Cherbourg - Les représentants CGT de Naval Group dénoncent une situation de danger grave et imminent pour les salariés travaillant dans un bâtiment où des traces d'amiante ont été identifiées. © Radio France - Benoît Martin
Deux ans après la détection de poussières d'amiantes dans un bâtiment de Naval Group à Cherbourg, le syndicat CGT a déclaré un nouveau danger grave et imminent après de nouvelles analyses prouvant la présence d'amiante et alors que la direction maintient l'activité.
Le problème, c'est que depuis quelques semaines, 150 sous-traitants y travaillent dans des missions de chaudronnerie. Et pour la CGT, face au risque pour les salariés, la réponse de la direction est inadaptée. Le syndicat estime que l'on est devant une situation inédite puisque la direction propose de procéder au nettoyage avec des sociétés spécialisées, la nuit et le week-end, pour permettre aux salariés de continuer à travailler dans la journée.
La question du danger "réel" pour les salariés divise syndicat et direction
Tout commence en août. Alors que quelque 150 sous-traitants travaillent désormais dans le bâtiment débarrassé de sa toiture en fibrociment, le syndicat CGT surpris de la présence de poussières procède à des prélèvements dont les 3/4 se révèlent positifs à l'amiante. Le syndicat dépose une alerte "danger grave et imminent" et suite à l'intervention de l'inspection du travail, des tests réalisés par une société spécialisée confirment le diagnostic : la présence d'amiante. C'est là que l'analyse de la situation diffère entre le syndicat et la direction.
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Par Benoît Martin, France Bleu Cotentin
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