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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
27 novembre 2024 3 27 /11 /novembre /2024 15:46
APOLOGIE DU TERRORISME ET MISE EN CAUSE PERSONNELLE [Vu du droit]

C’est le respect de nos principes fondamentaux qui donne sa légitimité à notre combat contre le terrorisme. La proposition de LFI qui propose d’abroger la loi qui a intégré le délit d’apologie du terrorisme dans le droit pénal général est de ce fait parfaitement justifiée. D’abord bien sûr par le respect des principes qui protègent les libertés fondamentales, mais pas seulement.

Manuel Valls, premier ministre de François Hollande, piétinant tous les principes fondamentaux issus de l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme, a fait sortir l’apologie du terrorisme de la loi de 1881 qui organise la répression des abus de la liberté d’expression. Dans le but de la priver des garanties procédurales issues de la DDH, il l’a fait inclure dans le droit pénal général, ce qui est une monstruosité au plan des principes. Alors que le respect des libertés publiques fondamentales protégées par la Déclaration des Droits de l’Homme imposait de maintenir cette infraction dans la loi de 1881 qui est le support juridique de la poursuite des abus de la liberté d’expression. L’actuel texte qui réprime l’apologie du terrorisme a vu son application dévoyée et est devenu l’instrument d’une répression de masse destinée à empêcher la critique de l’État d’Israël et de sa politique. L’instrumentalisation de l’institution judiciaire au profit des intérêts d’un État étranger n’est pas acceptable. [...]

La suite avec le lien ci-dessous  :

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12 septembre 2023 2 12 /09 /septembre /2023 13:38

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Ce qu'en pense François Ruffin : «Franchement, on devrait nous forcer, nous, représentants de la nation, à habiter en HLM dans un quartier populaire…»

Et Jean-Luc Mélenchon : "Nouvelle polémique des fachos contre Rachel Kéké à propos de son logement HLM. Je souhaite qu'elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté. Elle n'est pas élue à vie. Et c'est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs."

Franchement, qu'un ou une député(e) habite en HLM, ce n'est pas choquant.  Les députés communistes ont toujours habité près de leurs électeurs et souvent dans un logement social.  Il est vrai qu'ils avaient coutume de reverser leurs indemnités de députés à leur parti.  Je suppose qu'il en est toujours de même.

Ce qui est insupportable, c'est que des élus du peuple cessent d'être des élus du peuple dès qu'ils sont assis sur les bancs de l'assemblée.  Comme tous ceux qui ont  voté la retraite à 64 ans, contre l'avis de la majorité des électeurs et des salariés.  Vivre loin des quartiers populaires et des logements sociaux, vivre une vie bien protégée favorise l'entre-soi.  "Cachez ces vies, cachez ces quartiers populaires que je ne saurais voir."  De fait, une sorte d'"apartheid social" gangrène notre société. Et nos tartuffes, Christine Kelly et Eric Zemmour, puisqu'il s'agit d'eux, stigmatisent Rachel Kéké parce qu'elle représente les "invisibles", les pauvres, les travailleurs immigrés, les salariés mal payés, surexploités, mais indispensables.

Alors honneur à ces député(e)s qui continuent de vivre parmi leurs électeurs, parmi les leurs, et comme eux.  Et qui savent de quoi ils parlent quand ils évoquent la vie des salariés les plus modestes.

YG

 

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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 15:53

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18 mai 2022 3 18 /05 /mai /2022 15:34

Communiqué de presse de la section PCF Vénissieux
Lundi 16 mai 2022

Depuis plusieurs jours maintenant, la 14e circonscription est le théâtre d’un déchaînement médiatique qui n’aide pas à saisir les véritables enjeux politiques.

A quelques jours du dépôt des candidatures, les communistes sont confrontés à des décisions importantes. Michèle Picard a annoncé sa candidature dès le début de l’année, et a créé une dynamique de campagne soutenue par de nombreux citoyens. Cette candidature reste à ce jour la plus efficace pour unir la gauche populaire de combats et d’actions, gagner la circonscription contre la droite et l’extrême-droite.

A l’issue des élections présidentielles, la France insoumise a conclu des accords concernant les élections législatives séparément avec EELV, le PS et le PCF, dans le cadre de la NUPES. L’accord conclu entre la FI et le PCF est particulièrement coûteux puisque il n’attribue que 50 circonscriptions au PCF dont au maximum 15 gagnables et interdit toute candidature PCF dans plus de 500 circonscriptions.

La France insoumise s’est réservé la 14e circonscription du Rhône, sur laquelle se situe la plus importante ville dirigée par un maire PCF hors région parisienne, Michèle Picard, qui a battu deux fois en 2020 les représentants de Macron et du RN dans le cadre de larges rassemblements à gauche.

Jean-Luc Mélenchon a voulu imposer un parachutage, comme à Villeurbanne, faisant fi des réalités locales, ce que nous avons contesté. De plus, son premier candidat, Taha Bouhafs portait une ligne politique contredisant les valeurs de gauche. Ce sont finalement des signalements au sein de la FI pour harcèlement et violences sexuelles, qui ont conduit à son éviction par la France insoumise, quelques jours après son investiture.

La reconnaissance par la Nupes de la candidature de Michèle Picard aurait permis une sortie par le haut de ce mauvais feuilleton dont nous nous serions bien passés. Mais Jean-Luc Mélenchon ne veut pas laisser cette circonscription aux communistes qui y ont pourtant un ancrage historique. La France insoumise impose donc la candidature d’Idir Boumertit, bien qu’il ait précédemment annoncé qu’il ne serait pas candidat pour privilégier ses engagements locaux. Nous travaillons en bonne intelligence depuis plusieurs années avec la France insoumise et Idir Boumertit dans la majorité municipale. Pour autant, nous continuons à penser que Michèle Picard était la meilleure candidate sur la circonscription dans le cadre de la coalition de la gauche. [...]

La suite ci-dessous :

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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 15:17

Le processus électoral en cours met en évidence une situation inédite que l’on peut décortiquer comme suit.

I) Un refus de vote qui va s’affirmant.

Bien sûr la catégorie des gens qui s’abstiennent n’est pas uniforme. Il y a toujours eu des individus se sentant peu concernés (ou refusant de l’être) par la dimension collective de la société, mais les sommets atteints pour le 1er tour (13 millions 600 000 voix soit 1 million et demi de plus que 2017) par cette non-participation poussent à qualifier l’abstention de refus de vote plutôt que de s’en tenir à la traditionnelle image des pêcheurs à la ligne. D’autant qu’à ceux-là il convient d’ajouter les 3 millions de blancs et nuls.

D’ailleurs on peut remarquer qu’en pourcentage des inscrits le nombre cumulé des votes non exprimés est quasiment identique pour ces deux dernières présidentielles, au-dessus de 34%. Ce fait à lui seul, montre combien il est imprudent de parler de victoire pour le président élu. D’autant qu’il l’a été en bénéficiant au maximum du phénomène du « vote barrage » qui est antinomique avec le débat d’idées, constituant ainsi tout à la fois un abaissement majeur de la démocratie et une frustration pour l’ensemble du corps électoral excepté les supporters des deux finalistes. Cette frustration est telle que l’on a vu pour la 1ère fois, un vote barrage en faveur de l’extrême droite vue comme le seul moyen restant de s’opposer à un pouvoir cynique, méprisant et tyrannique dans sa volonté de répondre aux désirs du grand capital.

II) Une extrême droite à son plus haut niveau

Non seulement depuis 2017 l’extrême droite a progressé en pourcentages mais elle a progressé fortement dès le 1er tour (+ 2 millions de voix si on ajoute les votes Le Pen, Zemmour et Dupont Aignan) et entre les deux tours puisqu’elle fait encore 2 millions de voix de plus. Qu’il faille compter dans ce dernier chiffre le vote barrage [1] n’enlève rien au fait qu’aujourd’hui il y a en France un électorat qui voit dans l’extrême droite la possibilité d’un recours contre la casse sociale qu’il subit. Et c’est un autre élément du renforcement du fascisme.

Enfin, et ce n’est pas le moindre, il y a le fait, que les idées d’extrême droite pour partie dépassent largement son électorat classique et même ses forces organisées. [...]

III) Un rejet du pouvoir et de son chef

Si Macron est élu il le doit bien sûr au vote barrage du second tour mais aussi au vote de l’électorat de droite qui, dès le 1er tour, s’est massivement porté sur lui que ce soit par choix stratégique du meilleur candidat ou par reconnaissance de la proximité des idées. En fait c’est un retour en force à un pouvoir qui dans l’histoire a voulu, au nom de la prétendue nécessité d’en finir avec les « idéologies », instaurer une dictature de la pensée unique. De l’union sacrée à la 4ème république. [...]

IV) Le vote du courant dit « radical ».

Ce qui est sûr en tout cas à l’analyse de ces attitudes, refus de vote, utilisation du vote d’extrême droite pour sanctionner Macron et effondrement des soutiens à ce dernier, c’est qu’il y a un rejet massif des politiques menées depuis des décennies.
Cela aurait pu permettre d’avoir une adhésion d’une grande ampleur au vote dit « radical » et même lui permettre d’arriver en tête au 1er tour. Ce n’a pas été le cas pour un certain nombre de considérations diverses voire contradictoires qui ont marqué la campagne.

Une désunion pénalisante ? [...]

Le piège de la constitution

L’incompréhension est d’autant plus grande aussi que dans la campagne a été peu soulevée la question du piège électoral de notre constitution qui relève plus de la monarchie élective (ou du « coup d’état permanent » comme aurait dit un certain) que de la démocratie véritable. Piège aggravé par l’alignement de la durée du mandat présidentiel sur celle du mandat des députés assortie de l’inversion du calendrier législatif.

Le déroulement même des élections présidentielles est discutable. Personne n’a soulevé le fait que si notre constitution avait prévu que puissent se maintenir au second tour toutes les candidatures ayant fait plus de 20% et que dans ce cas la situation aurait été différente. LFI a bien dans son programme la 6ème république mais cette question a été absente des débats et il n’est d’ailleurs pas sûr que nous toutes et tous soyons d’accord sur le contenu de cette proposition. [...]

L'intégrale ci-dessous :

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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 14:40

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

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17 décembre 2020 4 17 /12 /décembre /2020 05:34
 L'ancienne députée de Seine-Maritime a présenté, ce mercredi 16 décembre, le "Printemps normand", un projet de rassemblement de la gauche. • © DR

L'ancienne députée de Seine-Maritime a présenté, ce mercredi 16 décembre, le "Printemps normand", un projet de rassemblement de la gauche. • © DR

Elle a le sens politique l'ex-députée Marie Le Vern.  Elle a ardemment soutenu la politique de François Hollande : CICE, "Loi Macron", Loi sur l'état d'urgence et son prolongement, Loi Travail etc ...  Elle en a perdu son mandat de députée. 

Michèle Rubirola, EELV, portée à la tête de la municipalité de Marseille, par un mouvement ( de "gauche" ? ) intitulé "Printemps marseillais", démissionne en faveur de son 1er adjoint socialiste.  Le même jour, Marie Le Vern lance son mouvement "Printemps normand" pour les Régionales en Normandie.  Les LFI, communistes, écologistes ... dont les amis se sont fait bernés à Marseille apprécieront l'initiative à sa juste valeur.  Enfin, on l'espère.

YG

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