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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 14:03
La fermeture de la maternité a mobilisé de nombreux personnes et des élus pendant plus d’un an (photo: P. S./PN).

La fermeture de la maternité a mobilisé de nombreux personnes et des élus pendant plus d’un an (photo: P. S./PN).

L’association Liberté, égalité, proximité, qui porte la voix des opposants à la fermeture de la maternité bernayenne depuis mars 2018.

Dans une lettre adressée à Agnès Buzyn, elle précise :  « Nous tenons à vous aviser que, dans l’hypothèse redoutée d’un accident dont une maman ou un enfant pourrait être victime en raison de l’éloignement du lieu de l’accouchement de son domicile, nous n’hésiterons pas à mettre en cause votre responsabilité civile et pénale devant les juridictions compétentes, notamment pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui. »

Dans une lettre adressée à toutes les têtes de listes aux Européennes, elle leur demande de s'engager à tout faire pour « mettre un terme à la casse des services de soins de proximité et prévoir le retour de tous les services de proximité »

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7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 10:14

 

"Le matin du 2 mai les Français écoutant Christophe Castaner, ouvrant leur journal, allumant leur télévision et leur radio apprenaient qu’une bande de blacks blocs avait pris d’assaut le service de réanimation d’un grand hôpital afin d’y commettre des violences et de mettre en danger la vie des patients. 12 heures plus tard, sous les coups de la prise de parole des citoyens mobilisés, le mensonge s’effondrait. Le pouvoir et ses épigones étaient contraints de reculer en désordre. On sait maintenant qui est producteur de fake news, qui ment, qui est complotiste, et qui est violent.

Et on sait aussi pourquoi ces gens-là qui ont peur de la vérité, veulent verrouiller les outils de notre liberté d’expression."

Ce qui vient de se produire à l’occasion des manifestations parisiennes du 1er mai avec le mensonge sur l’attaque de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière est quelque chose d’assez extraordinaire. Extraordinaire d’avoir vu un pouvoir d’État dévoyé un niveau rarement atteint sous la République. Extraordinaire le spectacle d’une presse nationale qu’elle soit écrite ou audiovisuelle complètement aux ordres de ce pouvoir. Extraordinaire cette mobilisation d’une classe intellectuelle et médiatique se lançant dans la surenchère pour applaudir un mensonge d’État dont l’évidence aurait pu immédiatement sauter aux yeux en usant d’un minimum d’esprit critique.

Mais finalement, quelle leçon politique nous a fourni le déroulement de la journée du 2 mai et quel révélateur de la crise qui secoue la société française !

La vérité des faits

Chacun sait maintenant ce qui s’est passé dans l’après-midi du 1er mai sur le boulevard de l’hôpital et dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière. Le cortège de la manifestation a été scindé en trois par les forces de police, chaque partie faisant l’objet de charges et d’intervention de canon à eau. Cette stratégie volontairement dangereuse enferme les manifestants dans des nasses dont craignant les violences policières ils cherchent à s’échapper. C’est ce qui s’est produit avec l’intrusion de groupes pacifiques quelques instants auparavant, dans un parking dépendant de l’hôpital. Les gens espérant que les policiers se contenteraient de disperser la manifestation sur le boulevard, ont vu avec effroi les policiers rentrer dans ce parking et y lancer leurs charges alors qu’il n’y avait bien sûr aucun incident. Éparpillement des manifestants dans l’enceinte de l’établissement lui-même qui quand on le connaît apparaît comme une véritable ville avec ses bâtiments et ses rues. Les policiers en poursuivi leur stratégie folle de chasse à l’homme dans cet entrelacs, provoquant naturellement la panique. Un groupe ne comprenant aucun black bloc ni casseur s’est alors réfugié sur une passerelle, et pour se mettre à l’abri, a tenté de rentrer dans les locaux de ce qui s’est révélé être le service de réanimation de l’hôpital. Avec le professionnalisme et le sang-froid, qui caractérise le personnel soignant en général et celui des services de réanimation en particulier, ce qui était de service en ce 1er mai, se sont opposés calmement à l’intrusion. Et au fur et à mesure les choses se sont calmées. Le mieux pour mesurer la réalité de cette présentation est de voir les vidéos de ce qui s’est passé et d’écouter le témoignage des soignants impliqués. Cette réalité, cette vérité, ont été travesties par le ministre de l’intérieur de la République complètement déshonoré pour l’occasion. Il n’y a pas, en présence, deux versions de ce qui s’est passé comme le prétendent multipliant les contorsions ceux qui se sont imprudemment engagés, il n’y en a qu’une. Celle de la vérité factuelle.[...]

Lire la suite ici : https://www.vududroit.com/2019/05/attaque-de-la-pitie-internet-et-les-reseaux-armes-de-la-verite/

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6 mai 2019 1 06 /05 /mai /2019 23:29

Un photographe est chahuté par des membres des forces de l'ordre, le 2 février 2019 à Bordeaux (Gironde). (GEORGES GOBET / AFP)

Selon l'association Reporters sans frontières, près de 90 journalistes ont été victimes de violences policières depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". Les reporters et photographes indépendants figurent en première ligne dans les manifestations.

"Un cap répressif a été franchi." Après l'interpellation et la garde à vue du journaliste indépendant Gaspard Glanz, signataire de cette tribune, lors de la manifestation des "gilets jaunes" le 20 avril, plus de 350 médias, journalistes, photographes, indépendants ou appartenant à des rédactions dénoncent, dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, les violences policières subies par leur profession depuis le début du mouvement. Ils alertent sur la précarisation de leurs conditions de travail et les agressions physiques et psychologiques vécues sur le terrain. Ils revendiquent leur droit à informer et la liberté de la presse. Ils s'expriment ici librement.

Nous, journalistes de terrain, journalistes indépendant·e·s, en poste en rédaction, avec ou sans carte de presse, décidons de prendre la parole collectivement pour dénoncer les multiples violences d’Etat que nous subissons.[...]

La suite ici :https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/tribune-nous-assistons-a-une-volonte-deliberee-de-nous-empecher-de-travailler-plus-de-300-journalistes-denoncent-les-violences-policieres_3416561.html

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 17:04
Ce que Castaner n'aurait pas voulu voir ! Crédits photos : LP/Olivier Corsan

Ce que Castaner n'aurait pas voulu voir ! Crédits photos : LP/Olivier Corsan

Vendredi, 3 Mai, 2019

La préfecture a beau s’en défendre, la police a chargé la CGT, le 1er Mai, à Paris. Une situation anormale qui a commencé avant le début du défilé.

«Castaner se targue d’œuvrer à la liberté de manifester, ce n’est pas ce qu’on a ressenti du côté de la CGT. On a plutôt pensé qu’ils voulaient qu’on annule la manifestation. » L’Humanité a recueilli et croisé plusieurs témoignages et récits de membres de services d’ordre syndicaux, qui tiennent à rester anonymes, pour tirer au clair ce qui s’est passé ce 1er Mai dans la capitale. Et tous concordent : la police s’en est bel et bien pris à la CGT. Présents dans le défilé, des journalistes de l’Humanité l’ont aussi constaté. Un membre du service d’ordre de la centrale tient le décompte : « On a dénombré sur le carré de tête au minimum neuf gazages plus le canon à eau, et on a subi au moins deux charges avec matraquage, ça fait beaucoup. » De son côté, la préfecture répète en boucle que « la CGT n’a jamais été la cible des policiers et gendarmes qui ont assuré leur mission avec détermination face à des casseurs violents ».

Créateur :BENOIT TESSIER
Crédits :REUTERS

Sauf que le service d’ordre de la CGT compte à lui seul une dizaine de blessés, dont trois par des tirs de LBD, qu’ils soient directs ou non. « Cela fait plusieurs manifestations qu’on prend systématiquement des grenades, témoigne l’un d’eux. À chaque fois, on nous dit qu’on n’est pas la cible. Alors, soit les policiers visent vraiment très mal, soit ce ne sont pas que des erreurs… Et neuf vagues de grenades dans le carré de tête, ce n’est plus une erreur. »

« Des policiers bloquaient toutes les rues perpendiculaires »

Les tensions ont commencé vers midi, ce 1er Mai. Les syndicats ont déjà eu des difficultés pour atteindre la manifestation. « La quasi-totalité du service d’ordre de la CGT est arrivée à pied, après avoir subi quatre contrôles et fouilles différents de la part de CRS et de gendarmes… Ce qui nous étonne toujours quand on voit que certains arrivent à apporter des projectiles », déclare, amer, l’un de ses membres. Comme le défilé pour le climat n’a pas pu manifester le matin au départ du Panthéon, les syndicats se sont décalés pour lui laisser de l’espace en vue qu’ils organisent leur pique-nique sur la place du 18-Juin-1940, à Montparnasse. Vers 13 heures, alors que les premiers véhicules des syndicats arrivent enfin à se mettre en ordre et qu’un carré de tête commence à se dessiner, les premières échauffourées commencent. « Il y avait des policiers partout, le long des murs, ils bloquaient toutes les rues perpendiculaires, mais aussi l’avant du cortège, par là où les premiers gilets jaunes voulaient commencer à défiler », explique un membre du service d’ordre. Ces derniers voulaient prendre la tête de la manifestation, devant les cortèges syndicaux, mais les policiers ne les laissaient pas avancer. « C’est là, avant 14 heures, que trois gars ont lancé des bouteilles d’eau sur les CRS. Alors les policiers ont attaqué tous azimuts. Il n’y a pas d’autres mots, ils ont attaqué le cortège syndical où se mettaient en place les dirigeants nationaux, raconte un militant au brassard SO qui faisait partie du cortège. On se met en position de tortue, puis, à force de crouler sous les gaz et les grenades de désencerclement, on décide d’aller se mettre à l’abri. »

« Il y a eu une interpellation très musclée devant moi »

Une vidéo montre bien cette charge contre le service d’ordre de la CGT, bien identifié. Un autre témoin poursuit : « L’un des nôtres, avec son brassard SO, s’est fait matraquer au sol, ils ont même tenté de l’embarquer, je ne comprends pas ! » Un troisième raconte ce même moment, vécu d’un autre point où il se trouvait : « Il y a eu une interpellation très musclée devant moi, je m’identifie bien au policier, lui montre mon brassard siglé SO, mais il me gaze la seconde d’après. »

Alors que les dirigeants syndicaux se mettent sur le côté, « une poignée de fascistes en noir, je n’ai pas d’autres mots, se mettent à insulter Philippe Martinez (le secrétaire général de la CGT) et à lui jeter des projectiles, déplore un témoin. La manif n’était même pas partie ».

C’est plus loin, après le départ du cortège, vers le métro Raspail, qu’un semblant d’intersyndicale avec la CGT, Solidaires et l’Unef s’est reformé dans le carré de tête. Le défilé a repris un peu de joie et a ressemblé à nouveau à une traditionnelle marche du 1er Mai, même si l’essentiel des familles et plusieurs syndicats avaient déjà renoncé à manifester.

À l’heure d’un premier bilan, alors que le gouvernement se félicite du peu de casse matérielle, les membres du service d’ordre de la CGT restent amers. « Les chiffres annoncés par la préfecture du nombre de black blocs nous ont semblé très surestimés, je ne sais même pas s’ils étaient 500, en tout cas beaucoup moins que l’année dernière, dit l’un d’eux. Cela a créé beaucoup de fantasmes pour pas grand-chose. Alors oui, il y a eu peu de casse, mais le nombre de blessés et de personnes qui se sont senties agressées par les gaz lacrymogènes est énorme. »

Pierric Marissal
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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 15:42

 

 

C’est un amendement au projet de loi « Pour une école de la confiance », soutenu par la majorité parlementaire : il prévoit la création d’établissements regroupant collèges et écoles primaires d’un même secteur, sous l’autorité du principal du collège. En milieu rural, cette réorganisation de l’Éducation nationale risque d’accélérer le rythme des fermetures de classes. La disparition des directeurs d’école pourrait fragiliser les liens entre les équipes d’enseignants, les communes et les familles. Deuxième volet de notre série d’articles pour décrypter plusieurs aspects de la réforme en cours qui suscite nombre d’interrogations.

L’amendement était-il prémédité ou fortuit ? Dans le cadre de l’examen du projet de loi « Pour une école de la confiance » du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, la députée du Val d’Oise Cécile Rilhac (LREM) a déposé un amendement, voté par la majorité, créant des « établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux » (article 6 quater de la loi). Il s’agit de regrouper, sur un même secteur, le collège et les écoles élémentaires. En clair, l’amendement ouvre la possibilité de créer un méga-établissement, dont le cœur serait le collège et les dépendances les écoles élémentaires. L’ensemble sera placé sous l’autorité du principal du collège. Il sera assisté de plusieurs « adjoints » en charge du premier degré, qui remplaceront donc les actuels directeurs et directrices d’écoles.

Ces méga-établissements entraîneront « une modification profonde de l’organisation scolaire », prévient le syndicat enseignant Snuipp-FSU. Mais comme ils sont instaurés par un amendement, et ne figurent pas dans le projet de loi initial, ces futurs établissements publics locaux d’enseignement échappent à l’avis du Conseil d’État, contournent la discussion en commission parlementaire et évitent l’étude d’impact. Ce qui se révèle bien utile au vu de la réorganisation « profonde » que cela pourra engendrer dans le premier degré. [...]

La suite sur Bastamag : https://www.bastamag.net/La-creation-de-mega-etablissements-regroupant-ecoles-primaires-et-colleges

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 09:03

par

 

 

L’une des mesures du projet de loi « Pour une école de la confiance », qui sera discuté au Sénat en mai, prévoit d’abaisser l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, contre 6 ans aujourd’hui. Cela peut sembler une bonne idée, même si la plupart des enfants sont, dans les faits, déjà scolarisés dès 3 ans. Problème : inscrire l’obligation dans la loi entraînera d’importantes dépenses supplémentaires pour les communes, qui devront alors financer les écoles maternelles privées... en piochant dans les budgets pour le moment réservés à l’école publique. Premier volet de notre série d’articles pour décrypter plusieurs aspects de cette réforme de l’école qui suscite nombre d’interrogations. [...]

Entre 150 et 450 millions de plus à la charge des communes [...]
« Tout cela va aggraver la ségrégation sociale »[...]
Moins de postes de professeurs pour les écoles publiques[...]

Lire l'intagralité ci-après : https://www.bastamag.net/Pourquoi-les-ecoles-maternelles-privees-seront-les-grandes-gagnantes-de-la

Plus de précision encore ci-dessous avec cet ajout : " La loi introduit la possibilité d’instruire les jeunes enfants au sein de jardins d’enfants, structures privées aux personnels diversifiés (comprendre sans enseignants), ceci pour les 2 ans à venir."

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28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 14:27

https://www.europe1.fr/economie/points-de-vente-cartes-de-reduction-lignes-a-grande-vitesse-les-annonces-du-patron-de-la-sncf-3895473.amp

Voici des annonces qui vont réjouir le coeur de toutes les bonnes consciences branchées.  Et qui font rire jaune les vrais voyageurs SNCF qui galèrent sur les lignes de banlieues ou de TER, comme sur la ligne Le Havre-Paris ... Pour moi, ça a été la franche rigolade : j'ai 70 ans.  Alors la trottinette, même électrique ... Mes besoins sont les mêmes que ceux de beaucoup de Normands : aller facilement de Rouen à Fécamp, ou de Fécamp au Havre, ou encore de Dieppe à Rouen ou Paris ... sans encombrer les routes, ni en voiture, ni en car. 

Guillaume Pépy affirme ne pas supprimer de lignes.  Ce n'est pas sa décision.  C'est grâce aux batailles des usagers, des syndicalistes, d'élus locaux et certainement aujourd'hui aussi de la lutte des gilets jaunes (https://www.humanite.fr/sncf-le-train-des-luttes-rouvre-la-ligne-abbeville-le-treport-658021)

En revanche, des gares sont abandonnées. En Seine-maritime, Virville à la fin de 2018, et d'ici à la fin de l'année 2019, de nouveaux arrêts de trains disparaissent, notamment dans les gares de Saint-Martin-du-Vivier, Foucart et Bolbec. Il prévoit également moins de trains en arrêt sur Yvetot et Bréauté.  Ceci, avec le plein accord de la région et de son président Hervé Morin.

D'autres arrêts en Normandie sont menacés  : Coulibœuf (Calvados), Glos-Montfort (Eure), Le Merlerault et Sainte-Gauburge-Sainte-Colombe (Orne).

Curieuse manière d'encourager les usagers à prendre le train et de mettre en place la transition énergétique ... Prenez donc le car, c'est beaucoup plus long et polluant.

En outre, des fermetures de guichets, ou réductions d'ouverture des guichets sont prévues : moins de lien social pour davantage de sentiment d'insécurité et d'abandon. Les gares sont désertifiées ( voir le lien avec actu.fr ).  Où est donc la "morale publique" dans tout ça ?  Dans la fréquentation accrue des bureaux de tabac de tabac qui vendront des billets de train ?

Une chose est sûre : on ne peut à la fois satisfaire la concurrence libre et non faussée et les besoins des citoyens et usagers.  On ne peut à la fois chercher à tout prix la rentabilisation et le besoin de services collectifs et publics.

Emmanuel Macron s'est plaint de la disparition de la morale publique sans en donner la définition.  Pour cause : Il en ignore le sens et la pratique.  La morale publique, ça se construit et ça se pratique.  Par exemple en rendant tout son sens au mot "usager", remplacé par "client" à La Poste ou à la SNCF et en développant les services publics.  Les salariés de la SNCF, de la Poste, de l'Education nationale, des hôpitaux  qui se battent pour les services publics avec les usagers sont les vrais acteurs de la "morale publique".

Yvette Genestal

Points de vente, cartes de réduction, lignes à grande vitesse : les annonces du patron de la SNCF

 

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 22:21

Voilà une info dont n'ont pas beaucoup débattu nos favoris du petit écran

 

  Capture écran de la vidéo de l'interpellation de Gaspard Glantz filmée par Hors-Zone Press, le 20 avril 2019. (HZ PRESS / YOUTUBE)

"Les journalistes ne peuvent pas tolérer de se voir régulièrement pris pour cible par les forces de l'ordre." Vingt-deux rédactions ont apporté leur "plein soutien", mardi 23 avril, à Gaspard Glanz, "empêché de faire son travail de journaliste", "d'informer", condamne le communiqué. Il a notamment été signé par les sociétés de journalistes ou de rédacteurs de BFMTV, des Echos, du Figaro, de France 2, de France 3 National, de franceinfo.fr, de France Inter, du JDD, de Libération, de Mediapart, du Monde, de RFI, de RMC ou encore TV5 Monde. [...]

La suite sur le site de France Info : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/dix-huit-redactions-apportent-leur-soutien-a-gaspard-glanz-empeche-de-faire-son-travail-de-journaliste_3411845.html

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 14:58

Un communiqué d’Acrimed à la suite de l’acte XXIII des gilets jaunes. Nous remercions Serge D’Ignazio pour ses précieuses photos.

La liste ne cesse de s’allonger : à Toulouse, plusieurs journalistes ciblés par la police, blessés, et dont le matériel fut saisi. Une équipe télé délibérément visée par un canon à eau. À Paris, coups de pieds, insultes, entraves à la captation vidéo. Plusieurs journalistes attestent de blessures, visés par des tirs de LBD40, des tirs de gaz lacrymogènes, touchés par des grenades de désencerclement. Deux journalistes indépendants, couvrant les mouvements sociaux depuis des années, interpellés.

Alexis Kraland, placé 8 heures en garde-à-vue, matraqué après que des policiers l’ont sommé de lâcher sa caméra, désignée comme une « arme par destination ». Gaspard Glanz, fondateur de l’agence Taranis News, visé par une grenade, arrêté violemment place de la République. 48 heures de garde-à-vue pour outrage et « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations ». À sa sortie, son avocat Raphaël Kempf indique qu’il est « interdit de paraître à Paris tous les samedis et le 1er mai jusqu’à l’audience du 18 octobre ». Il sera jugé pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ».

La répression de l’État et les violences policières sont encore montées d’un cran le samedi 20 avril, lors de l’acte XXIII des gilets jaunes. Des violences qui ciblent délibérément la presse, le travail et les outils de ses acteurs, notamment indépendants, et à travers eux, la possibilité de documenter un mouvement social qui subit de plein fouet la répression, causant de nombreuses blessures graves et des mutilations depuis cinq mois. La liberté d’informer est piétinée ; les casques et brassards presse, ignorés.

Les syndicats de journalistes montent au créneau. Le SNJ appelle à « ne pas bafouer l’État de droit », le SNJ-CGT demande qu’on respecte la liberté de la presse. Photoreporters, documentaristes, cameramen, techniciens, journalistes indépendants et pigistes font affluer des témoignages sur les réseaux sociaux. Les médias indépendants s’en emparent, collectent, dénoncent. Le journaliste David Dufresne atteste désormais de 76 cas d’entraves et de violences policières contre les journalistes depuis l’acte I, que nous avons régulièrement dénoncés. Il poursuit ses signalements, relaie les témoignages qui lui parviennent, interpelle en vain le ministère de l’Intérieur. [...]

La suite ci-dessous et une interview de Gaspard Glanz dans l'Humanité

Arrestation de Gaspard Glanz - Photo Humanité

Arrestation de Gaspard Glanz - Photo Humanité

Ils mentent ou entretiennent l'ambiguïté sur les plateaux télé.  Ils dénient le titre de journaliste à Gaspard Glanz.  Or, non, il n'est pas nécessaire d'avoir une carte de presse pour être journaliste !

Voir les explications sur France Info : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/arrestation-de-gaspard-glanz-peut-on-etre-journaliste-sans-avoir-la-carte-de-presse_3411025.html

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 14:17

Publié le par MS21

Il mouille la chemise....

Il mouille la chemise....

 Pour que le mouvement social gagne, il faut

« déprogrammer » Macron. Et ses semblables.

 

Il est admis que Macron poursuit une politique, entamée de longue date, de soumission au capitalisme néo-libéral mondialisé et ce n’est pas faux mais il diffère fondamentalement de ses prédécesseurs dans la violence, l’approfondissement et l’accélération de la mise en œuvre de cette politique qu’il faut bien appeler de la terre brûlée. Le but est de rendre irréversible la transformation de la société.

Pour en mesurer la réalité il n’est que de rappeler quelques mesures prises, ou en cours, en moins de deux ans :

  • Mesures financières : rétablissement de l’ISF, de l’Exit taxe (1), création de la Flat taxe(2). Augmentation de la CSG pour de nombreux retraités, gel des salaires

  • Réduction des aides sociales, réduction de cotisations sociales de grandes entreprises (CICE) contrôle des ayant-droit, des chômeurs

  • Démolition du code du travail qui va encore s’aggraver

  • Disparition des services publics dans de nombreux territoires

  • Privatisations récentes : Aéroports de Paris, Française des jeux, Engie, bientôt les barrages hydroélectriques

  • Loi prochaine sur la réforme des retraites…

  • Disparition insidieuse  du statut de la fonction publique…

 

Le Sénat lui-même devant l’absence de volonté de dialogue du pouvoir abandonne la possibilité d’amender certains textes.

Grand débat, show de 8 à 10 heures devant des auditoires dûment convoqués et au garde-à-vous, intellectuels faussement scandalisés de « s’être fait piéger » à qui il a dû manquer un minimum de jugeote pour ne pas comprendre quel était leur rôle dans le scénario…

Macron a fait feu de tout bois et payé de sa personne lui qui n’aime rien tant que se donner à voir dans un spectacle où il joue non pas un rôle mais l’unique rôle, où tous les autres sont des figurants ou des lanceurs de balles, où la jouissance du cabotin se lit à plein et en toutes circonstances sur son visage.

Le mal serait moins grave s’il n’était qu’un petit prétentieux bourré d’autosatisfaction mais il est Président de la République.*[...]

La suite ici : http://ms21.over-blog.com/2019/04/economie-liberale-et-democratie-l-impossible-mariage.html

 

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