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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
2 août 2023 3 02 /08 /août /2023 17:28

par Pierre Alain Millet. 

PA Millet sait de quoi il parle.  Il est 1er adjoint communiste à Vénissieux, ville d'union à majorité communiste.  Il y habite depuis fort longtemps, dans un quartier populaire. 

 

Nahel à Nanterre en 2023, après Moushin et Laramy à Villiers-le-Bel en 2007, et Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois en 2005... Comment en finir avec ces drames et les violences qui les suivent ?

La mort d’un jeune dans une intervention de police est un drame pour le jeune et la famille, mais c’est aussi une alarme pour la police et toute la société. Ce devrait être un moment de vérité pour que la justice fasse son travail, que la France se demande comment sortir de cette guerre entre une partie de la jeunesse et la police, comment sortir de ces violences contre des équipements publics, des biens privés, le plus souvent ceux d’habitants de quartiers populaires confrontés déjà aux injustices.

Des milliers d’adolescents et de jeunes des quartiers populaires ressentent à travers ce drame toute l’injustice des inégalités sociales et territoriales. Ils l’expriment dans le désordre, reproduisant ce que les médias et les réseaux leur montre, sans voir que la violence est une impasse pour les revendications.

Dans toutes les villes de France, notamment dans les quartiers populaires, des habitants inquiets observent ce qui se passe en espérant que le calme va revenir, que leurs biens et leur cadre de vie ne vont pas être dégradés, que les biens publics, équipements, mobiliers, réseaux qui sont essentiels à leur quotidien ne vont pas être brûlés.

[...]

La suite ci-dessous :

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15 juillet 2022 5 15 /07 /juillet /2022 15:43
Le 14 juillet 1953 – Paris, place de la Nation : 7 morts et 44 blessés parmi des manifestants pour la libération de l’Algérie. AFP

Le 14 juillet 1953 – Paris, place de la Nation : 7 morts et 44 blessés parmi des manifestants pour la libération de l’Algérie. AFP

Un épisode tragique de l’histoire de France. Il y a 68 ans, jour pour jour, le 14 juillet 1953, un an avant le début de la guerre d’Algérie, un drame s’est déroulé en plein Paris. A la fin d’une manifestation célébrant la Révolution française, la police parisienne assassine froidement six travailleurs algériens et un syndicaliste français, place de la Nation, alors que résonnent les slogans : « À bas le colonialisme », « Nous voulons l’indépendance ». Une cinquantaine de manifestants sont également blessés.

La suite en cliquant ci-dessous :

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16 décembre 2020 3 16 /12 /décembre /2020 06:23

Mis en ligne une première fois le 8 décembre

L'histoire de la police est éclairante pour comprendre ce qui s'y passe aujourd'hui.  Cet article y aide.

Nous vivons une séquence dans laquelle la polémique s’est déchaînée sur les violences policières. Récemment, un témoignage accablant de plus d’un journaliste infiltré dans la police a fait le buzz : https://www.lemediatv.fr/emissions/2020/le-temoignage-accablant-dun-journaliste-infiltre-2-ans-dans-la-police-6ZuUKBmyTwmRbO8ukd_78g

Extraits

"Dans sa courte histoire, moins de 80 ans, la police nationale a compté dans ses rangs des fonctionnaires attachés à la République, à ses valeurs et à ses principes, et prêts à les défendre. Ce constat est-il suffisant pour utiliser le concept de « Police Républicaine » ? La réponse est loin d’être évidente car l’histoire démontre que l’engagement républicain dans cette institution a toujours été le fait de nombreux militants certes courageux… mais minoritaires."

Naissance de la police française sous Vichy

"La police nationale est née par le décret du 14 août 1941 de « l’État français » dirigé par Philippe Pétain. Auparavant, seules existaient les polices municipales. Les trois premières années de son existence ont été corrompues par la collaboration organique avec les occupants allemands et les services nazis tels que la Gestapo ou le SD, le service de renseignement de la SS."

"Rappelons que l’opposition entre les militants républicains et ceux des milieux factieux et des ligues d’extrême-droite ne datait pas d’hier et fut une réalité structurante du combat politique dans la police dans les années 30 et sous l’occupation allemande."

"Pour faire simple, de la Libération aux années de la guerre d’Algérie, être « policier républicain » voulait dire être « policier antifasciste ». Cette opposition entre la gauche républicaine et l’extrême-droite dans le corps policier était largement admise, y compris par l’exécutif du gouvernement provisoire juste après la Libération."

Lire l'article intégral ci-dessous

 

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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 18:37
Photos glanées sur Internet : Sputniknews
Photos glanées sur Internet : Sputniknews

Photos glanées sur Internet : Sputniknews

Publié le 27 fév 2020
 

 

 
 
 
 
 
 
Depuis plusieurs années, l’arsenal répressif visant toutes formes d’expression collective n’a fait que se renforcer.

La récente loi du 10 avril 2019 « visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations » en est la parfaite illustration, celle-ci venant créer de nouvelles infractions de nature à entraver la liberté de manifester. De même, la proposition sénatoriale, à paraître dans les prochains jours, visant à renforcer la sécurité intérieure, promet de poursuivre ce mouvement de surveillance accrue au détriment de la liberté d’expression et de la liberté d’aller et venir.

Dans ce contexte, l’évolution des techniques de maintien de l'ordre, favorisant non pas la désescalade mais l'affrontement entre les manifestants et les forces de l'ordre, ne fait que poursuivre ce mouvement de tension et alimenter la crainte d’aller manifester : nassage et utilisation systématique de bombes lacrymogènes lors d'importants événements populaires essentiellement pacifiques, redéploiement des  « voltigeurs », recours à des techniques d'interpellation inappropriées, usage répété d'armes mutilantes…

Ce constat accablant est partagé par les instances européennes et internationales. Ainsi le Parlement européen, le Conseil de l’Europe et la Haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU ont de manière unanime dénoncé les atteintes excessives à la liberté de manifester, l’escalade des violences policières contre les manifestants et notamment l’usage du lanceur de balles de défense (LBD).

Malgré le rejet de notre recours visant à l’interdiction de l’usage du LBD 40 par le Conseil d’Etat le 24 juillet 2019, en tant qu’organisations syndicales attachées à la sauvegarde des libertés publiques et notamment de la liberté de manifester, il nous est apparu essentiel de continuer le combat pour qu’enfin les autorités cessent de déployer ces armes dangereuses et mutilantes.

En effet, ces armes, en provoquant des dommages irréversibles aux manifestants, portent atteinte à la liberté d’expression, de réunion et de manifestation, ainsi qu’au droit à la vie et au droit de ne pas être soumis à des traitements inhumains et dégradants.

C’est pourquoi, nos organisations ont déposé une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme le 22 janvier dernier, requête qui apparaît d’autant plus essentielle dans le contexte des mobilisations actuelles.

27 février 2020

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10 janvier 2020 5 10 /01 /janvier /2020 14:42

30 000 pour le rejet du projet dans les rues de ROUEN

Des enseignants

Des enseignants

Chapelle Darblay

Chapelle Darblay

Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés
Grève du 9 janvier - Des dizaines de milliers de manifestants en Seine-Maritime - Déterminés, vigilants, révoltés

Des avocats, des territoriaux, Renault-Cléon, des papetiers avec notamment les salariés de Chapelle-Darblay qu'UPM s'apprête à envoyer au chômage avant l'âge de la retraite, des salariés de la Chimie, de la santé, d'EDF, beaucoup, beaucoup d'enseignants,  et bien sûr les cheminots en lutte continue depuis plus d'un mois, la CGT nombreuse, la FSU, FO, SUD, la CFE-CGC,   curieusement une brochette de CFDT venus de Renault-Cléon, des gilets jaunes ...

Beaucoup de monde donc pour cette manif du 9 janvier.  10 000 selon la police, ça fait, d'après l'expérience, plus de 20 000 sur les pavés de Rouen.

Et une provocation policière que Paris-Normandie qualifie d'" affrontements avec les forces de l’ordre".  J'ai vu les policiers entrer dans la manif à la hauteur de la rue Jeanne d'Arc.  Sans raison aucune.  Les slogans étaient vigoureux, agressifs à l'égard du gouvernement et du patronat.  Normal quand ça fait 30 ans qu'on vit des contre-réformes contre les salariés, en faveur des plus grandes entreprises.  Les manifestants étaient en colère mais défilaient dans le calme.  C'est au niveau du cortège des gilets jaunes qu'ils sont entrés bottés, casqués, dans leur uniforme de Robocop et ont ciblé quelques manifestants ni casqués, ni cagoulés, ni protégés par un masque.  Ils ont matraqué sans retenue puis ils ont envoyé des gaz lacrymogènes ...

Un manifestant blessé / © Stéphane L'Hôte/France Télévisions

Pour les policiers, ce manifestant de 61 ans était sûrement un danger pour la sécurité publique ... Visiblement il n'était pas casqué comme ses agresseurs.

Le sang froid des manifestants a permis que tout rentre dans l'ordre.  la provocation a fait long feu.  Le prétexte donné a posteriori : un tag ... Et pour un tag allégué par la police, deux blessés et une garde à vue.  Il y a longtemps que les forces de police ne sont plus des gardiens de la paix mais les forces de l'ordre dominant.  Mais qui a donné l'ordre ?

Reste que c'était une très belle manif.  Combative.  Et même si encore beaucoup de salariés n'ont pas effectivement rejoint la grève, ils soutiennent le mouvement.  Au bout de 36 jours, c'est une réussite.  A la mesure de la très profonde colère.  Et nombreux sont ceux, parmi les manifestants et au-delà, qui se jurent que, plus jamais, ils ne voteront E. Macron, même sous le chantage de la présence du RN au deuxième tour. 

Yvette Genestal

Nouvelle journée de mobilisation pour les opposants à la réforme des retraites ce jeudi 9 janvier. En plus des différents blocages aux entrées et sorties des grandes villes normandes comme Rouen et le Havre, plusieurs manifestations étaient prévues.  

Grève du 9 janvier en Normandie : revivez les manifestations et perturbations dans la région

Paris-Normandie

 

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