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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 14:38
 Des Palestiniens recherchent des victimes après le bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Jabalia, le 31 octobre 2023. © Fadi Whadi, Reuters

Des Palestiniens recherchent des victimes après le bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Jabalia, le 31 octobre 2023. © Fadi Whadi, Reuters

Alors que le bilan officiel du génocide israélien à Gaza approche les 30 000 morts et que des centaines de milliers de gens sont à la veille de mourir de faim, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que Gaza n’est plus un lieu ou on peut vivre, mais est devenu une « zone de mort ».

Source : Truthout, Sharon Zhang
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Lors d’une conférence de presse tenue à Genève mercredi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré aux journalistes que la situation ne ferait qu’empirer, car Israël continue d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la région et poursuit ses attaques contre Rafah, là où la majorité de la population a été déplacée de force après des mois de raids israéliens qui ont commencé dans le nord de la région.

« Gaza est devenue une zone de mort », a déclaré Tedros. « Une grande partie du territoire a été détruite. Plus de 29 000 personnes sont mortes, beaucoup d’autres sont portées disparues, présumées mortes, et beaucoup, beaucoup d’autres sont blessées. »

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont tué pas moins de 12 300 enfants palestiniens à ce jour. Plus de 7 000 personnes sont portées disparues sous les décombres, tandis que 70 000 personnes ont été blessées, selon les décomptes officiels.[...]

La suite ci-dessous :

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6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 14:57
Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE

Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE

Ces dernières semaines, la presse a fait état d’un certain nombre de décès de personnes qui visiblement n’ont pas bénéficié de soins adaptés dans des situations d’urgence. Ces quelques cas médiatisés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg quand on reprend les chiffres de l’enquête menée l’hiver dernier par l’association professionnelle SAMU-Urgences de France qui permet d’estimer par extrapolation à au moins 1 500 le nombre de morts appelées évitables, liées aux multiples dysfonctionnements et au manque de moyens en personnels et en lits dans nos hôpitaux. Très récemment un responsable de cette organisation évoquait même dans la presse ce drame avec un euphémisme glaçant : «Aux urgences, les morts inattendues, c’est ce que tout le monde redoute».
 
La crise des urgences ne date pas d’aujourd’hui et elle est le miroir grossissant de la dégradation de notre système de santé que les politiques libérales détruisent petit à petit. Quand on n’a pas ou plus de médecin traitant, que celui-ci ne se déplace pas à domicile et que les délais de rendez-vous s’allongent, il ne reste plus que les urgences. Face à l’explosion du nombre de passages aux urgences, la réponse du gouvernement est de désigner les patients comme boucs émissaires en leur reprochant de venir pour rien aux urgences et en mettant en place des mesures punitives comme le forfait de passage aux urgences ou l’obligation d’appeler le centre 15 afin de pouvoir obtenir l’autorisation de passer la porte des urgences.
Ce discours est inacceptable, tout comme les propos récents de la nouvelle ministre en charge entre autres de la santé, qui explique que la mise en place de ce qui est appelé le service d’accès aux soins (SAS) va régler le problème. De quoi s’agit-il ? Simplement de renvoyer toutes les personnes qui ont besoin de soins vers les centres 15 qui sont censés les conseiller et les orienter. En fait, il s’agit de créer une nouvelle barrière qui aboutit à des drames car dans de très nombreux départements il n’existe pas ou plus de moyens de réponse adaptés, si ce n’est au mieux d’envoyer une ambulance ou un véhicule des pompiers pour transporter la personne aux urgences où elle attendra des heures sur un brancard. L’exemple du département de la Seine-Saint-Denis est éclairant, il s’agit d’un de ceux où a été mis en place ce fameux SAS. Le résultat est catastrophique, il y a bien des médecins au téléphone mais il n’y a plus de médecins pour effectuer des visites à domicile la journée. En effet, ces derniers ont jugé que cette activité était chronophage et trop mal rémunérée et ils préfèrent donc rester au téléphone ou accueillir les patients dans des centres de consultations sans rendez-vous. Mais comme je le disais dans ma chronique la semaine dernière, malheur à ceux qui ne peuvent se déplacer.
Alors, madame la ministre, assez de fausses solutions égrenées dans les médias, malheureusement trop souvent sans contradiction de la part des journalistes. La réalité de terrain est que votre politique est meurtrière et que vous en porter la responsabilité morale avec vos prédécesseurs ainsi que le président de la République.
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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 16:20

Reprise d'un article sur ce site

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.

Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).

[...]

La suite ci-dessous :

 

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22 novembre 2021 1 22 /11 /novembre /2021 16:00
Un livreur à vélo de la société Uber eats. Les cadences de ces livreurs, au statut souvent précaires, les exposent à des risques d'accidents importants. © Radio France - Aurélien Accart

Un livreur à vélo de la société Uber eats. Les cadences de ces livreurs, au statut souvent précaires, les exposent à des risques d'accidents importants. © Radio France - Aurélien Accart

Risquer un accident et livrer le repas à temps, ou perdre ses revenus : tel est le choix cornélien imposé par les plateformes de restauration à domicile à leurs livreurs, dont deux sont décédés récemment dans le cadre d’une livraison.

Le 12 octobre, un jeune livreur meurt au CHU de Montpellier. Renversé par une voiture lors d’une course pour une plateforme de livraison de repas à domicile, il allait fêter ses 20 ans. Quelques jours plus tard, à Lille, un autre scooter est renversé au beau milieu de la nuit. À côté de la victime, un homme de 31 ans, se trouve un sac réfrigéré Uber Eats.

Ces morts ne sont pas que des faits divers. À Pessac, Champs-sur-Marne, Mulhouse, Beauvais, Clamart, Villeurbanne, Paris, Sotteville-lès-Rouen … Depuis 2019, au moins dix livreurs pour des plateformes numériques sont décédés dans le cadre de leur travail (selon le recensement de Matthieu Lépine, qui anime un compte twitter sur les accidents du travail). Sans compter les accidents non mortels. [...]

La suite ci-dessous :

"Plus tu pédales, plus tu vas vite, plus tu gagnes de l'argent"

En 2016, Emmanuel Macron affirme : "La vie d'un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d'un salarié. Il faut jamais l'oublier parce qu'il peut tout perdre, lui."

Après cette déclaration d’Emmanuel Macron, Matthieu Lépine, un prof d’histoire-géographie de Seine-Saint-Denis décide de recenser tous les accidentés du travail sur un fil Twitter dédié : "Accident du travail : silence, des ouvriers meurent". Peu à peu, il rencontre les proches des victimes.

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