelles bases aux portes de la Russie.

Mais aujourd’hui le débat n’est pas là.

En revanche, le danger de voir ce conflit s’élargir et s’étendre est réel.

Car la réalité de cette guerre, c’est qu’elle fait peser le risque d’une guerre mondiale.

Je veux plus que jamais rappeler que, face aux armes et au risque d’un embrasement généralisé du conflit, nous devons donner toute sa force à la diplomatie, à la force du dialogue et à la construction d’un rapport de force politique et économique nous permettant d’éviter un engrenage fatal.

La France doit tout mettre en œuvre pour éviter l’embrasement, pour éviter que l’Otan participe à cette guerre, car les conséquences en seraient en terrifiantes.

Notre histoire, celle de l’humanité, s’illustre malheureusement d’engrenages guerriers menant au pire.

Gardons-les en mémoire pour qu’ils ne se répètent jamais.

N’oublions jamais les 80 millions de morts des deux premières guerres mondiales et les sacrifices de plusieurs générations.

Ce 21e siècle est encore plus dangereux, plus dévastateur. Car à la menace d’une guerre mondiale, s’ajoute celle de l’utilisation de l’arme nucléaire.

Alors, de tout notre cœur, forts de cette histoire que nous portons en nous, au nom de ces hommes et ces femmes qui ont tout fait pour empêcher les escalades guerrières au siècle passé ; au nom de ces députés comme Jaurès, bien seul ici à défendre la Paix, faisons tout, pour ne pas ajouter la guerre à la guerre.

La course aux armements engagée au cours de ces dernières années par les grandes puissances fait peser sur le monde, sur les peuples, sur la jeunesse, la menace d’une destruction à grande échelle.

Alors oui, la France a un rôle important à jouer.

Les décisions qui seront prises dans les heures, dans les jours qui viennent seront capitales, afin d’éviter l’escalade du conflit, l’escalade guerrière qui, à un moment donné, peut finir en spirale infernale que personne ne pourra plus arrêter. Rappelons-nous qu’il est impossible de prévoir l’issue d’un conflit armé.

Les seules certitudes sont la destruction, le chaos et les victimes civiles et militaires.

Gardons-nous, gardons-nous toujours, des surenchères démagogiques et des postures de va-t-en-guerre.

C’est pourquoi, je demande que le Parlement puisse se prononcer à chaque étape sur la parole et les décisions de la France face à cette guerre.

Car c’est par la démocratie que l’on peut le mieux déjouer les menaces qui pèsent sur elle.

Oui, dans cette situation, la France a une grande responsabilité pour la paix.

Oui, pour la paix.

Quand la France, au nom même de son histoire, parle pour la paix, elle parle d’une voix forte et juste.

Quand la France refuse les logiques de blocs, quand elle affirme sa pleine indépendance pour dire le droit et la justice, elle est entendue des peuples du monde.

Oui, comme beaucoup le disent : « La solution à ce drame ne sera pas militaire ».

La France doit dire haut et fort que sa priorité est l’établissement d’un cessez-le-feu.

Que les armes se taisent !

La France doit mettre toute son énergie, toute sa tradition à la recherche d’une solution diplomatique, politique, qu’elle apportera toute sa solidarité au peuple ukrainien.

L’urgence, c’est de tout mettre en œuvre pour obtenir un cessez-le-feu et ouvrir des négociations !

C’est bien sûr l’intérêt du peuple ukrainien.

C’est aussi l’intérêt du peuple russe avec qui nous ne voulons pas la guerre ! Et c’est celui de tous les peuples d’Europe.

Ouvrir tous les espaces de dialogue possibles, mettre en œuvre toutes les pressions, les sanctions possibles pour obtenir ce cessez- le-feu, la protection des Ukrainien·ne·s et le retrait des troupes russes d’Ukraine.

Nous pouvons jouer ce rôle, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, pour proposer que les Nations unies relancent le processus réunissant l’ensemble des États européens, avec l’Ukraine et la Russie.

Parmi toutes les pressions à exercer, il y a celles, claires, fortes venant des peuples, unis, solidaires, exprimant leur solidarité et appelant à la paix.

Notre peuple, avec tous les autres peuples du monde doit se lever, uni dans sa grande diversité, tendre la main aux pacifistes russes, soutenir le peuple ukrainien et faire entendre cette voix forte et symbolique des travailleurs, des jeunes, des familles unis pour la paix.

Oui, c’est aux peuples de se faire entendre, car ce sont eux qui sont en première ligne, eux qui sont toujours les victimes des logiques de force et des logiques guerrières.

Nous devons aussi être intraitables contre tous les profiteurs qui abusent cyniquement de ce conflit en rendant la vie toujours plus chère par la spéculation sur le gaz, sur le pétrole, sur le blé.

Enfin, et je tenais à le dire ici aussi, que l’heure est suffisamment grave pour qu’elle ne laisse aucune place aux polémiques, aux querelles stériles.

Pour notre part, pour ma part, je n’y participerai pas.

Nous apporterons notre contribution, nous ferons entendre notre voix en faveur de la paix et pour l’unité des Français·es pour la paix.

Nous serons toujours de celles et ceux qui choisirons la paix et l’espoir de la Paix car, comme l’écrivait Aragon,

« il faut continuer de croire qu’il fera beau quand il pleut. »

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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 15:01
 Crédit Photo:  « Maudite soit la guerre » : le monument aux morts de Gentioux, dans la Creuse.

Crédit Photo: « Maudite soit la guerre » : le monument aux morts de Gentioux, dans la Creuse.

Lu sur "Faire vivre le PCF"

Comment arrêter la guerre ?

La guerre d’Ukraine n’a pas commencé le 24 février

La tendance belliciste qui peut entraîner le monde vers sa destruction vient de connaître une brutale accélération. Les principes de prudences qui réfrénaient depuis la fin de la seconde guerre mondiale et au long de la guerre froide l’affrontement militaire des puissances sur le sol européen, ont un à un été bafoué, après la chute de l’union soviétique. L’OTAN a commencé en 1999 en bombardant Belgrade pendant deux mois pour imposer l’indépendance du Kosovo. Depuis, les jeux de guerres et les alliances sans principes ont repris comme en 14 dans un monde tiraillé par les rivalités entres puissances émergentes et puissances installées.

Le président Vladimir Poutine et son gouvernement, emporté par cette dynamique mortifère, ont choisi de tenter un coup de poker dangereux d’abord en essayant de jouer la carte du bluff pour obtenir des concessions de leurs adversaires puis en entrant en Ukraine. Nous condamnons fermement cette décision dont personne ne peut prédire le coût humain, ni si la réaction en chaîne qui peut en découler peut être maîtrisée, même par ses propres initiateurs.

il est urgent de trouver les conditions d’un cessez-le feu et d’ouvrir de vraies négociations sur la sécurité de tous et la paix en Europe !

Mais la guerre en Ukraine n’a pas commencé le 24 février par l’entrée de troupes russes. Depuis des années, les bombardements n’ont pas cessé sur le Donbass. Les affrontements entre forces séparatistes et armée de Kiev ont fait 14 000 morts depuis 2014. L’incapacité des dirigeants du monde à construire la paix n’est pas due à la folie de l’un ou des autres, mais aux enjeux géopolitiques, notamment du gaz, qui sont les vraies motivations de la guerre. Les nationalismes de chaque coté sont utilisés au service de ces intérêts économiques.

La démocratie en Ukraine n’a pas commencé en 2014. Des oligarques soutenues par les USA ont remplacés d’autres oligarques soutenus par la Russie en utilisant un mouvement social fortement organisé par des milices ouvertement néonazies. La secrétaire US interrogée sur place sur les risques pour l’Europe avait répondu brutalement "Fuck UE". Depuis, l’Ukraine s’enfonce dans la corruption et l’appauvrissement. L’émigration se poursuit. Le pays a perdu 10 millions d’habitants (22%) depuis son indépendance en 1991, un million depuis 2014.

La paix mondiale n’est pas menacée depuis des années par le nationalisme russe, mais par les guerres et interventions militaires aux dizaines de milliers de victimes conduites notamment dans le moyen-orient par les USA qui représentent à eux seul la moitié des dépenses militaires mondiales.

La guerre ne finira pas en Ukraine sans faire reculer l’affrontement géopolitique généralisé organisé par les USA, sans remettre en cause la croissance des dépenses militaires poussée par les USA, sans mettre en œuvre le traité sur l’interdiction des armes nucléaires, sans remettre en cause l’OTAN et redonner à l’ONU un rôle prépondérant sur toutes les alliances militaires.

La démocratie ne se construira pas en Ukraine comme en Russie sur un modèle occidental finissant, dominé par l’argent et les plus riches, les populismes les plus vils, une médiatisation outrancière qui construit des fractures béantes entre citoyens. La démocratie doit être réinventée à l’Est comme à l’Ouest, d’abord en affirmant la souveraineté nécessaire des peuples, leur droit à l’indépendance politique et économique, en refusant que les intérêts privés des multinationales pèsent sur le droit des acteurs sociaux à organiser la société, à construire leur histoire démocratique comme ils l’entendent.

Reconstruire un mouvement mondial pour la paix est une urgence, un mouvement qui dénonce toutes les guerres, celles des USA sur toute la planète, de la France en Afrique. Les guerres ne sont motivées que par les enjeux économiques de l’accès aux ressources naturelles. Comme disait Jaurès, le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage. On ne peut défendre la paix en s’installant dans les valises médiatiques des armées occidentales, en reprenant leurs justifications mensongères. Ils nous ont menti pour bombarder Belgrade, l’Irak, la Libye. Nous n’acceptons plus un récit occidental au service de la militarisation de la planète.

La solidarité internationale entre les peuples exige d’affronter le capitalisme dans chaque pays et les logiques impérialistes.

Le peuple ukrainien comme le peuple russe ont besoin de notre solidarité. Elle commence par agir contre notre propre gouvernement pour refuser toute vente d’armes, en finir avec les interventions "extérieures", sortir de l’OTAN et imposer le droit de l’ONU sur toute alliance militaire.

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26 février 2022 6 26 /02 /février /2022 17:47

Retour sur l'historique de la création des Républiques du Donbass et la reconnaissance de celles-ci par Poutine juste avant l'intervention militaire en Ukraine ...

 

Depuis 2014 il y a deux républiques qui ont fait sécession de l’Ukraine : la République Populaire de Donetsk et la République Populaire de Lougansk.

Depuis 2014 il y a deux républiques qui ont fait sécession de l’Ukraine : la République Populaire de Donetsk et la République Populaire de Lougansk.

Nouveau rebondissement dans la crise ukrainienne. Lundi, Vladimir Poutine a reconnu officiellement l’indépendance des deux républiques séparatistes prorusses dans le Donbass.  Maître de conférence à l’INALCO et spécialiste de l’Europe de l’Est, Bruno Drewski nous éclaire sur les fondements de cette ultime manœuvre et ses conséquences.

 

Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il reconnu l’indépendance des deux républiques séparatistes dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine?

La raison la plus importante n’est pas forcément celle qui retient l’attention des Occidentaux. Poutine était obligé d’intervenir de la sorte à cause la pression de son opinion publique qui ne peut pas tolérer qu’une masse de Russes soit bombardée. Car c’est bien ce qui se passait au Donbass avant même cette reconnaissance et la crise actuelle qui n’a fait qu’exacerber les tensions.

La population du Donbass est bombardée en fait par intermittence depuis 2014. Il y a des groupes armés ukrainiens qui bombardent, ce n’est pas forcément l’armée ukrainienne directement, mais plus souvent des groupes fascisants qui sont rattachés à l’armée. Il y a eu des milliers de victimes civiles depuis 2014. Dans ce contexte, on peut certes d’un point de vue légal préférer la position de la Chine au Conseil de Sécurité lundi. D’un côté, elle soutient la Russie contre la pression de l’OTAN, mais de l’autre, elle n’accepte pas le principe de remise en cause de l’intégrité territoriale des États existants, donc de l’Ukraine, comme ce fut le cas avec le Kosovo de la part de l’OTAN puis aujourd’hui du Donbass de la part de la Russie. Mais, à Moscou, la pression populaire russe, et celle des militaires aussi, est trop forte pour que Poutine puisse suivre cette ligne purement diplomatique.

[...]

La suite ci-dessous :

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24 janvier 2022 1 24 /01 /janvier /2022 14:37
1 - 2016 - Avant le sommet de l'OTAN - L’USS Porter (DDG-78) en mer Noire  2 - 2018 - Vols de reconnaissance US-Otan près de bases russes et de Kaliningrad1 - 2016 - Avant le sommet de l'OTAN - L’USS Porter (DDG-78) en mer Noire  2 - 2018 - Vols de reconnaissance US-Otan près de bases russes et de Kaliningrad

1 - 2016 - Avant le sommet de l'OTAN - L’USS Porter (DDG-78) en mer Noire 2 - 2018 - Vols de reconnaissance US-Otan près de bases russes et de Kaliningrad

Vladimir Poutine :

"Déployons-nous des missiles près de la frontière américaine ? Non"

"Que diraient les Américains si nous déployions des missiles à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis ?"

" Je pense que c'est clair comme le jour.  Nous voulons assurer notre sécurité"

 

Dans cet interview, le président russe a le mérite de poser clairement les choix qui sont sur la table, la Russie est chez elle, elle ne menace personne mais ce sont les américains et l’OTAN qui installent des missiles à ses frontières. Comment à partir de tels faits peut-on laisser entériner l’idée que ce seraient les Russes, voire les Chinois, qui menaceraient l’OTAN et la délicieuse petite UKRAINE ou Pologne ? Il sera difficile longtemps de feindre d’ignorer une telle réalité alors qu’elle a déjà un tel coût et entraine des formes de fascisation… est-il normal qu’en France on accepte de laisser le soin à l’UE ou à un président qui ne rend aucun compte aux citoyens d’analyser de tels dangers ? C’est irresponsable.

(note de Danielle BLEITRACH dans histoire et societe)

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1 décembre 2021 3 01 /12 /décembre /2021 05:06

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

Recherche en ligne sur les articles de la presse occidentale portant sur ce sujet.  Quasiment le néant, hormis cet article sur europe1.fr.

Mais beaucoup d'articles sur des troupes russes qui seraient massées le long de la frontière sur ... le sol russe.

Ce qui n'est pas le cas de l'espace aérien dans lequel opèrent les bombardiers américains.

YG

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4 novembre 2021 4 04 /11 /novembre /2021 05:22

Cet article est reposté depuis bx-moscou : août..

Octobre 1917 : comment en parler ?

Publié le par Boyer Jakline

La Révolution est honorée le 7 novembre.  Par le KPRF et la population qui n’accepte pas la nouvelle Russie et ses très vieilles recettes "libérales", soit un retour musclé du capitalisme. 

Or, le sujet est brûlant : lors de sa dernière intervention au Forum annuel de Valdaï, Vladimir Poutine est allé très loin dans sa condamnation de la révolution autour du thème " créer un homme nouveau". D’une rare virulence.  Sans s’embarrasser de nuances. S’exprimant sur les théories du genre, la possibilité que certains pays occidentaux donneraient aux enfants de choisir leur sexe,  il n’a pas hésité à employer l’expression " crime contre l'humanité". Et a  revendiqué un conservatisme sain. Ce qu'il dit par ailleurs ne manque pas de pertinence.  Ou ses mots sur le "racisme inversé".

Lire la suite sur le blog de Jakline Boyer :

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3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 00:22
Si Assange s’appelait Navalny

par Serge Halimi & Pierre Rimbert

 

Le gouvernement des États-Unis ayant fait appel d’une décision judiciaire britannique qui, en janvier dernier, a refusé l’extradition de Julian Assange vers une prison américaine où il risque plusieurs dizaines d’années de détention, les juges britanniques doivent ces jours-ci confirmer leur décision. S’ils le font, Assange ne pourra plus être extradé… sauf en cas de nouveau mandat d’arrêt américain. Depuis près de dix ans, le lanceur d’alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l’information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s’il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui.

Si Assange s’appelait Navalny

En mars 2017, M. Julian Assange achève sa cinquième année de réclusion dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Les dirigeants de la Central Intelligence Agency (CIA) sont résolus à s’emparer de lui et envisagent de le tuer : WikiLeaks, que M. Assange a cofondé, vient de révéler quels outils la CIA utilise pour espionner les appareils électroniques. La fuite est décisive. Les dirigeants de l’agence songent d’abord à l’enlèvement du coupable.

Mais violer l’intégrité de l’ambassade équatorienne pour se saisir d’un citoyen australien réfugié à Londres serait diplomatiquement délicat. Puis ils se persuadent que M. Assange s’apprête à fuir en Russie, avec la complicité de l’Équateur et du Kremlin. Ils élaborent alors des plans encore plus rocambolesques :

[...]

La suite sur le site de l'ANC  et celui du Monde diplomatique :

https://www.monde-diplomatique.fr/2...

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1 novembre 2021 1 01 /11 /novembre /2021 16:16

Cet article est reposté depuis Ça n'empêche pas Nicolas.

A Moscou, le 16 avril 2021. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

A Moscou, le 16 avril 2021. KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP

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