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Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
C’était de Gaulle, Tome 2 (Édition de Fallois Fayard 1997), pages 84 à 87
- Palais de l’Élysée, 30 octobre 1963
En nommant Jean Sainteny ministre des Anciens combattants en décembre 1962, le Général lui avait demandé de consacrer son énergie à l’année 1964. Elle était propice à raviver le souvenir de deux des années glorieuses : cinquantenaire de 1914 et vingtième anniversaire de 1944.
À la fin du Conseil du 30 octobre 1963 , Jean Sainteny a évoqué les cérémonies prévues pour la commémoration de la libération, Pompidou me prend à part : « Tâchez de faire revenir le Général sur son refus d’aller sur les plages de Normandie… » Je suis stupéfait et de l’information et de la demande. « Enfin, reprend Pompidou, prenez des précautions… Je m’y suis cassé les dents. »
Sainteny m’apprend ensuite qu’il se les était déjà lui-même cassées. Naturellement, je vais me les casser aussi.
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Manifestation de l'AFPS-Rouen le 15 mai 2018 / © France 3 Normandie / Image extraite de la vidéo du JRI Jérôme Bègue
Au lendemain des affrontements meurtriers en Israël, l'association France Palestine Solidarité organisait un rassemblement devant la cathédrale de Rouen
Rassemblement à Rouen en faveur des réfugiés palestiniens
Commémorer l'occupation de la Palestine (la Nakba) et interpeller la population sur le sort des habitants de Gaza : voila le but de la manifestation organisée en fin d'après-midi ce mardi (15 ma...
Tibisay Lucena
Propos recueillis à Tunis par Maurice Lemoine.
Présidente du Conseil national électoral (CNE) vénézuélien, Tibisay Lucena avait prévu de réaliser une tournée internationale dans divers pays européens – avec son passage obligé par Bruxelles –, puis africains, pour y exposer la nature des « garanties » offertes par le système électoral aux Vénézuéliens en général et à l’opposition en particulier, dans la perspective de l’élection présidentielle du 20 mai prochain. Pour sa partie européenne, cette tournée n‘a pas eu lieu. Ce changement de programme est dû au président américain Donald Trump, comparé par l’ex-patron du FBI James Comey à un « chef mafieux » [1], et au « clan » qui lui obéit au doigt à l’œil : les dirigeants des pays de l’Union européenne, en commençant par le locataire de l’Elysée Emmanuel Macron. C’est donc à Tunis que nous avons rencontré Tibisay Lucena, pour y connaître son point de vue sur une situation que nous résumerons ici succinctement afin de contextualiser ses propos.
Depuis début janvier 2016, le Tribunal suprême de justice (TSJ) a déclaré l’Assemblée nationale (AN), contrôlée par l’opposition, en « desacato » (situation d’outrage) pour avoir fait prêter serment à trois députés qui auraient été élus frauduleusement. Cette situation a eu pour effet d’écarter l’Assemblée du jeu institutionnel et d’entretenir une tension d’autant plus vive entre les différents pouvoirs de l’Etat (exécutif, législatif et judiciaire) que cette assemblée avait publiquement annoncé son intention de « sortir » le président légitime Nicolás Maduro du pouvoir (théoriquement en six mois).
[...]
France: Perte de souveraineté industrielle. Compilation
Le libre-échangisme de la mondialisation a piégé la France en favorisant la délocalisation des emplois et des capitaux. Il en résulte une désindustrialisation mortifère. A l'inverse, l'Allem...
Ne pas se tromper dans l'analyse
ni refuser de remettre en cause
des choix qui buttent sur la réalité.
Dans un communiqué, la CGT dénonce à juste titre l'opération séduction engagée par l'extrême droite en direction du monde du travail en colère. (Notons au passage que focaliser sur le seul f-haine laisse de côtés d'autres mouvances fascistes ou nazies qui de plus en plus virulentes doivent être mises sur le même plan et n'éclaire pas non plus sur le glissement vers le F-haine de pans entiers de la droite dite "traditionnelle").
Ce communiqué serait parfait s'il n'entretenait pas une confusion déplorable faisant des adversaires de l’Europe du capital des suppôts du nationalisme, du chauvinisme et autres comportements racistes.
Rassembler dans le terme " différents mouvements favorables au " Frexit " ceux qui conséquents avec une analyse de classe de la nature d l'UE combattent l'Europe du capital avec les complices de ce qui est non seulement à dénoncer, mais aussi à combattre vigoureusement, n'est ni juste, ni compréhensible pour celle ou celui qui veut y voir clair sur les responsabilités.
Il n'est pas inutile de rappeler que la CGT dès le départ de la construction européenne s'y est opposée comme étant un outil dans les mains du capital pour renforcer l'exploitation de tous les travailleurs dans tous les pays de cette construction.
Rappeler comment Benoit Frachon, puis ensuite Georges Seguy et Henri Krasucki, ont montré combien la supranationalité parfois maquillée de fédéralisme était l'outil institutionnel permettant d'harmoniser par le bas les conditions sociales en mettant les salariés en une concurrence particulièrement libre et non faussées pour les patrons et d'une violence extrême contre les travailleuses et les travailleurs. Cela au nom du dogme du coût du travail comme opposé à la profitabilité des entreprises.
Cela a été l'alpha et l'oméga des pratiques politiques concertées de la réaction dont, l'extrême droite s'étant discréditée dans le fascisme, la démocratie chrétienne rejoint par la sociale démocratie. C'est en voulant se croire plus malins que les partis communistes d'Europe s'y sont "icarisés", leurs ailes s’enflammant au contact du feu réactionnaire qu'ils croyaient dompter.
Le bilan est là. Cette UE est un succès total pour le capital et un joug pour le travail. En cela la structure institutionnelle de l'UE n'est pas amendable. Combattre cette UE est un passage obligé pour s'émanciper du rapport social d'exploitation.
L'argument qu'elle devait nous protéger de la guerre et des "menaces extrémistes", cela en pleine guerre froide, montre aujourd'hui sa vacuité tant à l'Est des combats et massacres ont fait leur retour à mesure de la mise en concurrence des peuples, tant le capital et les gouvernements (tous) qui ont poussé la démarche ont organisé la montée de l'extrémisme fasciste dans leur combat anticommuniste commun et au plan plus large créé les conditions du théofascisme autour de la méditerranée et au-delà via l'OTAN bras armé de cette UE.
Dans ces conditions le rejet de l'UE n'est pas à installer même sous la forme réductible sous l'anglicisme " frexit ". Elle n'est pas une frilosité portant vers l'ultra-réaction.
On peut même dire au contraire que ceux qui ne combattent pas cette UE, et le bilan de la CES le démontre, leur frilosité à combattre le capital lui font un lit, lequel a besoin de l'extrême droite. Le Refus de la CES non seulement d'en combattre les causes structurelles et systémiques mais d'en accepter les règles en validant les traités épargne le capital et ses crises que celui-ci fait payer au salariat. Choix qui sont causes de la plongée des peuples dans la misère, la haine alimentant les tensions rendues indispensables pour exacerber la concurrence entre les peuples et les garder éloignés de toute volonté d'émancipation du capital.
Que dans ces conditions, la CGT produise ce communiqué (que Canaille le Rouge ne censurera pas pour que son argumentation puisse y être confrontée), démontre les ravages de la perte des repères et, comme le disait Marx, de ce que cela peut produire de négatif quand la classe ouvrière perd pied dans la façon de mener son combat quotidien.
L'exigence de justice sociale si elle doit s'exprimer et construire ne peut se faire que par ce que depuis 1789, par l'irruption du peuple comme constructeur de l'histoire, nos constitutions républicaines nomment "Souveraineté populaire" qui seule est garante du contenu et du cadre institutionnel.
Dénier cette souveraineté et la capacité de chaque peuple de construire dans l'indépendance et le respect de cette souveraineté tous les partenariats et coopérations que son histoire le conduit à rechercher fait partie de la lutte réactionnaire contre ce fond commun de l'histoire républicaine et révolutionnaire de notre pays.
La nier conduit aux mêmes errements qui font que dire que le peuple est souverain serait faire du populisme et donc les ranger -- le peuple et l'idée-- dans le camp des réactionnaires. C'est ainsi que se dégage l'espace pour les oligarchies, le népotisme et la ploutocratie.
Espérons que ce débat, et Canaille le Rouge ne manquera pas de le porter à la place modeste qui est la sienne, soit un des points de réflexion du prochain congrès du syndicat auquel il renouvelle chaque jour sa satisfaction d'y être adhérent depuis plus quarante années, toujours à jour de ses cotisations, mais qui lui donne le droit, et même le devoir, de dire clairement quand il considère qu'une faute se produit dans l'affirmation de ses orientations
Le communiqué de la CGT
L'exigence de justice sociale qui s'exprime partout en France, face à la multiplication des attaques du gouvernement aux ordres du patronat, appelle à la mobilisation massive des salariés, des ...
Le site de la CGT, dans le cadre des manifestations du 22 mars
publie un communiqué
qui exclut de la contestation populaire
les Français partisans du "Frexit" en les assimilant à l'extrême-droite !
Ainsi, on peut lire :
L’extrême droite n’a pas sa place ni dans les cortèges syndicaux
"L’exigence de justice sociale qui s’exprime partout en France, face à la multiplication des attaques du gouvernement aux ordres du patronat, appelle à la mobilisation massive des salariés, des agents de la fonction publique et des services publics, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse.
C’est dans ce contexte que du « Front National » aux « Patriotes », en passant par différents mouvements favorables au « Frexit », des organisations identitaires, xénophobes et racistes se travestissent en pseudo-alliés et soutiens des travailleurs en lutte."
De quel droit, sur quelles bases la CGT dénonce comme ennemis ses propres militants et les salariés en lutte contre l'oligarchie financière qui impose, sous la houlette de Macron, sa politique d'agression sociale et d'intégration de la France dans l'espace européen ouvert à la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises ?
Etre partisan d'une France française, et donc être partisan du Frexit, serait-il incompatible avec l'appartenance à la CGT ?
Ce communiqué confédéral est donc contraire au large rassemblement populaire nécessaire à la lutte sociale, indissociable de l'action pour l'indépendance nationale et la souveraineté de notre peuple.
Telle est ma position en tant que vieux militant de la CGT, dont l'adhésion date de septembre 1944.
Jean LEVY
Il faut tout de même savoir qu'en Angleterre, ce sont les masses ouvrières des villes et quartiers populaires qui ont massivement voté pour le Brexit, alors que Londres, la City et les campagnes aristocratiques se sont prononcées contre.
"La Fédération Nationale du Bois accuse les propriétaires de forêts privées, qui représente les trois quarts de la forêt française et 50% du chêne commercialisé, d'exporter leur bois au plus offrant plutôt que de le vendre en France. " Conséquences : " 200 000 emplois en danger dans la filière bois." La Fédération du bois alerte le gouvernement.
© France 3 Normandie
Face à l'augmentation des exports de bois vers la Chine, la filière commence à manquer de matière première, notamment de chêne. Certaines scieries normandes s'inquiètent pour le maintien de l'emploi. Exemple à Fleury-la-Forêt, dans l'Eure.
Vu sur marianne.net - Emmanuel Macron est passé par l'Ecole nationale d'administration entre 2002 et 2004. - Capture d'écran
Par Hadrien Mathoux
En 1967, Jean-Pierre Chevènement pointait dans un essai offensif les membres de "l'énarchie" comme des "mandarins de la société bourgeoise". Un-demis siècle plus tard, sans aller jusque-là, l'Ecole nationale d'administration - la fameuse ENA - se préoccupe enfin de la question du conformisme de ses étudiants. Ses craintes transpirent du rapport publié par l'école faisant le bilan de son concours d'entrée 2017. [...]
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Le jury de l'ENA décrit des candidats moutonniers, incapables de penser par eux-mêmes
Dans son rapport sur le concours d'entrée 2017, la prestigieuse ENA, école des haut fonctionnaires régulièrement critiquée pour perpétuer une forme de pensée unique, s'inquiète de manière ...