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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
11 décembre 2024 3 11 /12 /décembre /2024 22:21

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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4 février 2024 7 04 /02 /février /2024 16:57

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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 18:20
1ère photo - Moscou, aujourd'hui. Ce pourrait être Amsterdam, Turin, ou ... Paris. (Photo prise sur le blog de Boyer Jakline) - 2ème photo : photo prise sur Marianne.fr sous le titre : "Violences policières : "C’est bien en France que la police a tiré sur des civils non-armés" "
1ère photo - Moscou, aujourd'hui. Ce pourrait être Amsterdam, Turin, ou ... Paris. (Photo prise sur le blog de Boyer Jakline) - 2ème photo : photo prise sur Marianne.fr sous le titre : "Violences policières : "C’est bien en France que la police a tiré sur des civils non-armés" "

1ère photo - Moscou, aujourd'hui. Ce pourrait être Amsterdam, Turin, ou ... Paris. (Photo prise sur le blog de Boyer Jakline) - 2ème photo : photo prise sur Marianne.fr sous le titre : "Violences policières : "C’est bien en France que la police a tiré sur des civils non-armés" "

Un texte superbe comme Marianne sait les dénicher… Un jeune homme de jadis qui a participé à la fin de l’URSS sans y prêter garde comme beaucoup de soviétiques sort à peine du traumatisme et devant ceux qui se rassemblent autour de Navalny sans cautionner cet homme s’interroge sur la manière la plus juste de dire. Il nous dit à quel point l’URSS était peu répressive simplement fatiguée… mais lisez plutôt il le dit mieux que moi. (note de Danielle Bleitrach - traduction de Marianne Dunlop)

http://www.sovross.ru/articles/2084/50797


Comme beaucoup de Russes, j’ai suivi la série de rassemblements non autorisés qui ont balayé le pays en janvier. L’Internet était rempli de vidéos de différentes villes de Russie, où, en gros, on voyait toujours la même chose : des foules de manifestants scandant des slogans, des responsables de la sécurité vêtus de costumes futuristes – comme s’ils sortaient de “Star Wars” – se produisant dans un ballet brutal, battant des manifestants avec leurs matraques, des cris, des gémissements … Ici une personne inconsciente est jetée dans un fourgon de police. Là, les policiers mettent les détenus à genoux. Voici un policier anti-émeute qui passant près d’un retraité, lui donne un coup de pied au ventre. Un autre, se retournant, frappe avec sa matraque un journaliste muni d’une caméra et d’un gilet avec l’inscription “Presse”… Dans une ruelle de Moscou, la police anti-émeute tabasse des filles qui hurlent: “Nous ne sommes pas armées!” Tandis que sur la Place aux Foins à Saint-Pétersbourg, un policier, voyant des manifestants qui le suivaient, dégaine son pistolet… 

Moscou, Pétersbourg, Ekaterinbourg, Kazan, Irkoutsk, Tomsk, Vladivostok … Devant mes yeux défilent aussi des images de ma ville natale. Des rues qui me sont familières depuis l’enfance, des immeubles… Et je me surprends involontairement à penser comment il y a 30 ans, je marchais moi aussi dans ces rues avec une foule de jeunes protestataires. 
C’était en 1989, j’étais en première année d’université, j’avais le même fatras pro-perestroïka dans la tête que la majorité des jeunes de cette époque… On n’aimait pas les réunions ennuyeuses du Komsomol, les slogans rebattus sur les murs des maisons, même ceux dont c’était la fonction de les proclamer n’y croyaient plus. Nous condamnions les privilèges de la nomenklatura qui roulait en Volgas noires (nous ne pouvions imaginer que ces humbles gens seraient remplacés par des propriétaires de leurs propres avions, yachts et palais!). Nous voulions du changement. Plus de liberté, de démocratie, des rayons pleins dans les magasins, mais surtout l’émancipation spirituelle, l’abolition de toute censure, la possibilité de lire Berdiaev, Boukharine, Freud, Nietzsche et de décider par nous-mêmes ce qui dans les écrits était juste et ce qui ne l’était pas. Il y a des choses dont j’ai atrocement honte aujourd’hui: nous étions jeunes, naïfs, notre compréhension était limitée. Mais quand même, nous étions animés par un désir sincère d’améliorer la situation dans notre pays, même si nous n’avions qu’une idée très vague de la façon de procéder…

 
Oui, nous descendions nous aussi dans les rues et sur les places, nous rassemblant en foule près du bâtiment du comité régional local, scandant: “A bas!” et “Liberté!” Permettez-moi de souligner qu’il s’agissait de rassemblements non autorisés. C’était devenu une véritable “mode”. Le poète Andrei Voznessensky, dont j’ai beaucoup aimé les œuvres dans ma jeunesse, a même écrit un poème selon lequel Pouchkine aurait certainement participé à ces actions non autorisées, il a été publié, semble-t-il, dans la revue Younost’.

 
Et, bien sûr, ces manifestations et rassemblements étaient encadrés par des policiers. Ils nous regardaient, semblaient fatigués, anxieux, peut-être mécontents d’avoir été conduits là à cause du désir des jeunes de faire du chahut. Mais je ne me souviens pas d’un cas où ils se soient précipités sur des manifestants pour les battre, les traîner hors de la foule et les embarquer. Et ils avaient l’air assez paisibles: sans armes, dans leur uniforme habituel. Je ne me souviens même pas qu’ils aient eu des matraques.[...]

La suite ci-dessous sur le blog de Danielle Bleitrach

Et aussi :

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10 janvier 2021 7 10 /01 /janvier /2021 15:49
David Cayla : "Le populisme est le produit d'une double impuissance : celle des citoyens et celle de leurs dirigeants"

Propos recueillis par

Économiste enseignant à l’université d’Angers, David Cayla vient de publier « Populisme et néolibéralisme : Il est urgent de tout repenser » (De Boeck Supérieur), livre dans lequel il analyse le rôle de notre système économique dans la crise économique et politique que nous vivons.

Marianne : Pouvez-vous revenir sur ce qu’est le néolibéralisme et sur ses quatre piliers ?

David Cayla :Le néolibéralisme est un ensemble de doctrines politiques qui visent à organiser et à normaliser les interventions de l’État dans l’économie de manière à permettre au marché de fonctionner dans des conditions optimales. L’origine des néolibéralismes remonte aux années 1930, au moment du colloque Lippmann qui se tient en 1938. Pour les intellectuels de l’époque il ne fait guère de doute que le libéralisme du XIXsiècle, fondé sur le laisser-faire, doit être profondément rénové. La crise de 1929 a montré que le capitalisme ne sait pas s’autoréguler. Le New Deal de Roosevelt, mais aussi la planification soviétique ou le corporatisme fasciste semblaient être les solutions aux désordres du monde.

Face à ces contre-modèles, la pensée libérale a dû adapter sa doctrine et reconnaître qu’un certain nombre d’interventions publiques dans l’économie étaient nécessaires. Tout d’abord, elle a admis que les problèmes sociaux et certaines revendications ouvrières ne pouvaient être ignorés, car ils sont sources d’instabilité politique. [...]

La suite ci-dessous :

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