La France a dû se plier aux exigences du CIO pour obtenir l’organisation des JO 2024. Cela se traduit par quelques adaptations législatives. Une loi passée en première lecture à l’Assemblée nationale à la veille de Noël autorise ainsi plusieurs dérogations en matière d’urbanisme et de publicité. Outre les panneaux 4×3 sur les bâtiments historiques, le texte prévoit de privatiser en faveur du CIO certains mots de la langue française…
Un cadeau empoisonné ? L’attribution de l’organisation des JO 2024 à Paris, fin 2017, a été suivie de nombreuses critiques de la part des détracteurs du projet, pointant principalement le coût de l’organisation. Ces critiques ont trouvé un nouvel écho quelques semaines plus tard, avec une proposition de loi, débattue par l’Assemblée nationale le 20 décembre, qui offre au CIO plusieurs dérogations par rapport au droit français. Le but étant de respecter le contrat passé entre la ville hôte et le CIO. “Ce texte déroge à certaines lois actuellement en vigueur, grâce au concours bienveillant de la représentation nationale”, a pointé la CGT. Outre des largesses en matière d’urbanisme et de publicité, le texte que l’Assemblée et le Sénat doivent valider les 14 et 15 mars, privatise certains mots de la langue française. [...]
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