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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
3 novembre 2021 3 03 /11 /novembre /2021 00:22
Si Assange s’appelait Navalny

par Serge Halimi & Pierre Rimbert

 

Le gouvernement des États-Unis ayant fait appel d’une décision judiciaire britannique qui, en janvier dernier, a refusé l’extradition de Julian Assange vers une prison américaine où il risque plusieurs dizaines d’années de détention, les juges britanniques doivent ces jours-ci confirmer leur décision. S’ils le font, Assange ne pourra plus être extradé… sauf en cas de nouveau mandat d’arrêt américain. Depuis près de dix ans, le lanceur d’alerte australien qui, avec Wikileaks, a rendu des services inestimables à l’information des citoyens sur les turpitudes de leurs gouvernements, est pourchassé et persécuté par plusieurs États, en particulier le plus puissant de tous. La CIA a même concocté des plans pour le tuer. Pourtant, au lieu de soutenir Assange, comme elle le ferait s’il était opposant au pouvoir russe ou au pouvoir chinois, la presse occidentale ne cesse de manifester ses préventions contre lui.

Si Assange s’appelait Navalny

En mars 2017, M. Julian Assange achève sa cinquième année de réclusion dans l’ambassade d’Équateur à Londres. Les dirigeants de la Central Intelligence Agency (CIA) sont résolus à s’emparer de lui et envisagent de le tuer : WikiLeaks, que M. Assange a cofondé, vient de révéler quels outils la CIA utilise pour espionner les appareils électroniques. La fuite est décisive. Les dirigeants de l’agence songent d’abord à l’enlèvement du coupable.

Mais violer l’intégrité de l’ambassade équatorienne pour se saisir d’un citoyen australien réfugié à Londres serait diplomatiquement délicat. Puis ils se persuadent que M. Assange s’apprête à fuir en Russie, avec la complicité de l’Équateur et du Kremlin. Ils élaborent alors des plans encore plus rocambolesques :

[...]

La suite sur le site de l'ANC  et celui du Monde diplomatique :

https://www.monde-diplomatique.fr/2...

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 17:27

Extrait :

"Le choix entre Navalny et les autorités est une impasse. Parce que leur idéologie est essentiellement la même. Tant les navalnistes que le pouvoir actuel sont favorables au capitalisme. Cela garantit à la Russie le statut de périphérie des matières premières, la dégradation et l’extinction, qui durent depuis 30 ans."

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 15:15
Le Comité central du Komsomol de Russie a publié une note sur les manifestations massive du samedi 23 janvier, et qui font suite à l'arrestation de Navalny et de la vidéo révélant le "palais de Poutine".

Le Komsomol met dos à dos Navalny et Poutine, deux serviteurs de la bourgeoisie russe, qui utilisent la colère légitime du peuple pour maintenir un système économique, politique et social à bout.


Traduction Nico Maury
Analyse du Komsomol (Union de la Jeunesse communiste de Russie] après les manifestations de samedi en Russie

Extraits

"Vous pouvez le comprendre à partir des revendications des participants aux événements - les gens sont ouvertement scandalisés par la baisse du niveau de vie, la hausse des prix du logement et des services, des transports publics, la crise du système de santé et le manque de soutien approprié de l'État face à la pandémie. Au lieu d'un combat pour des «libertés» abstraites, la plupart des manifestants exigent des changements socio-économiques et politiques. "

"Navalny lui-même ne formule pas de telles demandes. Dans ses discours et vidéos, vous ne trouverez pas un mot sur la nationalisation des moyens de production, la création d'un système de soins de santé et d'éducation gratuits. Il n'y a pas non plus d'analyse du capitalisme moderne - pour tous ces troubles qu'il ne blâme que Poutine et ses plus proches partisans, il dit qu'il suffit de changer la première personne dans l'État, et la vie se passera immédiatement sans heurts."

"Pour le régime bourgeois, Navalny est un outil idéal pour «se défouler». Malgré la rhétorique radicale, Alexei Navalny est absolument sans danger pour le système capitaliste: toute la protestation sera exclusivement personnifiée, et ne portera pas de propositions spécifiques pour «la belle Russie du futur». Navalny n'empiète pas sur le marché libre ou la propriété privée, il ne les menace ni de nationalisation, ni de contrôle populaire sur les principaux instruments financiers de l'État."

Lire l'article intégral ci-dessous :

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 00:37
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29 janvier 2021 5 29 /01 /janvier /2021 17:05

Cet article est reposté depuis bx-moscou : août..

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19 janvier 2021 2 19 /01 /janvier /2021 10:46

A priori cette position du vice président du comité central du KPRF concernant Navalny est celle qui se rapproche le plus de la nôtre. En effet face à cet opposant qui ne représente qu’entre 2 et 4% des électeurs on se demande pourquoi le pouvoir russe déploie une telle armada. De deux solutions où dans le cadre de l’installation de la nouvelle équipe néo-conservatrice de Biden, le Kremlin a des informations que nous n’avons pas ou, comme le laissent entendre ici nos camarades du KPRF, il y a selon leur analyse au sein du pouvoir une aile libérale, une cinquième colonne qui veut achever la dislocation de la Russie et qui invente un opposant en le soutenant en sous main. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop) :

 

On a l’impression que certains groupes au pouvoir font délibérément de Navalny la principale figure d’opposition du pays.

En tant que communistes, nous ne partageons pas le moins du monde l’idéologie prônée par Navalny et ses partisans. Nous voyons que ce sont les mêmes dogmes libéraux qui ont déjà apporté d’innombrables malheurs à la Russie.

Mais nous ne pouvons pas non plus approuver les actions des autorités contre lui. Les fourgons et la police anti-émeute de Vnoukovo, en train d’embarquer les partisans de Navalny. Le blocage des routes d’accès à l’aéroport. Le changement de l’aéroport où l’avion en provenance de Berlin devait atterrir. La détention de Navalny lui-même à Sheremetyevo. Tout cela laisse l’impression d’une sorte de spectacle à grande échelle, destiné à créer une image de Navalny comme martyre.

Nous avons déjà vu quelque chose de similaire en 2013, lorsque Navalny a été jugé pour la première fois, attirant l’attention du public sur lui, puis condamné, mais il a été immédiatement libéré et a été autorisé à faire un coup de publicité lors des élections municipales de Moscou, ce leader d’opposition ayant réussi à franchir le filtre municipal en obtenant des signatures… des députés de Russie Unie.

Et aujourd’hui, il semble que nous assistions à une nouvelle séance d’enflure de la figure de Navalny au rang de principale figure d’opposition du pays. La question se pose donc : qui fait cela et pourquoi ?

Le choix entre Navalny et les autorités est une impasse. Parce que leur idéologie est essentiellement la même. Tant les navalnistes que le pouvoir actuel sont favorables au capitalisme. Cela garantit à la Russie le statut de périphérie des matières premières, la dégradation et l’extinction, qui durent depuis 30 ans.

Ce choix sans choix nous est artificiellement imposé. Mais nous sommes sûrs que notre peuple ne se laissera pas tromper. Lors des prochaines élections fédérales, les électeurs soutiendront les forces patriotiques de gauche qui offrent une véritable alternative à la politique des autorités actuelles.

Youri Afonin, vice-président du Comité central du KPRF

 

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