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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 23:24

Déclaration du Parti communiste Palestinien sur "l'initiative française pour la paix"

 

Publié le 9 Juin 2016
mis à jour le : 30 Janvier, 2017 sur le site de "Collectif Communiste Polex"

En juin 2016, le Parti communiste Palestinien a publié, à propos de la dénommée "Initiative française pour la paix" , la déclaration suivante :

"En dépit de toutes les conférences internationales, qui visaient à résoudre le conflit israélo-arabe comme ils le prétendent, la réalité de l'occupation et de la répression ne change en rien.

Contrairement à cela, après la Conférence de la paix de Madrid et la signature de l'accord d'Oslo, tristement célèbre, le rythme de la colonisation et les procédures arbitraires de l’occupation se sont accrus contre le droit des enfants de notre peuple. Les Palestiniens n’ont en retour rien obtenu si ce n’est une autorité faible qui ne possède en fait ni pouvoir sur terre, ou ni le sol, ni aux frontières ou dans l'espace aérien.

Malgré des négociations qui ont duré pendant plus de 25 ans, celles-ci n’ont pas abouti à un quelconque gain en faveur du peuple palestinien. Seuls ceux qui se sont enrichis aux dépens du peuple palestinien en liant leurs intérêts sous la forme d’une association organisée avec l'occupation considèrent le maintien de la situation telle qu’elle est comme la meilleure solution possible pour survivre. C’est pourquoi nous les trouvons parmi les premiers à s’opposer à la mise en place d'une résistance nationale digne contre l'occupation et ses collaborateurs. Ils tentent de se justifier en recourant à des raisons futiles qui ne peuvent convaincre personne, pas même eux.

Malgré tout ce qui est rappelé ci-dessus, l'Autorité d'Oslo reste toujours engagée avec l'option des négociations, malgré sa connaissance qu'elle n'a rien obtenu au cours de leur déroulement. La terre est confisquée tous les jours, les colonies continuent de s’étendre, la judaïsation de Jérusalem et le déplacement de la population ne cessent pas, de sorte que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas n'est plus en mesure de poursuivre des négociations avec des gouvernements racistes d’occupation qui, au cours de l'histoire de cette entité, ont fait preuve d’une intransigeance sans égale. Mais en retour, le Président Mahmoud Abbas ne possède pas de vision stratégique autre que celle de vaines négociations. A cause de la rigidité de la situation actuelle en Palestine occupée et l'incapacité d'obtenir même le plus léger progrès, l'autorité palestinienne se contente à avancer son approche capitularde aux masses de notre peuple. Dés lors la situation palestinienne est devenue globalement explosive en Cisjordanie. Malgré toutes les tentatives effectuées par les services palestiniens de sécurité et leur coordination avec la sécurité et les dispositifs de répression sionistes, ils ne sont pas parvenus à arrêter pendant les mois précédents la série des attaques suicides individuelles menées par des jeunes palestiniens qui aspirent à la liberté et à l'émancipation de cet occupant oppressif. Jusqu'à présent ce dernier ne parvient pas à maîtriser cette nouvelle forme de lutte qui est porteuse des germes d'une troisième Intifada palestinienne qui a une nouvelle direction. Celle-ci est séparée des directions de toutes les organisations palestiniennes sous leurs diverses formes. Cette direction si elle a la force de rassembler autour d’elle peut diriger la lutte du peuple palestinien pour la liberté et pour détruire le caractère séparé de la décision palestinienne monopolisée des deux côtés de la division palestinienne à Gaza et dans la partie occidentale. Et sur la toile de fond de ces raisons est survenue "l’initiative française pour la paix" comme une bouée de sauvetage pour tous afin de les épargner de ce qui les attendait. Toutefois l'initiative française ne répond pas aux aspirations palestiniennes minimales, parce que l'entité gouvernementale l’a vidé de son contenu avant même l'ouverture de son déroulement. Cette initiative a imposé des conditions connues pour participer au congrès international prévu qui se tiendra cette année. Elle a placé ce congrès sous la présidence des Etats-Unis et donné la priorité aux deux conditions suivantes : la sécurité et l’économie en omettant tous les autres problèmes urgents tels que le droit au retour des réfugiés, l’ arrêt de la colonisation et de la confiscation de terres, la levée du siège sur la bande de Gaza et la libération des prisonniers, etc ...

Masses de notre peuple héroïque, l’ initiative française est morte à sa naissance. Il reste aux Palestiniens un seul choix : la résistance qu’ont suivi tous les peuples colonisés pour se débarrasser de l'occupation, depuis l'Algérie, le Vietnam, l'Afrique du Sud jusqu'à la liste de tous les exemples vivants qui se poursuivent afin que ces peuples obtiennent leur indépendance. Notre peuple Palestinien n’a pas moins de capacité et de résistance que ces peuples qui ont obtenu leur liberté par la lutte et la résistance, en comptant sur eux même et non pas sur des initiatives ou des conférences internationales mensongères toujours biaisées en faveur des puissances coloniales et de l’impérialisme mondial. Basé sur tout ce qui a été rappelé, nous du parti communiste palestinien rejetons de telles initiatives suspectes. Nous les considérons comme une tentative odieuse de liquider le droit des réfugiés Palestiniens, une résolution du conflit arabo-Israélien selon les intérêts de l'impérialisme et du sionisme international au Moyen-Orient. Nous demandons à nos masses populaires de ne pas se laisser induire en erreur au sujet de ces initiatives. Elles ne peuvent conduire qu'à plus de répression du peuple Palestinien et à la confiscation de ses terres sous le couvert d’un prétendu processus de paix. La seule solution pour notre peuple palestinien est l'élaboration d' une stratégie nationale qui a l’accord de toutes les composantes de l’action nationale. Ce choix stratégique doit être la résistance et ensuite la résistance, et toujours la résistance.

Vive la lutte du peuple palestinien Liberté pour les prisonniers. Gloire aux martyrs!

Parti Communiste Palestinien

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 17:49
Israël-États Unis : Bye Bye Barack Obama, sans regret

 

Le président Barack Obama quitte la scène présidentielle au terme d’un mandat de huit ans marqué par une normalisation des relations des États Unis avec deux des principaux contestataires à l’hégémonie américaine, Cuba et l’Iran, en contrechamps d’une gestion intrigante de la séquence du «printemps arabe», complétée par le dépassement du contentieux douloureux avec le Japon (Pearl Harbor et Hiroshima), mais d’une passivité ahurissante à l’égard du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qu’il gratifiera à la fin de son mandat d’un cadeau exorbitant : Une subvention militaire de 38 milliards de dollars.

Une passivité insultante pour le leadership américain. Une complaisance corrosive pour la crédibilité et le prestige de la diplomatie américaine.

Retour sur le mandat du premier président noir des États-Unis.

Le premier Prix Nobel de la Paix jamais attribué à un président en activité, -qui plus est à sa prise de fonction et non au terme de son mandat – a achevé sa double mandature présidentielle (2008-2016) par une aide record à l’un des états les plus bellicistes de la planète.[...]

Article intégral ci-dessous

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 00:04
Que suggère le projet de Constitution syrienne proposée par la Russie ?

Lors des négociations sur le règlement de la crise syrienne à Astana, Moscou a proposé à l’opposition syrienne un projet de Constitution «pour accélérer le processus». L’agence de presse Sputnik qui a pu obtenir le document en révèle les détails.

«Le président est élu pour une période de sept ans par les citoyens syriens via une élection générale, égale et directe et par un vote secret, la réélection du même individu au poste de président est interdite à l’exception d’un mandat supplémentaire», stipule le projet de Constitution syrienne proposé par la Russie à l’opposition modérée lors des négociations à Astana. L’agence de presse Sputnik a pu se procurer le document. Le chef de la délégation russe Alexandre Lavrentiev a souligné que la Russie n’entendait pas intervenir dans l’examen de cette Constitution et que le seul but de ce projet était d’accélérer le processus.

«Le président de la République a le droit de déclarer un référendum national sur des sujets importants relatifs aux intérêts suprêmes du pays et le résultat du référendum est obligatoire et doit entrer en vigueur à la date de l’annonce par le président», propose en outre le projet rédigé par Moscou.

Ce projet a été présenté lors des négociations sur la Syrie qui ont eu lieu les 23 et 24 janvier dans la capitale kazakhe, Astana. Les négociations ont été parrainées par la Russie, l’Iran et la Turquie et ont pu réunir les délégations du gouvernement et de l’opposition syriennes sous le même toit.

 

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31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 18:40

L’élection de Donald Trump a été parfois bien reçue en France, sur la base de quelques distances prises verbalement avec le libre-échange mondial (à travers le rejet du TIPP, notamment) et avec l’OTAN. Son engouement pour le Brexit et corrélativement pour la désintégration espérée de l’UE ont fait le reste – le rapprochement évoqué avec la Russie couronnant le tout. Certains se sont réjouis de sa victoire sur Hillary Clinton. Je fais partie de ceux qui ont souhaité la défaite de la candidate-faucon. Et quoi qu’il en soit, j’aurais préféré Bernie Sanders, comme beaucoup.

Il reste que Trump a mobilisé une partie importante de l’électorat populaire, certes principalement Blanc, puisqu’il a été élu malgré ses positions implicitement racistes. Notons aussi qu’une partie non négligeable de l’électorat féminin s’est retrouvée sur son nom malgré la vulgarité de sa misogynie.

Passons sur les manifestations anti-Trump, dont on peut cependant se réjouir car il y avait longtemps qu’un tel séisme n’avait frappé cette partie de l’Amérique du nord. Mais on sait que ces manifestations ne furent pas le fait des couches les plus défavorisées de la société américaine.

Hélas ! les limites de ces mouvements là-bas et ici même, sont aveuglantes. Ceux-ci s’adossent en effet à une illusion théorique : l’idée selon laquelle les présidents des Etats-Unis prendraient souverainement leurs décisions. Ce que les faits contredisent de bout en bout. Il n’était pas difficile d’affirmer, dès sa première investiture, que Barack Obama ne pourrait pas fermer Guantanamo, l’eût-il vraiment voulu. Certes, il est nécessaire pour la commodité de la communication de donner un visage aux idées que l’on combat, mais il convient de garder présent à l’esprit que les hommes d’Etat ne font qu’exceptionnellement ce qu’ils veulent. J’entends encore certains prendre pour argent comptant les déclarations critiques de Donald Trump à l’égard de l’OTAN. J’avoue m’être moi-même réjoui à cette occasion. Pourtant, le locataire de la Maison Blanche vient d’en rabattre quelque peu, et plutôt beaucoup, à l’issue de sa rencontre avec Theresa May. Et à ce propos, il serait bien de ne pas entonner le Chant du Départ à propos de l’éloge verbal du Brexit par le même. On pourrait tomber de l’armoire : n’y montons donc pas.

De manière assez comparable, les déclarations de Trump à propos des rapports entre les Etats-Unis et Vladimir Poutine devraient être prises avec beaucoup de prudence. Ainsi, l’installation provocatrice d’un bouclier anti-missile (sic) américain en Pologne n’est pas ce qui pourrait se faire de mieux en matière de rapprochement entre les Etats-Unis et Vladimir Poutine.

J’étais récemment à Berlin dans une belle manifestation pour la paix. Le souvenir du mur y est encore vif, et la presse bien-pensante compare souvent celui-ci au mur de 3200 kms que voudrait ériger Trump sur la frontière des Etats-Unis avec le Mexique. A ce propos, il serait bien de ne pas interpréter fautivement le sens ce de mur contre l’immigration mexicaine. Et de ne pas focaliser nos critiques sur l’absurdité de taxes (20% !) contre les entreprises installées au Mexique (dont beaucoup de grosses firmes américaines) pour financer l’inévitable passoire. Ce que nous dit, sans le formuler clairement, Donald Trump, c’est que plus que jamais, le tiers-monde doit craindre les Etats-Unis. En vérité, nous ne sommes pas sortis de l’impérialisme – qui serait assez bête pour l’avoir un instant imaginé ? – malgré les discours protectionnistes (America first) dont la nouvelle administration des Etats-Unis nous rebat les oreilles. En vérité, ce mur symbolise l’affirmation de la domination du monde du fric sur le monde des êtres humains.

Il reste un point, un détail semble-t-il si l’on en juge par le peu d’écho que les pieux défenseurs des droits de l’homme depuis leurs Riads de Marrakech lui ont fait. La presse audio-visuelle non plus. C’est l’apologie de la torture. Cette fois, il y avait pourtant matière à combattre. Tranquilles et droits. Mais nous nous sommes retrouvés assez peu.

 

 

Alex Bonpland

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 00:16
Parution prochaine de l’édition de janvier de Ruptures

Le n°16 de Ruptures arrivera chez les abonnés le jeudi 26 janvier.

La Une ouvrira cette édition sur la panique que provoque l’entrée de Donald Trump à la Maison-Blanche parmi les élites euro-atlantiques et la presse dominante

L’éditorial rappellera les annonces du nouveau président américain, et analysera les conséquences considérables – une nouvelle ère historique – si celles-ci devaient se concrétiser

La page 2 proposera un entretien avec Jacques Nikonof, président du Pardem, sur l’avenir de l’UE et les enjeux de la mondialisation ; ainsi que les brèves – des infos qu’on trouve rarement ailleurs

La page 3 fera le point sur l’état actuel de l’Ukraine, trois ans après Maïdan : un pays à la dérive économiquement et socialement, une corruption qui persiste, des groupes fascisants qui restent bien présents, et toujours une guerre larvée contre le Donbass

La page 4 informera sur le processus du Brexit après l’important et ferme discours de Theresa May confirmant la volonté anglaise de sortir du marché unique ; et sur la situation en Espagne, où Mariano Rajoy a pris la tête d’un gouvernement à la majorité fragile, dans le contexte de nouvelles pressions de Bruxelles.

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27 janvier 2017 5 27 /01 /janvier /2017 11:28

Par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,

et Antoine Manessis, responsable international du PRCF. Le 17 janvier 2017.


Dans L’impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916), Lénine a réfuté la thèse révisionniste défendue par les ténors de la Deuxième Internationale à propos du prétendu « hyper-impérialisme ». Reprise par Kautsky, cette expression de Hilferding résumait l’idée suivante : la concentration mondiale des capitaux est de nature à unifier mondialement l’impérialisme, dont les principaux Etats finiront par fusionner planétairement pour exploiter collectivement les travailleurs. De cette manière, la tendance à la mondiale propre à l’ancien capitalisme disparaîtrait ; les Etats-nations s’effaceront alors devant une sorte d’Empire mondial dont la mise en place d’éventuels « Etats-Unis d’ » seraient les prémices heureuses. Léon Trotski – dont les liens d’avant- n’avaient pas été rompus avec les mencheviks – adhérait alors à ce montage théorique spécieux, si bien que Lénine dut polémiquer contre lui en réfutant le mot d’ordre pseudo-internationaliste des « Etats-Unis socialistes d’Europe ». Un slogan dont, manifestement, le NPA et LO ne sont toujours pas sortis aujourd’hui. De nos jours, nombreux sont les « théoriciens » qui se croient « innovants » quand ils évoquent naïvement « la » mondialisation capitaliste, « la » construction européenne, voire – comme le révisionniste de gauche Tony Negri, on ne sait quel « Empire » universel régnant sur une « Multitude », voire sur une « plèbe » étrangère aux rapports de production réellement existants. Exit dans la foulée la lutte prolétarienne pour le socialisme, sans parler du combat anti-impérialiste pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes…

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26 janvier 2017 4 26 /01 /janvier /2017 17:59
Il est temps de se poser la question : notre "logiciel" qui guide nos analyses depuis la défaite du camp socialiste, pointant l'impérialisme américain comme l'ennemi premier et l'Otan comme instrument de domination mondiale, ce logiciel n'est-il pas à reconsidérer, pour l'adapter avec aux changements opérés dans le monde ?   par Jean LEVY

 

L'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis provoque un bouleversement majeur dans l'ordre du monde. La Maison Blanche rompt brutalement avec sa stratégie du "libre échange". Elle décide l'inversion de ses priorités. Substituant à l'économie numérique, jusqu'ici jugée moteur de la grandeur américaine, Washington prône le retour à l'exploitation maximum de ses ressources naturelles,l'énergie d'abord, pour reconquérir sa puissance industrielle d'antan.

Car les Etats-Unis vont mal : usines en friches, routes, ponts, voies ferrées à l'abandon, population sans emplois stables et sans avenir, une civilisation qui croule, une élite coupée des réalités et qui vit dans une bulle, c'est cela que Trump veut changer. En faveur du capital, bien sûr.

Ce tête-à-queue se résume par le slogan de la campagne du candidat républicain : "America First !". Et le choix de ses futurs champions - Exxon, Ford, les mines de charbon, la métallurgie - vont supplanter  Google, Facebook, Apple et la Silicon Valley, dont les patrons milliardaires, ont perdu la foi en l'avenir*.

Pourtant alertée par le "Brexit" britannique,  cette volte-face américaine a pris de court l'oligarchie européenne et son économie du "tout financier". A Bruxelles, à Paris, à Berlin, c'est la panique, d'où le déferlement anti-Trump de "l'establishment".  Le nouveau président est présenté comme un  guignol, vulgaire et misogyne, qui s'amuse à briser le cadre de vie et les conventions du monde raffiné de la bobocratie.

En fait,  l'Oncle Sam aurait ainsi lâché "l'Europe"... De gendarme du monde, il devient commerçant concurrent... Et Bruxelles, Berlin et Paris d'invoquer un "patriotisme européen" pour vendre aux populations soumises, un nouvel "antiaméricanisme" de circonstance.

Et si le danger principal se situait maintenant en Europe même, avec une Allemagne dominatrice, tentant de reconstruire autour d'elle et sous sa coupe, un pôle concurrent, certes à celui des puissances émergentes, la Chine la Russie, mais aussi, fait nouveau, aux Etats-Unis d'Amérique ?

Si cela était, cette recomposition mondiale impliquerait, de la part de Berlin, une marche forcée vers une intégration totale des Etats de l'Union européenne avec, disons-le, la collaboration de la bourgeoisie française, sans doute prête à abandonner son siège au Conseil de Sécurité au profit de Berlin, voire sa force de frappe dans le cadre d'une "armée européenne", dont on parle tant aujourd'hui ?

Avec une sous-France réduite aux acquêts, comme elle le fut du temps de Vichy...

Il est donc temps de se poser la question : notre "logiciel"** politique qui guidait nos analyses depuis la défaite du camp socialiste, pointant l'impérialisme américain comme l'ennemi premier et l'Otan comme instrument de domination mondiale, ce logiciel n'est-il pas à reconsidérer, pour l'adapter avec aux changements opérés dans le monde ? La Chine est parvenue aux premières marches du podium avec ses liens étroits tissés avec la Russie, l'émergence du rôle politique de celle-ci dans les affaires internationales, et, depuis novembre dernier, l'entrée de Donald Trump à la Maison Blanche, dictant une politique opposée à celle jusqu'ici suivie par les Etats-Unis,  tous ces changements ne nous conduisent-ils pas à reconsidérer notre analyse et donc, notre stratégie ?

 

* Slate  : Selon un article du New Yorker, "Un nombre croissant d’entrepreneurs de la Silicon Valley redoutent que le niveau extrême des inégalités déclenche une instabilité civile et se préparent à un effondrement de la loi et l’ordre»résume Quartz. Notre dépendance vis-à-vis de la technologie semble aggraver le climat d’inquiétude", note le site d’information.

**  Par "logiciel", il faut entendre les conclusions auxquelles nous avons abouti à partir de l'analyse marxiste correspondant à l'époque

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 14:57
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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 15:12

Le leader kurde Selahattin Demirtas (HDP) risque 142 ans de prison en Turquie

Mercredi 18 Janvier 2017

Accusé d'appartenir au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Selahattin Demirtas, coprésident du principal parti prokurde HDP, est menacé d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 142 ans par le parquet turc. Son homologue, Figen Yüksekdag risque quant à elle une peine d'emprisonnement requise de 83 ans
 
Le leader kurde Selahattin Demirtas (HDP) risque 142 ans de prison en Turquie
 
La suite sur le blog de Nicolas Maury
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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 15:04
De violents affrontements ont fait deux morts, et plusieurs blessés, dont le député communiste arabe-israélien Ayman Odeh (Hadash), mercredi matin pendant de l'opération d'évacuation par la police du village bédouin d'Umm al-Hiran dans le désert du Neguev
 
Violences israéliennes contre le député communiste Ayman Odeh (Hadash) et les bédouins du Neguev
 
Une opération de démolition dans un village bédouin a très mal tourné mercredi dans une communauté emblématique du sud d’Israël, où un policier israélien et un villageois arabe ont été tués dans des circonstances différentes selon les versions de la police et des villageois.

Provocations israélienne et violence contre Ayman Odeh (Hadash)

"La version israélienne est un mensonge. Il (le conducteur) était un enseignant respecté. Ils (les policiers) sont arrivés et ont commencé à tirer sans discrimination des balles en caoutchouc, visant les gens, allant jusqu’à blesser le député (communiste arabe israélien) Ayman Odeh qui essayait de leur parler", a déclaré à l’AFP Raed Abou al-Qiyan, qui dit avoir été témoin direct des faits.

Même témoignage du côté de I24 news, le rabbin Arik Ascherman, co-fondateur de l’organisation Rabbins pour les droits de l’Hommes (Rabbis for Human Rights ), était à Umm al Hiran pendant les affrontements. "Ce qui s'est passé aujourd'hui était simplement une guerre" déclare t-il.
 
Violences israéliennes contre le député communiste Ayman Odeh (Hadash) et les bédouins du Neguev
"À 5 h 30 du matin, il y avait des hélicoptères sous nos têtes, des centaines de policiers sont entrés dans le village, ils commençaient déjà à pousser, à frapper des gens et pointaient des fusils sur des personnes", a-t-il déclaré.

Ascherman précise qu’il n'a pas vu la voiture-bélier mais qu’il était proche du député Odeh quand il a été blessé et décrit ce qu'il a vu. "Il [Odeh] s'est approché des policiers avec ses mains en l'air et il s'est identifié comme un membre de la Knesset", a dit Rabbi Ascherman. D’après les informations d’Ascherman, la police aurait "commencée à le frapper", et lui aurait "tiré dans le dos".

Ayman Odeh, député communiste (Hadash) à la Knesset, a été blessé par la police après avoir été touché une première fois à la tête, une seconde fois dans le dos par une balle en caoutchouc. Il a été évacué au Centre médical de Soroka à Beersheva et soigné pour des blessures.

Chasser les bédouins du désert du Neguev

La Cour suprême israélienne avait approuvée en mai 2015, le plan d'évacuation de 750 à 1 000 habitants bédouins de la tribu d'Abu al-Qian, et de démolition de ce village pour la construction d'un village juif.

La police a entamé l’évacuation dans la nuit de mardi à mercredi. Des heurts ont éclaté à l’aube alors qu’un homme à bord d’une voiture a foncé sur les forces de police.
Nicolas Maury
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