9 mai 2022
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Massacre de Sétif - 8 mai 1945
L’Algérie commémorerait ce mercredi le 74e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, qui ont fait plus de 45 000 martyrs, victimes de crimes contre l’humanité dont la responsabilité historique hante l’État français qui a annoncé, sous le pression de la rue, l’ouverture du dossier de ses crimes coloniaux.
Ces crimes commis par l’armée française durant la colonisation de l’Algérie se sont invités dans le « grand débat national » lancé par le président Emmanuel Macron dans le but de résoudre la crise sociale devenue politique.
L’opportunité de ce débat a été l’occasion de mettre à nu la face hideuse du colonialisme français que les autorités de la France se sont attelées, quelques années auparavant, à en consacrer la glorification à travers un texte de loi avant de se trouver, à présent, contraintes de dévoiler son côté sombre.
C’est dans ce cadre que l’anticolonialiste Henri Pouillot a adressé, en tant que témoin de la Guerre de libération nationale, une lettre au chef d’État français soulignant le besoin impérieux pour « leur génération d’anciens combattants que les crimes contre l’humanité (tortures, viols, crevettes Bigeard et corvées de bois), les crimes de guerre (600 à 800 villages rasés au napalm et utilisation du gaz VX et Sarin…) et les crimes d’État (massacres de Sétif/Guelma/Kherrata en mai 1945 et massacres du 17 octobre 1961 à Paris) soient reconnus comme tels et condamnés et qu’ils ne soient plus considérés comme ayant été les responsables de leur exécution." [...]
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4 novembre 2021
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http://www.entelekheia.fr/2017/11/04/les-etats-unis-ont-soutenu-le-massacre-dun-demi-million-dindonesiens-en-1965/
En octobre 1965 en Indonésie débuta un massacre de masse de proportion génocidaire. Suite à une tentative ratée d’arrestation de hauts gradés hostiles au président Sukarno – principal artisan de la Conférence de Bandung de 1955 et grande figure de l’anti-impérialisme tiers-mondiste – les forces militaires, avec le général Suharto à leur tête, entreprirent l’élimination systématique du parti communiste indonésien : les membres du PKI, soutien de Sukarno, et toute organisation, famille, ou personne suspectées d’en être proches, furent exterminés par centaines de milliers.
Avec l’encouragement et l’assistance de la Grande-Bretagne et des États-Unis, fut effacé le troisième plus grand parti communiste après ceux d’URSS et de Chine. Ainsi disparaissait l’éventualité d’un développement supplémentaire du socialisme en Asie du Sud-Est, dans l’un des plus grands pays du monde. Avec l’extermination du PKI et le début du long règne de Suharto (jusqu’à 1998), les puissances impérialistes complétaient et renforçaient alors d’une pièce maîtresse leur arc d’endiguement (Thaïlande, Malaisie, Singapour, Indonésie, Philippines) de l’Asie communiste.
Depuis la parution du livre Pretext for Mass Murder, paru en 2006, les travaux de John Roosa sur cet épisode font référence dans la quasi-totalité des recherches sur ce pays et sur l’Asie du Sud-Est des années 1960. À l’occasion de la parution de son ouvrage Buried Histories : The Anticommunist Massacres in 1965-66 in Indonesia (The University of Wisconsin Press, 2020), John Roosa a accepté de répondre aux questions de Contretemps.
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1 octobre 2021
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Cet article est reposté depuis bx-moscou : août..
Il y a 80 ans - Massacre de Babi Yar par les nazis - Avec la participation de nationalistes Ukrainiens
23 février 2021
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1965 : un communiste présumé est interrogé sous la menace d’une arme par des soldats indonésiens. (Université de Melbourne)
arrestation et massacre des communistes indonésiens
Source : Jacobin Mag, Michael G. Vann
Traduit par les lecteurs du site Les Crises
Le massacre de la gauche indonésienne en 1965-66, soutenu par Washington, a été l’un des grands crimes du XXe siècle. Une nouvelle génération d’universitaires a découvert l’histoire longtemps occultée du massacre de près d’un million de personnes au nom de l’anticommunisme.
Analyse du livre : Buried Histories: The Anticommunist Massacres of 1965–1966 in Indonesia [non traduit en français : Des histoires enfouies : les massacres anticommunistes de 1965-1966 en Indonésie, NdT] par John Roosa (University of Wisconsin Press, 2020).
Dans la nuit du 30 septembre 1965, un coup d’État raté a entraîné la mort d’une poignée de généraux indonésiens, d’un lieutenant et de la fille de cinq ans d’un général qui avait échappé à l’enlèvement. En quelques jours, une figure militaire relativement inconnue, Suharto, a passé outre la chaîne de commandement. Suharto a accusé de ces meurtres le Parti communiste indonésien (PKI), le plus grand parti communiste en dehors de l’Union soviétique et de la République populaire de Chine. Et il a juré vengeance. [...]
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