
Éric Bocquet intervenait dans le débat sur la moralisation de la vie publique.
Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
RT
L'initiative a de quoi surprendre. Le 31 juillet, LREM va lancer un «cahier d'été», avec poster à colorier et test de personnalité. «Parce que c'est l'été», explique le parti présidentiel. Sur la toile les détournements foisonnent déjà.
Le parti de la majorité présidentielle innove. Pendant que le gouvernement planche sur la réforme du code du Travail, La République en marche (LREM) a décidé de sortir un «cahier d'été», le 31 juillet selon France info.
Inspiré des célèbres cahiers de vacances, il offrira la possibilité de ne pas rompre avec la politique pendant la période estivale. S'il ne permettra pas vraiment de se tenir au fait de l'action gouvernementale, il inclut en revanche... un poster à colorier. Privilégiés, les adhérents pourront en outre passer un test de personnalité qui leur est spécialement dévolu, afin de définir quel type d'engagés ils sont.
Mais que les simples sympathisants LREM – et les autres – se rassurent. Avec le quizz «Parles-tu "Macron" ?», il leur sera possible d'évaluer leurs connaissances des expressions utilisées par le président de la République. Carabistouille, bovarysme, président jupitérien et bien sûr la fameuse poudre de perlimpinpin n'auront ainsi plus de secrets pour eux.
L'initiative a de quoi surprendre, mais les première lignes de l'édito apportent une explication lumineuse : «Pourquoi un cahier d’été ? Parce que c’est l’été.» Au micro de France info, l'illustrateur du cahier n'a pas caché son enthousiasme, estimant que c'était «vraiment cool de travailler sur ce projet». Selon lui, LREM voulait «de la qualité et quelque chose de légèrement décalé».
Lire la suite sur le site de RT:
– D’abord, expliquez-nous ce qu’est ce « verrou de Bercy ».
« C’est une mesure qui a été mise en place peu de temps après la création de l’impôt sur le revenu, au début du siècle dernier, afin de protéger le citoyen des excès de l’administration en termes de contrôles. Avec le recul, c’est étonnant ! Mais soyons francs : il y a dix ans, personne n’en entendait parler. Moi, j’ai découvert cela en arrivant au Sénat : c’est le ministère qui décide si on traque ou pas. Et pas la justice ! Ensuite, c’est surtout avec Cahuzac, qu’on en a beaucoup parlé. On s’est aperçu que le ministre était le seul à pouvoir décider s’il fallait qu’on le poursuive… » [...]
Lire la suite sur le site de la Voix du Nord :http://www.lavoixdunord.fr/197097/article/2017-07-26/eric-boquet-pourfendeur-encore-malheureux-du-verrou-de-bercy
Le gouvernement vient de décider de « nationaliser » les chantiers navals STX. Cette démarche peut surprendre de la part d’un gouvernement qui, jusqu’à maintenant, s’était surtout fait remarquer par des positions inspirées par le libéralisme économique le plus pur. L’objectif affiché est de «défendre les intérêts stratégiques de la France». Le gouvernement possédait jusqu’à présent 33,33% des actions. Cette détention était assortie d’un droit de préemption courant jusqu’au samedi 29 juillet. C’est ce droit que le gouvernement a décidé de faire jouer, à la suite de l’échec des négociations avec l’entreprise italienne, Fincantieri qui devait reprendre une partie du capital.
Le cas STX et le conflit Franco-Italien
L’exécutif a voulu négocier un schéma «à 50-50», équilibrant les intérêts français (l’État, l’ex-DCNS Naval Group, Bpi-France et les salariés) et italiens dans le tour de table des Chantiers de l’Atlantique, alors que le compromis initial donnait au camp italien 55 % des parts de STX France. Les causes du revirement du gouvernement français sont connues. Fincantieri est situé sur le même créneau que STX, dont il est le principal concurrent. Alors que le gouvernement présidé par M. Cazeneuve avait accepté que les italiens soient majoritaires, celui de M. Philippe, et bien entendu le Président de la République, ont fait leurs les craintes de nombreux responsables de STX que l’acheteur italien n’intervienne que pour s’assurer la maîtrise de certaines équipements de Saint-Nazaire et laisse péricliter la production sur le site. Or, le gouvernement italien a rejeté la proposition française, que ce soit par la voix du ministre du Développement économique M. Carlo Calenda, ou celle de son collègue du Trésor M. Pier Carlo Padoan.[...]
Les contradictions du gouvernement [...]
Du rôle de l’Etat dans le développement de l’industrie[...]
La suite ci-dessous :
La " nationalisation " de STX et les contradictions du gouvernement
Le gouvernement vient de décider de " nationaliser " les chantiers navals STX[1]. Cette démarche peut surprendre de la part d'un gouvernement qui, jusqu'à maintenant, s'était surtout fait remar...
Un soutien de poids pour la baisse de l'APL. La députée de l'Eure LREM Claire O'Petit sermonne les jeunes, leur demande d'arrêter de pleurer ... et leur conseille de regarder ailleurs ... En Grèce par exemple ?
La dame, au détour de cette diatribe s'en prend aux "corporations" qui freineraient tout changement ...
APL : la députée LREM Claire O'Petit demande aux jeunes "d'arrêter de pleurer"
LE SCAN POLITIQUE - Selon l'élue normande, il faut au contraire se réjouir de cette baisse de 5 euros des APL qui permettra de maintenir le versement de la prestation sur le long terme. Chroniqueuse
Baisse des aides au logement de 5 euros : "C'est un plan social contre les jeunes"
SOCIÉTÉ : COLERE - L'Unef, la Fage, les MJS... les association étudiantes déclenchent la fronde après l'annonce de la baisse des APL prévue pour la rentrée universitaire. Matignon a confirm...
Non, le contrôle drastique des chômeurs ne fait pas faire d'économies selon l'OFCE
C'était une promesse du candidat Macron : accroître les contrôles auprès des chômeurs. L'OFCE, critique, préconise plutôt de revoir le mode de calcul des indemnités. Emmanuel Macron promet ...
29 juin 2016 / Camille Martin (Reporterre)
Le maintien de l’ordre a pris en France un tour dangereux pour les libertés publiques et le droit de manifester. Animée par Reporterre, une Mission civile d’information a mené une enquête approfondie sur les dérives de l’action policière depuis le début des manifestations contre la loi travail. En voici le rapport. Il témoigne d’une dérive dangereuse pour la démocratie.
La situation devenait insupportable : manifestation après manifestation, nous observions des violences de plus en plus nombreuses de la part des forces de police, bien au-delà de ce que pourrait exiger le maintien de l’ordre. C’est pourquoi, fin avril, avec l’appui initial de plusieurs députés, nous avons lancé une Mission civile d’information sur les actions de maintien de l’ordre menées depuis le début, en mars 2016, des manifestations d’opposition à la loi sur le travail.
Ce rapport, établi par les correspondants de Reporterre à Nantes, Rennes, Toulouse et Paris, nous le présentons ce mercredi 29 juin, alors qu’à l’Assemblée nationale, une conférence de presse réunit des députés, des organisations des droits de l’homme et de la société civile, des syndicats de salariés et de policiers, pour tirer l’alarme sur la dérive dangereuse en matière de maintien de l’ordre.
La suite sur le site de "Reporterre" ici : https://reporterre.net/Violences-policieres-le-rapport-qui-dit-les-faits
jeudi 6 juillet 2017, par
Les ELECTIONS successives du printemps 2017 ont doté la France d’un Président-monarque aux allures de jeune premier, qui prétend incarner un pouvoir plus moderne. En fait, sa modernité se réduit à être encore moins représentatif des Français que le précédent ( seuls 15 pour cent des électeurs potentiels ont voté pour lui ! ). On sait seulement qu’il ne fera qu’aggraver la politique antérieure, au détriment des revenus et des droits des salariés, et qu’il poursuivra la politique extérieure belliciste au service des impérialismes états-uniens et germanique ( il nous l’a dit lors de ses premiers voyages au Mali et en Allemagne ). Il prévoit de le faire d’autant plus facilement que le système électoral français, majoritaire et monarchique de façon caricaturale, lui aura donné une majorité massive de députés alors que l’opposition est réduite à quelques élus. Des lors, la seule voie est d’animer les luttes populaires, dans la rue et les entreprises.
Lire la suite ci-dessous sur le site de l'ANC
LA MECANIQUE DES POUVOIRS EN 2017
Les ELECTIONS successives du printemps 2017 ont doté la France d'un Président-monarque aux allures de jeune premier, qui prétend incarner un pouvoir plus moderne. En fait, sa modernité se rédu...
Après quatre jours de débat, le projet de loi d'habilitation a été approuvé par 270 voix contre 50. Le parti présidentiel (LREM) ainsi que les Républicains et les "Constructifs" LR-UDI ont voté pour alors que la Nouvelle gauche (ex-PS), les Insoumis et les Communistes ont voté contre. [...]
La suite ci-dessous
Code du travail: Sans surprise, l'Assemblée autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances
Après quatre jours de débat, le projet de loi d'habilitation a été approuvé par 270 voix contre 50. Le parti présidentiel (LREM) ainsi que les Républicains et les "Constructifs" LR-UDI ont v...