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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
22 juillet 2022 5 22 /07 /juillet /2022 16:29
La consommation des ménages a baissé de 1,3 % au premier trimestre 2022.

La consommation des ménages a baissé de 1,3 % au premier trimestre 2022.

Le processus de délibération publique, à l’échelle locale dans les communes, les bassins de vie, les administrations et services publics locaux, et à l’échelle nationale dans les administrations, les grands services publics et les entreprises nationales aura donné un matériau d’une immense richesse. Des commissions pluralistes, à l’échelle du ministère du Plan, en établiront la synthèse et proposeront les priorités stratégiques qui en découlent et leur planification. Le tout sera présenté au parlement qui en débattra et votera le Plan quinquennal.

Les « domaines stratégiques » résultent de la délibération publique et sont votés par le Parlement

Il existe deux grands domaines stratégiques : les branches économiques et un domaine transversal, celui de la transformation des modes de productions pour préserver l’environnement et les éco-systèmes qui fait l’objet de notre principe n° 4.
Les branches économiques font l’objet d’une définition normalisée par l’Union européenne, comme par exemple « sylviculture et exploitation forestière » ou « industrie du cuir et de la chaussure ».
Selon la définition de l’Insee, une branche (ou branche d'activité) regroupe des unités de production homogènes, c'est-à-dire qui fabriquent des produits (ou rendent des services) qui appartiennent au même item de la nomenclature d'activité économique considérée. Au contraire, un secteur regroupe des entreprises classées selon leur activité principale. Un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique considérée). L'activité d'un secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré. Au contraire, une branche regroupe des unités de production homogènes. L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.

Le néolibéralisme contre la démocratie

Cet exercice de démocratie inédite, suivi d’une planification, pourtant, sera décrié par tous les agents du néolibéralisme. Ces derniers détestent la planification quand elle s’applique à l’économie et dans laquelle l’État joue un rôle moteur. Ils préfèrent la mystification de l’« autorégulation » des marchés.

[...]

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7 mai 2022 6 07 /05 /mai /2022 23:00
Répression, censure, néolibéralisme à la Pinochet… La face cachée de Zelensky

Depuis le début de la guerre en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky est adulé en Occident, jusqu’à récolter des standing ovations dans tous les parlements où il intervient. Certes, Zelensky dirige un pays confronté à une invasion militaire. De là à en faire le héros d’un combat du Bien contre le Mal… Docteur en philosophie à l’université du Colorado, Olga Baysha, originaire de Kharkov, nous dévoile la face cachée du président ukrainien. Un entretien passionnant sur l’ascension du comédien devenu président de la République, un entretien qui nous en apprend beaucoup également sur la société ukrainienne et les origines du conflit. (IGA)

 

Acteur humoriste ayant accédé à la plus haute fonction du pays en 2019, Volodymyr Zelensky était pratiquement inconnu de l’Américain moyen – sauf peut-être en tant que figurant dans le spectacle de la destitution de Trump. Mais lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine le 24 février 2022, Zelensky s’est soudainement transformé en une célébrité de premier plan dans les médias US. Les consommateurs d’informations étasuniens ont été bombardés par les images d’un homme qui semblait dépassé par les événements tragiques, peut-être dépassé par la situation, mais qui finalement paraissait sympathique.  Il n’a pas fallu longtemps pour que cette image évolue vers celle d’un héros infatigable, vêtu de kaki, gouvernant une petite démocratie et repoussant à lui seul les barbares autocrates de l’Est.

Mais au-delà de cette image soigneusement élaborée par les médias occidentaux, il y a quelque chose de beaucoup plus complexe et de moins flatteur. Zelensky a été élu par 73 % des votants en promettant la paix, le reste de son programme était plus vague. Cependant, à la veille de l’invasion, sa cote de popularité avait chuté à 31 % parce qu’il avait poursuivi des politiques profondément impopulaires.

L’universitaire ukrainienne Olga Baysha, auteur de Democracy, Populism, and Neoliberalism in Ukraine : On the Fringes of the Virtual and the Real, a étudié l’ascension de Zelensky et la façon dont il a exercé son pouvoir depuis qu’il est devenu président. Dans l’interview ci-dessous, Baysha commente l’adhésion de Zelensky au néolibéralisme et son autoritarisme croissant. Elle explique comment ses actions ont contribué à la guerre en cours. Elle analyse le leadership contre-productif et égocentrique du président tout au long du conflit. Elle examine les opinions, les identités culturelles et les politiques complexes des Ukrainiens, elle décrypte le partenariat entre néolibéraux et droite radicale pendant et après l’Euro-Maidan et elle se penche sur l’impact d’une prise de contrôle par les Russes du Donbass sur les populations locales. Une manœuvre qui ne serait pas saluée comme elle aurait pu l’être en 2014.

 

Parlez-nous un peu de votre parcours.  D’où venez-vous et comment avez-vous commencé à vous intéresser à votre domaine d’étude actuel ?

Je suis une Ukrainienne de souche, née à Kharkov, une ville ukrainienne située à la frontière avec la Russie. Mon père et d’autres parents y vivent toujours. Avant la guerre actuelle, Kharkov était l’un des principaux centres éducatifs et scientifiques d’Ukraine.  Les habitants de la ville sont fiers de vivre dans la « capitale intellectuelle » de l’Ukraine. En 1990, c’est dans cette ville que la première télévision libre de tout contrôle du parti a été créée; son premier programme d’information était rapidement diffusé dans la foulée. À cette époque, j’étais déjà diplômée de l’université de Kharkov. Puis un jour, un ami de l’université m’a invité à travailler comme journaliste pour ce programme d’information. Le lendemain, sans expérience préalable, j’ai commencé à faire des reportages.  Quelques mois plus tard, j’étais présentatrice de journaux télévisés. Ma carrière fulgurante n’était pas une exception. [...]

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11 avril 2022 1 11 /04 /avril /2022 16:39
Gresea Échos N°109 "Gilets jaunes et violence de classe"

Gresea Échos N°109 "Gilets jaunes et violence de classe"

Éditorial du GRESEA ÉCHOS N°109, mars 2022

Dans ce Gresea Échos, nous nous proposons de revenir sur l’impressionnante mobilisation sociale du mouvement des Gilets jaunes (GJ), qui a marqué l’actualité, fin 2018 et 2019. Elle se situe en France, mais aussi en Belgique ou à l’île de la Réunion, même si dans ces deux derniers cas, la durée du mouvement a été plus courte. Beaucoup d’encre a coulé pour expliquer les raisons, les dynamiques et les spécificités de ce mouvement populaire face aux modes de gouvernement de la France de Macron.

Cependant, très peu d’auteurs ont intégré le fait qu’une même dynamique – celle d’une opposition démocratique aux autorités politiques – s’est déroulée en même temps dans des pays distincts. Ceci permet de proposer des explications qui, détachées du seul contexte de la France, repositionnent le mouvement des Gilets jaunes dans des processus de transformation des réalités politiques beaucoup plus larges.

Une violence politique illégitime

Nous nous concentrons ici sur une seule observation, celle de la violence politique exercée durant ces mobilisations. Nous renversons le regard. Alors que les Gilets jaunes furent largement présentés dans les médias comme une bande de « casseurs », voire d’« assassins », nous interrogeons ici au contraire la légitimité de l’exercice de la violence d’un État à l’encontre d’une partie de ses citoyens qui exerce de facto un de leurs droits fondamentaux : manifester et faire entendre ses désaccords politiques. Il ne s’agit pas de nier que divers dégâts matériels ont bien eu lieu au cours de certaines mobilisations, mais plutôt, d’appliquer une autre grille de lecture sur ces microévénements pour revenir à l’essentiel.

Si l’exercice de la démocratie a banalisé l’idée de la nécessité « d’une violence légitime et proportionnée » afin que l’État protège un ordre public social au bénéfice de tous, la thèse principale développée dans ce numéro est que cette « légitimité » de la violence de l’État est de moins en moins évidente.

Quarante ans de diffusion du néolibéralisme comme doctrine de gouvernement, quels que soient les partis au pouvoir, ont fortement érodé les pratiques démocratiques des autorités politiques. Rappelons ici que c’est la mise en place d’États sociaux de redistribution plus égalitaire des richesses, qui avait constitué le socle de la politique de refondation de la démocratie en Europe occidentale en 1944-1945. Ce déploiement démocratique était né, d’une part, d’un état particulier des rapports de force entre les classes supérieures et le reste de la société : la volonté large d’effacer les horreurs nazies, le profil bas du patronat qui avait collaboré avec les forces d’occupation, la peur de la révolution communiste avec l’attrait pour l’URSS ou via les multiples tensions sociales dans un contexte de reconstruction accélérée des économies et, d’autre part, de la généralisation des amorces d’institutions distributives testées durant l’entre-deux-guerres : les politiques fiscales de captation de « surplus » de profits, le renforcement des missions de services publics ou la mise en place de systèmes de sécurité et de protection sociales à visée universelle. Tout ceci a été invalidé par les politiques néolibérales depuis le milieu des années 1970. [...]

par Anne Dufresne, Corinne Gobin

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14 décembre 2021 2 14 /12 /décembre /2021 17:53
Amérique latine : résistances aux stratagèmes américains :  Présidentielles au Chili

Les cinq élections qui viennent de se dérouler sur le sous-continent ont déjoué les calculs, et démenti les scenarii écrits à Washington, soutenus par Bruxelles et relayés depuis des mois par des médias aveuglés par leur idéologie. L’Amérique latine, qui fait preuve tant de courage que de ferveur militante, parvient à s’inscrire à contrecourant des histoires racontées et diffusées par le rouleau compresseur médiatique international. Et à écrire sa propre histoire.

 

Le 21 novembre 2021 ont eu lieu les élections présidentielles, législatives et sénatoriales.
Participation : 47,40 %
155 postes de députés à pourvoir
27 postes de sénateurs à pourvoir
Élus pour le second tour des présidentielles :  Jose Antonio Kast (extrême droite) avec 27,90 % des voix et Gabriel Boric (centre gauche) avec 25,80 %
Second tour : 19 décembre 2021

RAPPEL

Nous avions laissé le Chili en avril dernier, alors qu’il venait d’élire ses représentants à une nouvelle assemblée constituante. C’était un an et demi après la révolte des jeunes Chiliens contre l’augmentation du ticket de métro, véritable détonateur d’une explosion dont le feu couvait depuis des années. Car les quelques milliers de manifestants s’étaient rapidement transformés en centaines de milliers ; aux jeunes s’étaient ajoutés les moins jeunes et aux étudiants d’autres secteurs de la vie active, auxquels s’étaient joints même des retraités. Chacun voulait sa part d’égalité sociale. Les plus jeunes avaient sonné le réveil de l’ensemble de la population contre un modèle néolibéral profondément injuste.[...]

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10 janvier 2021 7 10 /01 /janvier /2021 15:49
David Cayla : "Le populisme est le produit d'une double impuissance : celle des citoyens et celle de leurs dirigeants"

Propos recueillis par

Économiste enseignant à l’université d’Angers, David Cayla vient de publier « Populisme et néolibéralisme : Il est urgent de tout repenser » (De Boeck Supérieur), livre dans lequel il analyse le rôle de notre système économique dans la crise économique et politique que nous vivons.

Marianne : Pouvez-vous revenir sur ce qu’est le néolibéralisme et sur ses quatre piliers ?

David Cayla :Le néolibéralisme est un ensemble de doctrines politiques qui visent à organiser et à normaliser les interventions de l’État dans l’économie de manière à permettre au marché de fonctionner dans des conditions optimales. L’origine des néolibéralismes remonte aux années 1930, au moment du colloque Lippmann qui se tient en 1938. Pour les intellectuels de l’époque il ne fait guère de doute que le libéralisme du XIXsiècle, fondé sur le laisser-faire, doit être profondément rénové. La crise de 1929 a montré que le capitalisme ne sait pas s’autoréguler. Le New Deal de Roosevelt, mais aussi la planification soviétique ou le corporatisme fasciste semblaient être les solutions aux désordres du monde.

Face à ces contre-modèles, la pensée libérale a dû adapter sa doctrine et reconnaître qu’un certain nombre d’interventions publiques dans l’économie étaient nécessaires. Tout d’abord, elle a admis que les problèmes sociaux et certaines revendications ouvrières ne pouvaient être ignorés, car ils sont sources d’instabilité politique. [...]

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