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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 21:59

Guerre d’Algérie

« L’idée internationaliste était primordiale dans notre engagement »
, par  Henri Alleg

Cet interview de notre camarade Henri Alleg est extrait d’un numéro hors-série de l’Humanité dédié au cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie. C’est la journaliste Rosa Moussaoui qui a réalisé l’entretien.

Un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, pour laquelle vous avez combattu, que représente, pour vous, ce pays ?

Henri Alleg. Cela va sans dire : je suis très heureux que l’Algérie soit indépendante (rires). Je suis heureux et fier d’avoir pris part au combat pour l’indépendance. Bien sûr, j’aurais souhaité que les aspects sociaux pour lesquels nous avons combattu prennent plus d’importance. Je regrette que les batailles que nous avons menées pour l’avenir, pour le socialisme, n’aient pas pris plus de place. Mais je suis heureux que l’Algérie soit aujourd’hui ce qu’elle est, avec toutes les possibilités qui s’offrent à ce pays. Quand je pense au passé, je crois que notre combat a marqué la lutte du peuple algérien. C’est en ce sens que l’Algérie reste pour mois une référence du combat des communistes.

Lorsque vous avez écrit « La Question », pensiez-vous que votre témoignage sur la torture puisse avoir un tel impact ?

Henri Alleg. Ce n’était pas seulement un livre que j’écrivais. Il fallait faire connaître ce qu’était la guerre en Algérie. Il fallait témoigner des pratiques des colonialistes français, du sort atroce réservé au peuple algérien, de la réalité de cette guerre coloniale. Je dois dire que j’ai été surpris de l’écho rencontré par ce texte, lorsqu’il est devenu un livre. Un demi-siècle plus tard, ce témoignage reste utile. Lorsque je suis invité pour des conférences aux États-Unis, au Royaume-Uni, je peux mesurer sa résonance. Les atrocités commises par l’armée française pendant la guerre d’Algérie ne diffèrent pas des atrocités commises par l’armée américaine en Irak, en Afghanistan et ailleurs. Le combat continue. Rétrospectivement, je suis heureux d’avoir écrit ce livre, parce qu’il conserve un sens dans le monde d’aujourd’hui, même si le contexte a changé. La Question a par exemple circulé parmi les détenus dans des prisons turques où était pratiquée la torture.[...]

La suite sur:  lepcf.fr

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 17:02

mardi 26 février 2019

Dans un entretien donné à "l’Humanité", Alain Ruscio explique qu’il a voulu, dans son livre "Les Communistes et l’Algérie, des origines à la guerre d’indépendance (1920-1962)", analyser, en évitant les polémiques, le rôle que jouèrent les communistes, en France et en Algérie, dans les luttes anticoloniales. Selon lui, ce qu’il appelle la "force communiste" — expression dans laquelle il englobe dirigeants, membres du parti et des syndicats et organisations de masse qui lui étaient liées — a été au cœur de la protestation anticolonialiste en France. Et, en dépit des hésitations, des détours et des erreurs du PCF, il y eut bien une "résistance communiste" à la guerre d’Algérie.

Alain Ruscio : « La force communiste fut à l’origine de la protestation anticolonialiste en France »

Entretien réalisé par Rosa Moussaoui, publié dans l’Humanité du 22 février 2019 Source

Dans un essai alerte, Les Communistes et l’Algérie (la Découverte), l’historien analyse le rôle que jouèrent les communistes, en France et en Algérie, dans les luttes anticoloniales. En dépit des hésitations, des détours et des erreurs, il y eut bien, affirme-t-il, une « résistance communiste » à la guerre d’Algérie.

Rosa Moussaoui : Une certaine historiographie a longtemps lu dans la politique algérienne du PCF un anticolonialisme « usurpé ». Vous parlez, au contraire, d’une « résistance communiste » à la barbarie coloniale. Quel rôle les communistes ont-ils joué dans l’émergence, en France, d’une subjectivité politique anticolonialiste ?

Alain Ruscio : Sur cette vaste et ancienne problématique « communisme et anticolonialisme », bien des auteurs ont jugé nécessaire de « choisir un camp » : majoritairement les « contre », de façon secondaire les « pour ». « Aux creux réquisitoires succédaient autant de vaines réhabilitations », comme l’écrivait Marc Bloch à propos de la vie de Robespierre. Je me suis inscrit, modestement, dans cette lignée « blochienne ». On connaît l’expression : « L’Histoire jugera. » Oui, mais pas l’historien. Ce qui ne m’empêche pas de souligner, dans la première partie du livre, qui couvre la période précédant la guerre d’indépendance, que la « force communiste » (je préfère cette expression, car elle englobe des dirigeants et militants du Parti, mais aussi ceux qui consacraient surtout leur activité aux syndicats, aux mouvements de jeunesse, aux « organisations de masse », type Mouvement de la paix) a été à l’origine de la protestation anticolonialiste en France et qu’elle a souvent été bien seule, hors quelques intellectuels plus ou moins « compagnons de route ».[...]

La suite sur le site Histoire coloniale et postcoloniale : https://histoirecoloniale.net/Alain-Ruscio-a-produit-sur-les-communistes-et-l-Algerie-1920-1962-un-livre.html

Lire également cet article paru dans le Fil rouge, mensuel de l'IHS-CGT de Seine-Maritime sur La révolte des rappelés de la caserne Richepanse.  Ecrit par Serge Laloyer

Dans la nuit du 6 au 7 octobre 1955, encerclés par des gendarmes et des CRS, 600 jeunes réservistes de la caserne Richepanse de Rouen refusent d’embarquer à bord de camions, direction l’Afrique du nord. Photo ci-dessous parue dans l'Humanité le 23 octobre 2015

Alain Ruscio a produit sur les communistes et l’Algérie (1920-1962) un livre nuancé et documenté
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 11:07

Saisi par la commission des comptes, le parquet n'avait pas donné suite ...

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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:39

Vu et repris sur El Diablo

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9 mars 2019 6 09 /03 /mars /2019 17:31
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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 17:14

Article (écrit par l’auteur en janvier 2019) ayant servi de base à un rapport sur les violations des droits humains en France déposé par le Centre Europe - Tiers Monde de Genève (CETIM, organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif général) au Conseil des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies pour sa quarantième session des 25 février – 22 mars 2019, point 4 de l’ordre du jour « Situations relatives aux droits de l’homme qui requièrent l’attention du Conseil ». Distribution le 15 février 2019 par le Secrétariat général conformément à la résolution 1996/31 [rapport final disponible sur le site de l’ONU sous la cote : A/HRC/40/NGO/56

1. Depuis plusieurs mois maintenant, la France est entrée dans une zone de fortes turbulences. La virulence des conflits sociaux est, de longue date, une caractéristique majeure et marquante de la vie politique de ce pays, une donnée historique d’une nation qui s’est construite, aussi et surtout, après 1789, sur la base d’une révolution de portée universelle et dont les traces – avec celles des conquis sociaux de 1936, 1945 ou 1968 –, restent encore aujourd’hui prégnantes dans la mémoire collective et dans les institutions, quels qu’aient été les tentatives pour les effacer. Voilà pourtant bientôt 40 années que la France – et avec elle les autres économies capitalistes du Nord, sans exception – se trouve enserrée dans le carcan mortifère de politiques néolibérales déprédatrices. Ces dernières ne peuvent s’interpréter autrement que comme une extraordinaire violence sociale dirigée contre le monde du travail. Leurs effets de destruction – des individus, de la société, mais encore de l’environnement – sont propagés grâce à la servilité de l’État devant les puissances de l’argent. Ils sont de surcroît aggravés par l’aliénation de la souveraineté nationale et une sujétion à l’Union européenne dont les citoyens français ont pourtant dit en 2005, par référendum, qu’ils ne voulaient pas, et qui leur est imposée par un déni de démocratie. Voilà une violence supplémentaire, à l’encontre de tout un peuple. C’est dans cette perspective singulière, et dans le contexte général d’une crise systémique du capitalisme mondialisé, que s’expliquent les ondes de soulèvement populaire qui se sont amplifiées au cours des dernières années : grèves de 1995, émeutes de banlieues de 2005-2007, manifestations des décennies 2000 et 2010… À l’heure présente, le sentiment de mal-vivre et le mécontentement sont généralisés. Commencée dès la fin du mois octobre 2018, la mobilisation des « gilets jaunes » en représente l’une des expressions, mais se heurte à la pire recrudescence de violences policières depuis la guerre d’Algérie. Face aux diverses contestations qui réclament toutes davantage de justice sociale, les autorités en place ont fait le choix de répondre par plus de répression, au point de faire régresser de façon extrêmement préoccupante les droits humains. [...]

La suite ci-dessous :

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 22:55

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(Crédits : Christian Hartmann)

Mercredi dans la soirée, l'État hollandais a annoncé avoir acheté de nouvelles actions d'Air France-KLM lui permettant de détenir 14% du capital du groupe, comme l'État français. Pour plusieurs observateurs, cette nouvelle composition du capital fait le jeu de la compagnie américaine Delta, troisième actionnaire du groupe, laquelle, en cas d'opposition entre les deux États, se retrouverait en position de jouer les arbitres.

[...]

La suite ci-dessous:

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17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 18:03

VIDEO. Après deux années d'enquête, Yannick Kergoat et Denis Robert sortent un documentaire explosif sur l'évasion fiscale. Entretien exclusif.

Par Charlotte Cieslinski et Julien Bouisset

Sept ans après les "Nouveaux Chiens de garde", coréalisé avec Gilles Balbastre, Yannick Kergoat s'attaque à la finance. Cette fois, avec "la Très Grande Evasion" il s'allie au journaliste d'investigation Denis Robert (à l'origine du scandale Clearstream) pour réaliser un documentaire sur les Panama Papers, Paradise Papers et autres scandales d'évasion fiscale qui se succèdent depuis dix ans. Explosif,le sujet résonne en bien des points avec la mobilisation des "gilets jaunes": 

Aujourd'hui, Emmanuel Macron organise un grand débat national, mais il y a une question qui n'est pas posée, et qui pour nous, résoudrait toutes les autres : qu'est-ce qu'on fait de l'évasion fiscale ?

Après deux années d'enquête, Yannick Kergoat et Denis Robert se heurtent aujourd'hui à la frilosité des investisseurs. Pour financer la fin de leur travail, ils lancent un appel à crowdfunding. Entretien et vidéo.

Lire et voir la vidéo en cliquant ci-dessous :

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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 16:12

437.000 ruptures conventionnelles du contrat de travail ont été homologuées en 2018 contre 222.000 en 2009 selon une étude du ministère du Travail.

Le problème est : combien sont à l'initiative du salarié ? Et comme c'est noté "rupture conventionnelle", impossible à savoir, les deux parties étant théoriquement d'accord ... Il est bien sûr évident que les patrons ne font jamais pression sur les salariés ... Et que les poules dans le poulailler négocient librement avec le renard à quelle sauce celui-ci va les manger.  Et lorsque PSA et les magasins Pimkie utilisent les ruptures conventionnelles collectives, ça ressemble fort aux plans de licenciement !

 

Ci-dessous le point de vue de la CGT :

Rupture collective conventionnelle : la forfaiture apparaît au grand jour

15 janvier 2018

 

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 17:54
Mai 2016

Mai 2016

Sur France-Info :

C'est un texte polémique qui fait son entrée dans l'hémicycle. Le projet de loi contre les violences lors des manifestations, porté par Edouard Philippe, est examiné mardi 29 et mercredi 30 janvier à l'Assemblée nationale, avant un vote solennel le 5 février. Cette loi dite "anti-casseurs" fait débat chez les politiques aussi, attisant les critiques de la gauche et de certains élus de La République en marche. Contacté par franceinfo, Nicolas Krameyer, responsable du programme "libertés" chez Amnesty International, dénonce lui deux travers principaux à la loi.

"La première chose, c'est le grand retour des interdictions administratives de manifester" souligne-t-il. Le nouveau texte, s'il est adopté, permettra aux préfets d'interdire à certains individus de manifester, notamment "sur la base de ses relations régulières" précise Amnesty International. Pour l'association, cela revient à "donner tout pouvoir aux autorités politiques ou policières pour déterminer si une personne a le droit de manifester ou pas, sur la base de suspicions extrêmement faibles".[...]

Lire la suite ici : https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/video-loi-anti-casseurs-amnesty-international-denonce-une-atteinte-a-la-liberte-de-manifester_3166741.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20190130-[lestitres-coldroite/titre6]

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