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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 14:15
Photo: Anton Novoderezhkin / TASS

Photo: Anton Novoderezhkin / TASS

Et il n’avait pas tort mais beaucoup de réalisateurs ont été ainsi couverts de louanges par des gens qui se croyaient approuvés. En revanche comme le disait Brecht, il n’y a personne de plus perspicace qu’un censeur. Cela me rappelle l’accueil de Nazarin de Bunuel par l’Eglise catholique, la récompense vaticane, un comble. DB.

 

Texte : Elizaveta Bulkina

Réalisateur du film “Chers camarades!” Andrey Konchalovsky, qui a été nominé pour l’Oscar pour le meilleur film étranger, en l’occurrence russe, doute que le film soit compris à l’étranger. Depuis le début, cette enthousiasme de l’occident pour ce film me fait penser à Nazarin, ce film mexicain réalisé par Luis Buñuel en 1958, sorti en 1959. Il mettait en scène les difficultés d’un prêtre catholique œuvrant dans un Mexique dominé par un anticléricalisme politique virulent et chez qui le doute finit par l’emporter, lui qui ne peut plus séparer le pardon chrétien du mépris. Ce film fut récompensé par le Vatican qui n’y vit pas malice. C’est le film préféré du réalisateur indien Ritwik Ghatak et l’un des dix films favoris d’Andreï Tarkovski. Deux réalisateurs pour qui se pose la question de l’homme ordinaire et aussi celle des rapports avec le communisme. Ghatak, qui était membre du Parti communiste indien jusqu’à son expulsion en 1955, était l’un des principaux dirigeants derrière l’aile culturelle du parti. Bref Bunuel qui fut lui aussi communiste ne pouvait qu’avoir un langage commun avec ces réalisateurs-là et beaucoup moins avec l’Eglise catholique, c’est sans doute le cas d’un réalisateur qui reste soviétique et même communiste y compris quand il méprise certains de ses dirigeants.

La suite ci-dessous sur le blog de Danielle Bleitrach :

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