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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
23 février 2016 2 23 /02 /février /2016 08:27

Paris-Normandie, 21 février 2016 :

La moitié des salariés de Nuvia est en grève et veut des augmentations de salaires.

Près de la moitié des salariés de l’entreprise Nuvia Support, entreprise sous-traitante pour des opérations d’entretien, de maintenance, logistique et gestion sur des sites nucléaires, est en grève depuis le 15 février. Ces salariés travaillent sur le site de Penly, mais aussi sur d’autres centrales dont celle de Pierrelatte (Drôme), là où est situé le siège social. À Penly, ils sont 70 à travailler sur le site nucléaire.

 

Les représentants syndicaux CGT locaux, Mickaël Pajot en tête, ont rencontré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, jeudi à Paluel lors de son passage en Seine-Maritime, afin d’exposer les raisons de cette grève reconductible chaque jour. « Nous souhaitons le respect de l’accord sur le paiement et la majoration des heures travaillées le dimanche. Nous voulons l’embauche en CDI des emplois précaires et des intérimaires, dont le nombre a explosé en 2015. Nous voulons une augmentation du salaire de 3 % et du panier-repas de 0,20 € par jour, une répartition équitable des primes », ont-ils rappelé.

Selon le délégué syndical, près de 50 % du personnel est en grève.

Qui est Nuvia Support ?

 

Nuvia Support est active depuis 25 ans.
Elle est spécialisée dans le secteur d'activité de l'ingénierie, études techniques. Son effectif est compris entre 200 et 299 salariés.

Nuvia Support n'est pas une petite entreprise.  C'est une filiale de Nuvia Group, implanté dans de nombreux autres pays, notamment, la Chine, les Etats-Unis, la Suède, le Royaume-Uni, l'Inde, le Canada ...

Nuvia Group est tout simplement la branche nucléaire du groupe Soletanche Freyssinet, filiale de Vinci Construction.

Les travailleurs de Nuvia à Penly travaillent donc en sous-traitance pour grossir les profits d'énormes multinationales aux montages financiers complexes.  Dans la présentation de leur société, les communicants nous affirment que « Forts d’une expérience reconnue dans les interventions en milieu hostile, les 1 400 femmes et hommes de NUVIA France partagent les mêmes valeurs : recherche permanente de l’innovation, transparence et réactivité, sens du service, pour apporter une réponse toujours plus appropriée aux besoins de leurs clients, ainsi qu’une culture sécurité et sûreté au cœur de nos entreprises. »

C'est beau comme tout. Mais c'est terriblement mensonger. En effet le tract de la CGT distribué sur plusieurs sites nous apprend que Nuvia Support, entreprise de 418 personnes, utilise par an une moyenne de 740 CDD, sans compter les intérimaires. De surcroît la direction impose des temps de travail trop longs au détriment du repos nécessaire à des salariés opérant dans des conditions difficiles ( en milieu hostile comme dit la présentation officielle du groupe )…

CDD, intérimaires, temps de travail trop long : les conditions de sécurité indispensables pour des salariés travaillant sur un site nucléaire ne sont pas réunies.

Les salariés se battent pour leurs conditions de travail, pour la transformation des CDD en CDI, pour l »augmentation de leur salaire et de leurs primes.

Au vu des profits réalisés par Vinci, puissante multinationale et société mère, il est certainement possible de leur accorder satisfaction. AC

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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 22:35

France Bleu, 18 février 2016 :

La gendarmerie de Port-Saint-Louis (Bouches-du-Rhône) ouvre une enquête après une plainte du groupe Casino pour le vol d’un paquet de bonbons fin 2015, en plein conflit social. Neuf caissières du supermarché sont convoquées à la gendarmerie. La CGT dénonce un coup de pression de la direction.

Elles sont vraiment stupéfaites, ces neuf caissières du supermarché Casino de Port-Saint-Louis-du-Rhône. Ces salariées sont convoquées chez les gendarmes cette semaine pour une histoire de disparition de paquet de bonbons à un euro pendant un mouvement de grève avec occupation des locaux en fin d’année dernière. La direction de Casino a porté plainte pour vol.

Monique, 33 ans de maison, raconte sa stupéfaction au micro de France Bleu Provence : « Cette audition chez les gendarmes, c’est violent, c’est impressionnant, c’est très dur à vivre pour moi et les copines. »

Une cinquantaine de salariés ont participé mercredi à un rassemblement de soutien devant la gendarmerie port-saint-louisienne.

Parmi eux, Hervé Efthimiadi, délégué CGT chez Casino : « La disparition d’un paquet de M&M’s est un prétexte. Il n’y a eu aucun vol. La direction de Casino veut faire un exemple. Les deux mois de conflit se sont passés dans le calme mais nos responsables ont oppressé les grévistes, ils se sont acharnés à nous mettre des huissiers sur le dos. Des camarades se sont battues pour leur emploi. »

« Pour nous, c’est encore la criminalisation du droit de grève. Les plaintes, c’est pour nous mettre la pression, pour nous intimider. C’est pour nous dire : si vous vous défendez, si vous battez pour vos droits, voilà ce qui vous arrivera."

Criminalisation du droit de grève - Disparition d'un paquet de MM's au Casino de Port-Saint-Louis-du-Rhône - les caissières grévistes convoquées à la gendarmerie !
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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 23:05

Philippe Martinez vient à la rencontre des "salariés des entreprises en lutte", jeudi 18 février 2016, en Seine-Maritime. Le patron de la CGT ira au Havre, à Dieppe et Paluel.

Mise à jour : 17/02/2016 à 16:46 par Karine Lebrun

 

Philippe Martinez, le patron de la CGT, vient à la rencontre des salariés des entreprises en lutte en Seine-Maritime (©CGT).

Philippe Martinez, le "patron de la CGT", vient à la rencontre "des salariés des entreprises en lutte", en Seine-Maritime, jeudi 18 février 2016. (©CGT).

Sa dernière visite est récente. Philippe Martinez, le patron de la CGT, était venu au Havre (Seine-Maritime), le 24 octobre 2015, à l’invitation des militants CGT de Renault Sandouville, à l’occasion des 50 ans du syndicat de l’usine et de la sortie de l’ouvrage « Au cœur du losange, les 50 ans de la CGT Sandouville ». Un livre que l’ancien de Renault a préfacé. Il est de retour, jeudi 18 février 2016, au Havre mais aussi à Dieppe et Paluel, pour se rapprocher de toutes les entreprises en lutte. Sidel et Lafarge au Havre, Davigel à Dieppe, et EDF à Paluel.

Grèves à la cimenterie Lafarge, et à EDF

Philippe Martinez doit débuter sa visite, jeudi 18 février 2016, sur le port du Havre, avec une rencontre avec le syndicat CGT des dockers. Il prévoit, par la suite, un temps d’échange avec les responsables syndicaux des entreprises Sidel et Lafarge… dans les locaux de l’union locale CGT du Havre. Sidel, le spécialiste de l’embouteillage d’Octeville-sur-Mer, fleuron industriel de l’agglomération du Havre, est frappé par un plan de restructuration. Après cinq mois de lutte, les syndicats ont obtenu une diminution conséquente du nombre de suppressions d’emplois : 92 contre 185 programmés initialement. Les syndicats de la cimenterie Lafarge, eux, rejettent, les projets de transformation industrielle des sites de la Couronne, près d’Angoulême (Charente-Maritime) et du Havre (Seine-Maritime) en station de broyage. Plus de 200 emplois pourraient être menacés au niveau national. L’ensemble des organisations syndicales appelaient, mercredi 17 février 2016, à une grande journée de grève et de mobilisation sur l’ensemble des sites Lafarge-Holcim. Les salariés de la cimenterie Lafarge de Saint-Vigor-d’Ymonville, près du Havre, ont fait le choix de rejoindre les manifestants devant le siège social de Lafarge France, à Clamart (Hauts-de-Seine). Ils étaient accompagnés du maire PCF de Gonfreville-l’Orcher, Jean-Paul Lecoq.

 

Journée de mobilisation des salariés de la cimenterie Lafarge devant le siège de Lafarge France, mercredi 17 février 2016 (©D.R.)

Journée de mobilisation des salariés de la cimenterie Lafarge devant le siège de Lafarge France, mercredi 17 février 2016. (©D.R.)

Le patron de la CGT se rendra ensuite à Dieppe où il effectuera d’abord une visite de l’usine Alpine, puis il rencontrera les différents syndicats CGT de la région dieppoise, dont ceux de Davigel et de l’Éducation nationale. Philippe Martinez achèvera sa tournée départementale par une visite des syndicats de la centrale nucléaire de Paluel, à l’occasion du mouvement national et intersyndical de grève à EDF, programmé jeudi 18 février 2016 « pour la pérennité d’EDF, du service public et des emplois ».

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 18:22
Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, sera en Seine-Maritime jeudi 18 Février, à la rencontre de syndicats CGT, plus particulièrement des militants des entreprises en lutte du département.  Il se rendra au Havre et à Dieppe.
Voir le détail des rencontres sur le blog de l'UL CGT Dieppe  et le blog de l'UD-CGT de Seine-Maritime.

Rencontres prévues relevées sur le blog CGT de l'UL-CGT de Dieppe. 

"Le matin du 18 une réunion est organisée au Havre avec les syndicats des Ports et Docks, pour faire le point de l’actualité revendicative dans ce secteur vital pour le département.

En fin de matinée il rencontrera, à la Bourse du travail à Franklin, différents syndicats engagés dans des luttes contre la casse de l’emploi, qu’il s’agisse du privé ou du public.

Philippe Martinez tiendra Conférence de presse vers 12h00. Il sera accompagné de l’Union départementale de Seine Maritime CGT, des Unions locales CGT du Havre et de Dieppe.

Vers 12h30, Philippe Martinez prendra le chemin de Dieppe, en passant par la Centrale Électronucléaire de Paluel, où il arrivera vers 13h30. Puis il partira pour Dieppe, où il rencontrera plusieurs syndicats CGT. Il se rendra notamment sur le site de l’usine Alpine pour faire le point avec la section syndicale de l'entreprise. Rappelons qu'il est particulièrement attaché au développement de cette unité du groupe Renault, car c'est un ancien salariés de ce groupe, dont il fut le Délégué Syndical Central pour la CGT. "

La CGT annonce que seront abordées la préparation du 51ème congrès confédéral qui se tiendra à Marseille du 18 au 22 avril 2016 et la bataille pour la défense de l’emploi et de toutes les garanties collectives menacées - avec au premier rang la défense du Code du travail.

Dans un département qui compte autant de grandes entreprises, où l'emploi industriel a été particulièrement mis à mal par de grandes multinationales - Petroplus, Papeteries de Chapelle-Darblay, Sidel, Vallourec, Cimenteries Lafarge, Davigel et bien d'autres encore - nul doute que la question de l'industrie et de la réindustrialisation, la question de la bataille à mener contre ces licenciements et suppressions d'emplois pour les profits sera largement débattue. 

Bien des illusions sont tombées sur les promesses de Hollande.  Sans doute faut-il s'attendre à de vives attaques contre le gouvernement socialiste qui ne veut pas prendre des mesures efficaces, ni pour l'emploi industriel, ni pour l'agriculture familiale, tant il est inféodé à l'Union européenne et soumis aux politiques agricoles et économiques de cette dernière.  La "concurrence libre et non faussée" fait des ravages chez les salariés.  Les questions de l'Union européenne, de l'Europe sociale et des positions de la CES seront certainement débattue dans le cadre de la préparation du Congrès de la CGT. En tout cas elles sont dans les têtes.

Des luttes déterminées se sont développées en Seine-Maritime pour contrer ces politiques et leurs résultats : Petroplus, Chapelle Darblay, Sidel, les ports et docks, la SNCF, les hôpitaux, les collectivités territoriales, EDF-GDF ... Mais pour faire face à ce désastre économique et social, les militants savent qu'il leur faut trouver les moyens d'élargir les luttes et d'aider à prendre conscience que les responsables sont à la fois le pouvoir socialiste, l'UE et le capitalisme mondialisé et que tout le monde est touché : salariés du public et du privé, agriculteurs, intérimaires et CDI, travailleurs indépendants et salariés ... Comment unir dans les luttes toutes les victimes de ces politiques et quelles perspectives se donner pour ces luttes ?  Les questions et débats s'annoncent riches. Y.G.

 

 

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 11:38
[CGT ÉNERGIE PARIS] Pour la reconquête du SERVICE PUBLIC , grève à EDF le 18 février 2016
[CGT ÉNERGIE PARIS] Pour la reconquête du SERVICE PUBLIC , grève à EDF le 18 février 2016

LE TRACT en PDF ci-dessous: 

[CGT ÉNERGIE PARIS] Pour la reconquête du SERVICE PUBLIC , grève à EDF le 18 février 2016

ÉNERGIE : LA GRANDE CASSE !

 

Jeudi 18 février 2016 , les salariés des Industries Electriques et Gazières seront, pour la cinquième fois depuis le mois de septembre, dans l'action. Ils seront rejoints ce jour-là par ceux d'AREVA qui subissent à l'heure actuelle un Plan Social d’Entreprise et dont la politique gouvernementale risque fort de conduire à la privatisation de l'entreprise et à terme à la fermeture des sites de production.

 

Aucune catégorie de salariés, aucun métier, aucun secteur, aucune entreprise n'est épargnée. C'est tout le secteur énergétique qui est en crise et qui risque de fragiliser encore plus notre économie. En laissant démanteler ce secteur stratégique, les dirigeants des entreprises et le gouvernement portent une lourde responsabilité, alors même qu'ils ne seront plus là pour assumer les conséquences de leurs décisions. Ce n'est pas de cette manière que la courbe du chômage va s'inverser. Le tissu industriel déjà mal en point souffrira beaucoup des conséquences de ce gâchis industriel.

 

Il n'y a pas de fatalité. La production d'énergie doit se faire grâce à des moyens de production, de transports, de distribution modernisés. Les évolutions doivent être anticipées afin que les salariés puissent être au centre de ces transformations. La recherche permettra d'adapter les outils de travail.

 

Le 18, le CCE d'EDF statuera sur l'avenir de plusieurs centrales de production thermique. Il est question de la fermeture de la centrale de Porcheville et de la réduction d’activité de celle de Cordemais alors que cette production reste nécessaire pour passer les pointes de consommation et permettre l’incorporation d’énergies intermittentes sur le réseau. Tout doit être mis sur la table avec les salariés afin de mettre en place le meilleur bouquet énergétique à un instant donné, prenant en compte les facteurs économiques, sociaux et environnementaux.

 

Les salariés des centrales thermiques en grève se rassembleront sur le site EDF de Carré Vert (45 rue Kléber à Levallois-Perret) où se déroulera la réunion du CCE d'EDF SA et exigeront des réponses des dirigeants.

 

Les quatre organisations syndicales d’EDF convient la presse :

Jeudi 18 février 2016 à 11h

Site EDF de Carré Vert (45 rue Kléber à Levallois-Perret)

 

D'autres actions et rassemblements auront lieu dans toute la France.

 

Les salariés de CGG se rassembleront devant le Ministère de l'Industrie pour porter des projets alternatifs aux suppressions d’emplois envisagées.

 

Philippe MARTINEZ, Secrétaire Général de la CGT, sera présent sur le piquet de grève de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime) , jeudi 18 février 2016, à 13h.00

 

SOURCE:

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 22:53

Start People : Solidarité face à la répression antisyndicale

sur Solidarité ouvrière

Frédéric Willemain, militant CGT chez Start People et membre de la Commission Exécutive de son organisation est actuellement sous le coup d’une procédure de licenciement.

La Direction de la société d’intérim Start People a informé le délégué syndical Frédéric Willemain, de sa mise à pied à titre conservatoire et convocation à entretien en vue d’un licenciement pour faute lourde pour le 4 février 2016.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 22:21

Justice - Montauban : suite du conflit à la clinique Pont de Chaume

Pont de Chaume : le syndicaliste au commissariat

Pont de Chaume : le syndicaliste au commissariat

 

Une haie d'honneur, des poings levés et des chants de combat. Pour accompagner Christophe Couderc, délégué CGT, à la clinique du Pont de Chaume, convoqué, hier après-midi, comme témoin par le commissariat de police, ils étaient environ 200 camarades ou sympathisants de la CGT. Une mobilisation pour soutenir le leader de la lutte sociale de l'année 2015 dans le département. Les 51 jours de conflit dans la clinique montalbanaise ont laissé des traces. Selon nos informations, Christophe Couderc a été convoqué à la suite d'une plainte pour «injures publiques» émanant de Gauthier Escartin, le directeur de la clinique, suite à ce que ce dernier estime être des injures sur le mur du réseau social Facebook. Des insultes qui auraient été inscrites par la nièce de Christophe Couderc. Agissant sous commission rogatoire du juge Bergougnan, les policiers ont donc recueilli la version du syndicaliste pendant une trentaine de minutes. Hier, juste avant de rencontrer les policiers, convoqué comme témoin, Christophe Couderc ne connaissait pas le motif précis de sa convocation. Mais il s'est servi de cette séquence pour dénoncer «la radicalisation antisyndicale. Nous avons connu un conflit social tendu à la clinique mais il n'y a pas eu d'accrochage et nous n'avons jamais cassé de matériel». Le syndicaliste a évidemment reçu le soutien de l'union départementale de la CGT : «A travers Christophe, c'est la CGT qu'on attaque, a lancé Lina Desanti, secrétaire générale de l'UD CGT 82. Nous refusons toute discrimination. Quand on touche à un syndicaliste de la CGT, on s'attaque à toute la CGT. On ne lâchera rien et nous continuerons à nous mobiliser pour le progrès social et contre la répression tous azimuts». A sa sortie du commissariat, Christophe Couderc évoquait «une situation pathétique. C'est une revanche du directeur». Quant à ce dernier, contacté par nos soins, il ne demande qu'une chose : «Si j'ai porté plainte à la suite d'insultes caractérisées me concernant, c'est pour que la justice fasse la lumière sur cette affaire». Les plaies du conflit restent ouvertes du côté de la clinique…

Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale, 9 février :

Notre Camarade Christophe Couderc et ses proches sont harcelés par la police et le patronat pour la seule raison d’avoir participé à la grève de la clinique des Pont de Chaume, il a été convoqué au commissariat de Montauban ce 9 février 2016 pour des raisons incompréhensibles…

 

Nous dénonçons cette convocation qui, dans la suite de la condamnation des Goodyear à de la prison ferme et dans le cadre de l’état d’urgence témoigne de la volonté de criminalisation syndicale du gouvernement.

Les juges n’ont vraiment rien d’autre à faire ???!!!!!

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 15:36

Du 2 au 4 février se tenait le congrès de l’union départementale CGT des Bouches du Rhône. La préparation de celui-ci avait donné lieu à des débats sur quelle CGT aujourd’hui, quelle stratégie face aux projets du capital, quels rassemblements et sur quels contenus ? Dans une ambiance sereine et studieuse les débats confirmèrent l’orientation prise depuis 3 ans maintenant et que l’on peut résumer par cette phrase reprise plusieurs fois dans le congrès : face aux coups du camp d’en face, il est important de rassembler notre camp.
Echos des débats sur Rouge Midi ...

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 11:12

Mis en ligne le 55 février 2016

Nous saluons cette déclaration de la CGT particulièrement bienvenue dans le climat guerrier créé par le pouvoir socialiste.  Il est grand temps que nous nous mobilisions pour la paix, contre les guerres menées en notre nom, pour une sortie de la France de l'OTAN et pour la dissolution de cet instrument de guerre en Occident qu'est le l'"Organisation du Traité de l'Atlantique Nord".

Une déclaration confédérale de la CGT

 

En réponse aux actes terroristes sur le sol français, le chef de l'Etat et son gouvernement ont fait le choix de la mise en place de différentes mesures dont l'état d'urgence est le paroxysme. Il se caractérise par le déploiement d'une force militaire en action sur le territoire métropolitain, et s'inscrit dans leur logique de déclaration officielle de la guerre en France.

Est-ce la réalité ? Force est de constater que non.

Si les actes terroristes perpétrés et les revendications de leurs acteurs sont effroyables, ils ne peuvent être assimilés dans le cas précis à une situation de guerre en France.

C'est parce que les mots ont une importance qu'il convient de les utiliser à bon escient et usité en l'espèce « déclaration de guerre » est loin d'être anodin de leur part. Il vise à ne pas répondre aux vraies questions sur l'analyse des causes qui engendrent cette situation. C'est précisément un bilan sur les politiques menées depuis des années qu'il conviendrait de mener. Ainsi La France est engagée, sans aucun véritable débat national, dans plusieurs conflits armés au-delà de ses frontières et poursuit inlassablement le rôle que différents traités lui ont assignés avec l'aval de "ses partenaires", celui de "gendarme du Monde".

La France s'est rendue disponible pour proposer et accepter cette mise à disposition expéditionnaire, ce qui lui confère une responsabilité écrasante dans la situation mondiale tendue.
François Hollande ne disait pas moins en préfaçant le livre blanc pour la Défense et la sécurité nationale de 2013, livre blanc commandé par ses soins, avec ces termes choisis : "une volonté claire est affichée au bénéfice de capacités autonomes et réactives de projection reposant sur des forces bien entraînées, bien équipées et bien renseignées. Elles devront être en mesure d'avoir un impact décisif dans les régions où les menaces sont les plus grandes sur nos intérêts et ceux de nos partenaires et alliés. Elles démontrent que la France est prête à assumer ses responsabilités, comme elle l'a fait au Mali".

Cette déclaration est connue du monde entier. Chacun peut ainsi mieux comprendre pourquoi la France est particulièrement visée par de tels actes que ceux que nous avons connus puisque notre France s'est placée comme « la guerrière de service ».

 

Cette politique de gendarmerie du Monde s'accompagne d'une politique de ventes tout azimut de matériels militaires. Par son implication directe dans le commerce des armes (3ème exportateur mondial) elle participe activement à l'instabilité mondiale.

Pour le pur profit des industriels, la France arme des pays dont la démocratie, la liberté, les droits de l'Homme et plus particulièrement ceux de la femme sont largement bafoués. Cela s'opère même en prélevant sur le stock de nos propres armées, à l'image des frégates multi-missions ou même de "l'emblématique" avion Rafale.

Par ce choix, nos dirigeants assurent notre insécurité nationale.

Mais la France a également engagé un vaste mouvement de privatisation et de restructurations des industries d'armement pour les faire entrer la logique de profitabilité des entreprises et du commerce mondial.

Ce choix va à l'encontre de la France dans sa capacité de posséder une industrie de défense souveraine permettant de répondre à ses propres besoins. Cela va même jusqu'à une dépendance auprès de pays tiers concernant l'approvisionnement en munitions par exemple.

 

Cette situation est pour le moins paradoxal alors qu'au même moment, l'armée française doit servir la défense des citoyens sur le sol national.

 

D'autre part, les guerres dans le Monde sont meurtrières. Il n'existe pas de « frappes chirurgicales », ni de « guerre propre », sans mort. C'est plusieurs millions d'être humains (dont des enfants) morts depuis la première invasion irakienne par les coalisés. Elles conduisent partout aux reculs sociaux, elles nourrissent tous les extrémismes, elles alimentent les trafics en tous genres, elles déclenchent et entretiennent des haines, elles sont sources de gaspillage des ressources financières, elles génèrent des ravages environnementaux. Ce sont elles qui génèrent les migrations massives.

Pourtant à maintes fois l'histoire nous a enseigné que c'est de ces situations de pertes de repères d'humanité que naissent partout les extrémismes, les fanatismes et le fascisme. A chaque fois cela a été pour le plus grand profit de financiers, industriels et forces de pouvoir qui sont toujours eux-mêmes les instigateurs.

D'autres choix sont possibles et sont soutenus par de nombreuses forces de progrès dans le monde entier.

Tout d'abord, cela passe par une dissolution de l'OTAN avec un retrait immédiat de la France. Nous devons conduire les Etats à mener une véritable politique de désarmement. La France doit montrer tracer la voie avec comme priorité le désarmement nucléaire.

La CGT, qui porte en elle les valeurs de paix et de coexistence pacifique entre les peuples, est pleinement dans son rôle et dans son champ d'intervention en appelant les salariés, les retraités, les privés d'emploi à « marcher avec leur tête".

 

Une réunion d'urgence d'une conférence mondiale pour la Paix, sous l'égide de l'ONU (dont le rôle doit être revalorisé) ne peut plus attendre. La situation actuelle, qui inverse le rôle des uns et des autres, au point de faire passer des syndicalistes pour des criminels pendant que les vrais, eux, s'enrichissent du chaos qu'ils créent, incite le mouvement syndical dans son ensemble à tout faire pour mettre au centre des préoccupations les réels besoins humains.

Ces besoins ne sont donc pas des besoins en armes.

Ces besoins sont avant tout des besoins fondamentaux comme l'accès à une alimentation correcte, l'accès à l'eau, au logement, aux services de santé, à l'éducation, à l'emploi durable, à un salaire décent, mais aussi à la démocratie, la Paix ....

Réfléchir et faire réfléchir c'est déjà agir, mais la situation exige d'avantage !

Agissons ensemble, gagnons des logiques de Paix, de progrès social

Le gouvernement français serait particulièrement avisé en suivant ce principe fondateur de la Nation française issue des lumières, celle des droits de l'Homme et qui a fait sienne comme devise « Liberté, Egalité, Fraternité. »

Montreuil, le 2 février 2016

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 22:35

Lu sur l'UL CGT Dieppe

04 févr. 2016

Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear

Ce soir, à 17h00, plus de 200 personnes se sont rassemblées devant la sous-préfecture de Dieppe pour dénoncer le jugement inique prononcé contre les syndicalistes de Goodyear condamnés à 9 mois de prison ferme, et exiger leur relaxe pure et simple!

Puis les manifestants se sont déplacés sur le boulevard pour distribuer des tracts aux automobilistes.

Stop à la répression anti-syndicale et liberticide.
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
Dieppe se mobilise pour défendre les syndicalistes de Goodyear
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