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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 23:39

- Le Havre : AG à 9h à Franklin, suivie d'une manifestation.

- Dieppe : manifestation à 10h30 devant la mairie.

- Rouen : manifestation à 10h30 au Cours Clémenceau.

- Évreux : manifestation à 14h au Bel Ébat.

Appel de la CGT Education
TOUS EN GRÈVE LE 9 MAI AVEC TOUTE LA FONCTION PUBLIQUE
Retrait des projets Blanquer

FAISONS DU 9 MAI LE POINT DE DÉPART D’UN MOUVEMENT DE GRÈVE DANS L’ÉDUCATION POUR OBTENIR LE RETRAIT DE LA LOI BLANQUER ET DES RÉFORMES DES LYCÉES, MAIS AUSSI DES MOYENS À LA HAUTEUR DES BESOINS !
ROUEN 10h30 Cours Clémenceau / AG éducation à l’issue de la manif salle Ostermyer (mairie annexe)
LE HAVRE 10h00 à Franklin / AG éducation à 9h00
DIEPPE 10h30 parvis de la mairie
EVREUX 14h00 Bel Ebat

Des maxima à 24 élèves en grande section de maternelle et en CP-et CE1 ainsi que 120000 postes de fonctionnaires qui ne seraient peut être plus supprimés : où est « l’arnaque » ?
Dans sa conférence de presse, Macron a annoncé qu’il pourrait revenir sur les suppressions de postes de fon
ctionnaires si c’est faisable. Les « experts » du gouvernement qui ont toujours jugé ces suppressions largement réalisables ne vont pas maintenant dire le contraire alors même que le président a annoncé des baisses d’impôts. Tant que nous n’aurons pas poussé le gouvernement Macron-Philippe à prélever sur les immenses profits des actionnaires pour augmenter les salaires de tous les salariés du public et du privé et pour renforcer les services publics, c’est le choix de l’austérité que le Président fera.
Dans le cadre de l’austérité, la promesse des maxima à 24 se fera à moyens constants. Les postes nécessaires pour tenir ces maxima déjà bien élevés, seront pris sur les autres niveaux et principalement dans le second degré grâce en partie aux réformes des lycées qui représentent une véritable arme de destruction massive de postes. Et pas un mot sur les AESH dont le statut que nous revendiquons n’est toujours pas à l’ordre du jour.
Les annonces Macron sur l’école trahissent surtout l’inquiétude du gouvernement face au mouvement de grève dans l’éducation contre la loi Blanquer, les réformes des lycées et les suppressions de postes qui prend forme et s’organise. Dans de nombreuses académies, de grosses Assemblées Générales se sont réunies, votant par endroits la reconduction de la grève sur plusieurs jours et des actions en dehors des appels nationaux à la grève du 19 mars et du 4 avril qui ont à chaque fois fortement mobilisé. C’est cette mobilisation forte qui a poussé Blanquer et Macron à faire une concession qui tient du seul tour de passe-passe, espérant faire oublier la loi Blanquer et son lot d’attaques tous azimuts : devoir de réserve, établissement des savoirs fondamentaux, création d’un statut d’AED-enseignant, écoles internationales pour riches (EPLEI) etc...
Continuons la mobilisation tous ensemble !
Loi Blanquer, réformes des lycées, suppressions de postes, gel des salaires, suppression des CHSCT alors que rien n’est vraiment fait pour lutter contre la souffrance au travail, affaiblissement des Commissions paritaires, fusion des rectorats, sont inadmissibles... Personnels des écoles, des lycées, des collèges, des rectorats, le 9 mai nous avons toutes les raisons d’être en grève avec les autres salariés de la fonction publique qui subissent les mêmes attaques que nous.
Macron, Philippe et Blanquer sont affaiblis par le mouvement social des gilets jaunes. Pour l’éducation et pour toute la fonction publique, nous avons la possibilité d’asséner un grand coup le 9 mai. Soyons nombreux en grève, dans la rue, et dans les Assemblées Générales pour discuter des suites.

Ci-dessous, appel sur le site du SNES

Lire ci-dessous l'appel de Sud Education

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 23:33

Manifestations

ROUEN - Cours Clémenceau - 10h 30

LE HAVRE - Franklin - 10H 30

DIEPPE - Mairie - 10h30

Défense des services publics - Si vous ne payez plus de fonctionnaires, vous paierez des actionnaires - Jeudi 9 mai 2019 - Grèves et manifestations en Seine-Maritime - Le Havre, Dieppe, Rouen
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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 23:08

Manifestations

ROUEN - Cours Clémenceau - 10h 30

LE HAVRE - Franklin - 10H 30

DIEPPE - Mairie - 10h30

Le 9 mai : Ensemble pour la Fonction Publique

Le combat contre le projet de loi fonction publique c’est une lutte pour la population, les agents, le progrès social (tracts fonction publique)

Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a multiplié les attaques contre les agents de la Fonction publique : gel de la valeur du point, rétablissement du jour de carence, remise en cause de missions publiques, nouvelles et massives suppressions d’emplois, etc.
À présent, il s’attaque frontalement au Statut général avec un projet de loi aux dispositions dévastatrices.
En dépit de l’opposition de la plupart des organisations syndicales, le pouvoir exécutif presse le pas en escomptant faire adopter ce texte législatif fin juin au Parlement.
La CGT ne laissera pas faire cette oeuvre de démantèlement.
Pour faire grandir l’indispensable processus de mobilisation, elle passe au crible les principales mesures hautement nocives du projet de loi.

Retrouvez toutes les informations sur le site de la CGT FP en suivant ce lien.

Manifestations 10h30 :

Rouen, Cours Clemenceau
Dieppe, Mairie
Le Havre, Franklin

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 16:15

Poursuivis pour occupation illicite du domaine public, des gilets jaunes de Saint-Romain-de-Colbosc, près du Havre ont été jugés coupables d'occupation illicite du domaine public, mardi 7 mai 2019 par le tribunal de grande instance du Havre.

 

Par KS/MR

Ils étaient poursuivis pour occupation illicite du domaine public. Le procureur avait requis 300 euros d'amende dont 200 euros assortis du sursis. Ils espéraient la relaxe car l'avocate avait plaidé l'exception de nullité. Sur leurs visages, on lit la déception à l'énoncé du délibéré du tribunal de grande instance du Havre. Ces 17 habitants de la région de Saint-Romain-de-Colbosc sont jugés coupables. [...]
 
L'intégralité ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/havre-gilets-jaunes-condamnes-occupation-illicite-du-domaine-public-1666157.html
 
Sur cette question voir l'article déjà repris sur ce blog :
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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 15:54

Didier Hardy s'exprime sur les années de souffrance et de harcèlement au sein de l'entreprise France Télécom alors qu'il était attaché de presse à la Direction régionale de la communication. / © France 3 Normandie

Par Véronique Arnould

Didier Hardy, élu de l'agglomération rouennaise, a travaillé 40 ans pour France Télécom. Il a vécu de plein fouet la période du harcèlement moral, il fera une tentative de suicide. Depuis lundi, il suit attentivement le procès des anciens dirigeants devant le tribunal correctionnel de Paris.

Dix ans après la vague de suicides à France Télécom, le procès de l'entreprise et de ses anciens dirigeants a commencé lundi 6 mai 2019. Ils sont poursuivis par le tribunal correctionnel de Paris pour "harcèlement moral" ou complicité de harcèlement. En cause, la privatisation de l'entreprise et la mise en place de nouvelles technologies dans les années 2000. Les dirigeants ont alors mis en place une réorganisation, appellée Next impliquant suppressions de postes et changements de métiers. [...]

La suite ici : https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/proces-france-telecom-ancien-cadre-rouennais-temoigne-1666063.html

Et aussi cette analyse sur "L'Observatoire des multinationales": http://multinationales.org/France-Telecom-le-proces-sans-precedent-d-un-management-deshumanise-soumis-aux

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 14:03
La fermeture de la maternité a mobilisé de nombreux personnes et des élus pendant plus d’un an (photo: P. S./PN).

La fermeture de la maternité a mobilisé de nombreux personnes et des élus pendant plus d’un an (photo: P. S./PN).

L’association Liberté, égalité, proximité, qui porte la voix des opposants à la fermeture de la maternité bernayenne depuis mars 2018.

Dans une lettre adressée à Agnès Buzyn, elle précise :  « Nous tenons à vous aviser que, dans l’hypothèse redoutée d’un accident dont une maman ou un enfant pourrait être victime en raison de l’éloignement du lieu de l’accouchement de son domicile, nous n’hésiterons pas à mettre en cause votre responsabilité civile et pénale devant les juridictions compétentes, notamment pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui. »

Dans une lettre adressée à toutes les têtes de listes aux Européennes, elle leur demande de s'engager à tout faire pour « mettre un terme à la casse des services de soins de proximité et prévoir le retour de tous les services de proximité »

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 09:22

Publié sur ce blog en mai 2019.  Hormis le nom du président du MEDEF et la prudence et silence de Geoffrey Roux de Bézieux, le discours n'a pas vraiment changé ... Mais aujourd'hui le patron du Medef laisse E.Macron, Castaner,  E.Philippe et les grands médias faire le sale boulot idéologique à sa place.

Pierre Gattaz n'a pas de mémoire. " Chantage », « violences », « intimidation », «  terreur", voici les mots employés pour dénoncer l'action des salariés. Il accuse la CGT. Il stigmatise les militants « qui se comportent un peu comme des voyous, comme des terroristes". Le tout six mois après les attentats du 13 novembre.

Et il en rajoute. "On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l'économie. C'est la capacité de la France à se réformer qui est en jeu. Pour moi, le sigle CGT est égal à chômage", se lâche Pierre Gattaz, dénonçant "une dictature stalinienne"

La mémoire lui manque donc. Il y a des mots qu'un patron devrait s'abstenir de proférer quand il parle des militants CGT.  Comme le mot "terroriste".  Cela rappelle les heures où le patronat avait choisi la collaboration quand des syndicalistes, souvent militants de la CGT s'engageaient dans la résistance. Beaucoup d'entre eux furent alors arrêtés, condamnés, déportés ou fusillés pour « terrorisme ».

A cette époque, le patronat français participait massivement à la collaboration avec les nazis et se satisfaisait tout à fait de l'interdiction des syndicats et de la CGT. Manière de se venger de 1936. Lorsque le CNR ( Comité National de la Résistance) se constitua, on ne trouva aucun patron parmi ses membres.

En Seine-maritime ces militants de la CGT, résistants et victimes des nazis et de leurs collaborateurs, furent nombreux.

« Sur le monument érigé par l’Union départementale CGT de Seine-maritime, il y a 172 noms de militants fusillés ou morts en déportation. Mais Louis Eudier estimait que ce chiffre était inférieur à la réalité. Il avait recensé 41 noms supplémentaires, ce qui portait le nombre à 213 personnes.

Parmi eux, il y avait beaucoup de responsables syndicaux, par exemple: Secrétaires de syndicat: Textile d’Elbeuf, Textile du Houlme, Textile de Rouen, Métaux de Dieppe, Métaux du Trait, Métaux de Rouen, Marins de Dieppe, Marins de Rouen, Marine fluviale de Rouen, Produits Chimiques du Houlme, Produits Chimiques de la Région de Rouen, Produits Chimiques de Port Jérôme, Produits Chimiques de Dieppe, Gaz de l’île Lacroix, Gaz de Déville, Gaz du Havre, Bâtiment de Rouen, Bâtiment d’Elbeuf, Voiliers et Dockers du Havre, Bois de Rouen, Section syndicale TLM le Havre, Union locale d’Eu-Le Tréport, Union locale d’Elbeuf, un secrétaire de l’Union départementale (Louis Canton). » ( Source : article du Fil Rouge mis en ligne par Gilles Pichavant).

La Vie ouvrière du 23 Novembre 1940 appelle à la lutte pour les salaires.  Elle était diffusée clandestinement.

La Vie ouvrière du 23 Novembre 1940 appelle à la lutte pour les salaires. Elle était diffusée clandestinement.

[...]

Le Conseil National de la Résistance

Un patronat français absent

 « On veut bien se battre, on veut bien mourir, mais on veut savoir pourquoi » déclarèrent ceux qui dès 1940 et ils n’étaient guère nombreux à cette époque, avaient décidé  sciemment  de s’engager dans la résistance au péril de leur vie.

 Il faudra attendre l’année 1943 après trois longues années de lourds sacrifices pour que l’unité de la résistance sous l’égide de Jean Moulin se réalise.

[...]

 L’action de Jean Moulin est historique pour de nombreuses raisons.

Il réussit avec son opiniâtreté, son intelligence et sa persuasion  à rassembler et fédérer les organisations de résistance de sensibilités différentes. Il contribua ainsi à faire l’unanimité des partis politiques et syndicats reconstitués clandestinement. Et cette unanimité permit d’harmoniser le combat  pour chasser l’ennemi hors de France en créant le 29 novembre 1943 les Forces Françaises de l’Intérieur. Enfin, le CNR jeta les bases d’une nouvelle société rompant avec la 3eme République pour imposer une société solidaire, laïque, juste, affranchie de la féodalité des classes dominantes, des trusts comme on disait à l’époque et des banques. Un vrai projet de société accepté à l’unanimité par les membres présents. A la mort de Jean Moulin c’est Georges Bidault qui présidera le CNR. Mais dès le 11 septembre 1944 Louis Saillant secrétaire de la CGT présidera à son tour le CNR et mettra avec le   général de Gaulle le programme du CNR en application.

 Les membres du CNR en septembre 1944 :

 Président d’honneur

Georges Bidault : Ministère des affaires étrangères

Président

Louis Saillant : Secrétaire de la CGT

Membres

Emmanuel d’Astier de la Vigerie    « Libération Sud »

Paul Bastide   «  Parti radical et radical socialiste » 

Maxime Blocq-Mascart   « Organisation Civile et

André Colin   « Démocrates Chrétiens »                                

Jacques Debu-Bridel   « fédération républicaine et républicains nationaux      Colonel FFI

Marcel Degliame  « Combat »

Benoît Frachon   « Confédération Générale du Travail »             

Auguste Gillot   «  Parti communiste »                               

 Jean Laniel   « Alliance démocratique »                             

 Jacques Lecomte-Boinet   « Ceux de la Résistance »

 Jean-Pierre-Levy   « Franc-tireur »

 Daniel Mayer   « Parti socialiste »

 André Mutter   «  Ceux de la Libération »

 Henri Ribière   « Libération Nord »

 Gaston Tessier    « Confédération Française des Travailleurs Chrétiens »

  Pierre Villon     « Front National »  *

  Secrétaire général : Pierre Meunier

  Secrétaire général adjoint : Robert Chambeiron

          *  Le Front National était à l’époque un organe de la résistance communiste à ne pas confondre avec le FN d’aujourd’hui.

  Autres membres ayant participé au CNR : Pascal Copeau, Jacques Henri Simon, Claude Bourdet qui à son retour de Buchenwald remplaça le colonel Marcel Degliame, André Mercier, Eugène Claudius Petit, André Le Troquer, Roger Coquoin, Charles Laurent.                                                                    

On remarquera qu’aucun membre du patronat ne figurait parmi les membres fondateurs du CNR . En voici les raisons.

 [...]

 C’est ainsi que les entreprises françaises du BTP se partagèrent cet immense chantier du littoral de la Manche et de l’Atlantique comprenant des milliers de bunkers, les bases sous marines de St Nazaire et de La Rochelle. Cela représentait du ferraillage, de la boiserie, des millions de mètres cubes de béton  qui permirent à ces entreprises  de s’enrichir d’autant plus qu’elles ne supportaient pas  le coût de la main d’œuvre. En effet 291 000 personnes dont 10% d’Allemands seulement furent impliquées. Si en 1942 la main d’œuvre était libre et  payée par les Allemands, avec l’argent de la banque française selon les conditions de l’armistice, en 1943 une partie des requis du STO fut dirigée vers le littoral.

« J’avais huit ans en novembre 1943 et le hasard des déplacements de mes parents recherchés par la police de Vichy (ils avaient été condamnés par contumace par la section spéciale de Poitiers) nous avait conduits à Bacqueville en Caux en Seine-Maritime. Je me souviens des camions qui s’arrêtaient sur la place du bourg, devant le garage de M. André Carré et du magasin de Mme Marguerite Lair à l’époque. Chaque jour on embarquait  les requis vers Belmesnil pour y construire une rampe de lancement de V1 et on les ramenait le soir ». (Témoignage et photos de Louis-Charles Morillon).

[...]

 Mais la collaboration ne s’arrêta pas au patronat du BTP.

 Dans l’industrie aéronautique les entreprises Caudron, Gnome-et–Rhône, Martin Mullet, Bronsavia et Somua se mirent au service de l’occupant . Ces firmes livrèrent ainsi à la Luftwaffe 1540 avions, 4138 moteurs, 4144 hélices et des milliers de pièces (Selon les archives allemandes). l’usine Hispano-Suiza refusa cette collaboration. Elle vit, en représailles, ses machines réquisitionnées et envoyées en Allemagne et ses usines occupées furent alors bombardées par les alliés. Marcel Bloch qui refusera également  de collaborer sera en définitive déporté. Quant à l’usine Creusot-Schneider elle accepta de fabriquer des éléments de bombes pour une firme d’Outre-Rhin.

 Dans l’industrie automobile dès le 10 juillet 1940, les usines Renault furent les premières à réembaucher et à reprendre leur activité. A ce moment Peugeot délocalisa dans le sud de la France, réorienta et recycla sa production pour ne pas avoir à participer à une aide quelconque à l’occupant.

[...]

 

        Rédigé par Louis-Charles Morillon

 

Les sources : 

« Les patrons sous l’occupation » par Renaud de Rochebrune et Jean-Claude Hazera.

« Industriels et banquiers sous l’occupation » site Alternatives économiques.

« Le mur de l’Atlantique » film de l’INA présenté par Alexandre Adler dans les mercredis de l’histoire.

 - Photos collection personnelle de Louis-Charles Morillon.

 - Le choix de la défaite par Annie Lacroix Riz.

 - Surenchère collaboratrice sous l’occupation site histoire-en-questions.fr.

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 12:39
  • DIEPPE - 10h 30 - Place Louis Vitet
  • Le Havre - 10h - A Franklin
  • Rouen - 10h 30 - Cours Clémenceau
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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 09:56
Hommage aux déportés : Le préfet de Seine-maritime entend réécrire l'histoire et interdit aux élus communistes de Rouen de déposer une gerbe
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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 14:27

https://www.europe1.fr/economie/points-de-vente-cartes-de-reduction-lignes-a-grande-vitesse-les-annonces-du-patron-de-la-sncf-3895473.amp

Voici des annonces qui vont réjouir le coeur de toutes les bonnes consciences branchées.  Et qui font rire jaune les vrais voyageurs SNCF qui galèrent sur les lignes de banlieues ou de TER, comme sur la ligne Le Havre-Paris ... Pour moi, ça a été la franche rigolade : j'ai 70 ans.  Alors la trottinette, même électrique ... Mes besoins sont les mêmes que ceux de beaucoup de Normands : aller facilement de Rouen à Fécamp, ou de Fécamp au Havre, ou encore de Dieppe à Rouen ou Paris ... sans encombrer les routes, ni en voiture, ni en car. 

Guillaume Pépy affirme ne pas supprimer de lignes.  Ce n'est pas sa décision.  C'est grâce aux batailles des usagers, des syndicalistes, d'élus locaux et certainement aujourd'hui aussi de la lutte des gilets jaunes (https://www.humanite.fr/sncf-le-train-des-luttes-rouvre-la-ligne-abbeville-le-treport-658021)

En revanche, des gares sont abandonnées. En Seine-maritime, Virville à la fin de 2018, et d'ici à la fin de l'année 2019, de nouveaux arrêts de trains disparaissent, notamment dans les gares de Saint-Martin-du-Vivier, Foucart et Bolbec. Il prévoit également moins de trains en arrêt sur Yvetot et Bréauté.  Ceci, avec le plein accord de la région et de son président Hervé Morin.

D'autres arrêts en Normandie sont menacés  : Coulibœuf (Calvados), Glos-Montfort (Eure), Le Merlerault et Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (Orne).

Curieuse manière d'encourager les usagers à prendre le train et de mettre en place la transition énergétique ... Prenez donc le car, c'est beaucoup plus long et polluant.

En outre, des fermetures de guichets, ou réductions d'ouverture des guichets sont prévues : moins de lien social pour davantage de sentiment d'insécurité et d'abandon. Les gares sont désertifiées ( voir le lien avec actu.fr ).  Où est donc la "morale publique" dans tout ça ?  Dans la fréquentation accrue des bureaux de tabac de tabac qui vendront des billets de train ?

Une chose est sûre : on ne peut à la fois satisfaire la concurrence libre et non faussée et les besoins des citoyens et usagers.  On ne peut à la fois chercher à tout prix la rentabilisation et le besoin de services collectifs et publics.

Emmanuel Macron s'est plaint de la disparition de la morale publique sans en donner la définition.  Pour cause : Il en ignore le sens et la pratique.  La morale publique, ça se construit et ça se pratique.  Par exemple en rendant tout son sens au mot "usager", remplacé par "client" à La Poste ou à la SNCF et en développant les services publics.  Les salariés de la SNCF, de la Poste, de l'Education nationale, des hôpitaux  qui se battent pour les services publics avec les usagers sont les vrais acteurs de la "morale publique".

Yvette Genestal

Points de vente, cartes de réduction, lignes à grande vitesse : les annonces du patron de la SNCF

 

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