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ACTION COMMUNISTE

 

Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.

Nous contacter : action.communiste76@orange.fr>

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Humeur

Chaque semaine, AC attribue un "roquet d'or" à un journaliste qui n'aura pas honoré son métier, que ce soit par sa complaisance politique envers les forces de l'argent, son agressivité corporatiste, son inculture, ou sa bêtise, ou les quatre à la fois.

Cette semaine, sur le conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué  à Thierry Steiner pour la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"...  (lors du 7-10 du 25 juillet).


Vos avis et propositions de nominations sont les bienvenus, tant la tâche est immense... [Toujours préciser la date, le titre de l'émission et le nom du lauréat éventuel].

 

 
6 février 2024 2 06 /02 /février /2024 14:57
Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE

Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE

Ces dernières semaines, la presse a fait état d’un certain nombre de décès de personnes qui visiblement n’ont pas bénéficié de soins adaptés dans des situations d’urgence. Ces quelques cas médiatisés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg quand on reprend les chiffres de l’enquête menée l’hiver dernier par l’association professionnelle SAMU-Urgences de France qui permet d’estimer par extrapolation à au moins 1 500 le nombre de morts appelées évitables, liées aux multiples dysfonctionnements et au manque de moyens en personnels et en lits dans nos hôpitaux. Très récemment un responsable de cette organisation évoquait même dans la presse ce drame avec un euphémisme glaçant : «Aux urgences, les morts inattendues, c’est ce que tout le monde redoute».
 
La crise des urgences ne date pas d’aujourd’hui et elle est le miroir grossissant de la dégradation de notre système de santé que les politiques libérales détruisent petit à petit. Quand on n’a pas ou plus de médecin traitant, que celui-ci ne se déplace pas à domicile et que les délais de rendez-vous s’allongent, il ne reste plus que les urgences. Face à l’explosion du nombre de passages aux urgences, la réponse du gouvernement est de désigner les patients comme boucs émissaires en leur reprochant de venir pour rien aux urgences et en mettant en place des mesures punitives comme le forfait de passage aux urgences ou l’obligation d’appeler le centre 15 afin de pouvoir obtenir l’autorisation de passer la porte des urgences.
Ce discours est inacceptable, tout comme les propos récents de la nouvelle ministre en charge entre autres de la santé, qui explique que la mise en place de ce qui est appelé le service d’accès aux soins (SAS) va régler le problème. De quoi s’agit-il ? Simplement de renvoyer toutes les personnes qui ont besoin de soins vers les centres 15 qui sont censés les conseiller et les orienter. En fait, il s’agit de créer une nouvelle barrière qui aboutit à des drames car dans de très nombreux départements il n’existe pas ou plus de moyens de réponse adaptés, si ce n’est au mieux d’envoyer une ambulance ou un véhicule des pompiers pour transporter la personne aux urgences où elle attendra des heures sur un brancard. L’exemple du département de la Seine-Saint-Denis est éclairant, il s’agit d’un de ceux où a été mis en place ce fameux SAS. Le résultat est catastrophique, il y a bien des médecins au téléphone mais il n’y a plus de médecins pour effectuer des visites à domicile la journée. En effet, ces derniers ont jugé que cette activité était chronophage et trop mal rémunérée et ils préfèrent donc rester au téléphone ou accueillir les patients dans des centres de consultations sans rendez-vous. Mais comme je le disais dans ma chronique la semaine dernière, malheur à ceux qui ne peuvent se déplacer.
Alors, madame la ministre, assez de fausses solutions égrenées dans les médias, malheureusement trop souvent sans contradiction de la part des journalistes. La réalité de terrain est que votre politique est meurtrière et que vous en porter la responsabilité morale avec vos prédécesseurs ainsi que le président de la République.
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13 septembre 2023 3 13 /09 /septembre /2023 13:12

Cet article est reposté depuis Commun COMMUNE [le blog d'El Diablo].

La prochaine étape : les donateurs dans les conseils d'administration des hôpitaux publics ?

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4 août 2023 5 04 /08 /août /2023 15:07
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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 16:20

Reprise d'un article sur ce site

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)

Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.

Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).

[...]

La suite ci-dessous :

 

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3 décembre 2022 6 03 /12 /décembre /2022 17:00

Une pleine page dans Paris-Normandie. Une communication de lutte de l'UL-CGT d'Elbeuf

Les salariés de Carrefour Tourville en grève le 5 novembre - Photo Paris-Normandie

Les salariés de Carrefour Tourville en grève le 5 novembre - Photo Paris-Normandie

L’Union locale CGT dresse la liste des sujets qui mériteront attention (et actions ?) dans les prochaines semaines. Un hôpital souffrant, des services publics mis à mal, des salariés en lutte pour leurs conditions de travail… Le syndicat se veut sur tous les fronts.

Raréfaction des médecins généralistes et difficultés de recrutement à l’hôpital, disparition des services publics, « découpe » du groupe Renault à Cléon ou grogne des salariés chez Carrefour à Tourville-la-Rivière, ce ne sont pas les sujets d’inquiétude qui manquent à l’Union locale (UL) CGT d’Elbeuf. Ce mardi 29 novembre 2022, la commission exécutive s’est réunie et a invité la presse pour faire le point sur la situation dans l’agglomération elbeuvienne

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5 décembre 2021 7 05 /12 /décembre /2021 00:10
Des soignants lors de la manifestation pour l'hôpital public, le samedi 4 décembre 2021 à Paris. (ANNE-LAURE DAGNET / RADIO FRANCE)

Des soignants lors de la manifestation pour l'hôpital public, le samedi 4 décembre 2021 à Paris. (ANNE-LAURE DAGNET / RADIO FRANCE)

Alors que la cinquième vague de Covid-19 remet sous pression le système hospitalier, des milliers de personnels soignants se sont mobilisés, samedi, à Paris pour "défendre l’hôpital public". Saturation des services d’urgence, fermetures de lits, difficultés à assurer la continuité des soins pour les patients hors Covid…

Plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés durant l’année 2020 dans l’hôpital public malgré la pandémie de Covid-19, selon une étude de la Drees publiée en septembre 2020, poursuivant ainsi un processus engagé depuis des années.

Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l'hôpital public, le 4 décembre 2021. (FRANCE BLEU MAYENNE) - A lire pour comprendre la crise qui secoue le système public de santé : Pour la santé 2022 du Pr André Grimaldi
Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l'hôpital public, le 4 décembre 2021. (FRANCE BLEU MAYENNE) - A lire pour comprendre la crise qui secoue le système public de santé : Pour la santé 2022 du Pr André Grimaldi

Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l'hôpital public, le 4 décembre 2021. (FRANCE BLEU MAYENNE) - A lire pour comprendre la crise qui secoue le système public de santé : Pour la santé 2022 du Pr André Grimaldi

Paroles de soignants

"On risque d'avoir une vague de désertion des soignants qui va encore s'aggraver", alerte sur franceinfo Isabelle Desguerre, la cheffe du service pédiatrie de l'hôpital Necker à Paris

"Mais les faits sont têtus. Les soignants partent, les urgences ferment", commente sur franceinfo Arnaud Chiche, anesthésiste et réanimateur, fondateur du collectif Santé en Danger

 

Nathalie, 58 ans, aide-soignante au service de réanimation du centre hospitalier de Dieppe, le 4 décembre 2021. © Jean-Luc Mounier, France 24

Conséquence, "les jeunes qui arrivent dans l’hôpital public n’y arrivent plus", poursuit-elle. "On voit bien maintenant qu’on ne peut plus soigner les patients comme on voudrait : il y a des fermetures de lits, une hémorragie de personnel… J’ai des collègues qui pleurent quand ils viennent travailler, ils sont épuisés professionnellement. D’autres sont en arrêt, et ceux qui sont encore là comblent les manques et finissent eux aussi épuisés au travail."

Jérémy, aide-soignant âgé de 41 ans

"Je travaille au service des urgences depuis 12 ans, et je vois le service public hospitalier se dégrader avec des fermetures de lits chaque année faute de personnel disponible", explique-t-il à France 24. "On fait face à un afflux de patients mais comme on n’a pas assez de bras pour les prendre en charge, des personnes âgées restent des heures sur des brancards dans l’attente d’être transférées dans un service".

Mathieu, médecin à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine) estime que 20% des lits sont fermés au sein de son établissement. "Il y a 25 patients dans le couloir, tous les jours, aux urgences." "Il nous manque du personnel soignant et nous sommes dans une politique de restrictions budgétaires majeures. Cela fait qu'on cherche des personnes en intérim la veille pour le lendemain, après avoir harcelé le personnel qui est épuisé", déplore ce professionnel sur France Info

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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 18:06

Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.

COMMUNIQUÉ UL CGT ET CGT HOSPITALIERS SUR LA CRISE SANITAIRE À DIEPPE
COMMUNIQUÉ UL CGT ET CGT HOSPITALIERS SUR LA CRISE SANITAIRE À DIEPPE
COMMUNIQUÉ UL CGT ET CGT HOSPITALIERS SUR LA CRISE SANITAIRE À DIEPPE

Intervention du député PCF, Sébastien Jumel

Covid-19 à Dieppe : "Le ciel sanitaire nous tombe sur la tête", alerte le député Sébastien Jumel, après le cluster à l'hôpital
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13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 10:02
 Le personnel du CH du Rouvray contraint de réutiliser leurs masques, selon une note interne. • © France Télévisions

Le personnel du CH du Rouvray contraint de réutiliser leurs masques, selon une note interne. • © France Télévisions

Deux soignants de l'hôpital du Rouvray, près de Rouen, ont été suspendus suite à la divulgation d'une note interne.

Extrait :

"Elle recommandait au personnel soignant de mettre les masques chirurgicaux à sécher, afin de les réutiliser. Selon cette même note, le port du masque pour les patients potentiellement atteints de la Covid-19 est même jugé "inutile"." 

 

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19 décembre 2019 4 19 /12 /décembre /2019 00:18

Les équipes hospitalières de Caen, Rouen et du Havre ont mis en ligne, lundi 16 décembre 2019, une vidéo macabre afin d’alerter l’opinion publique sur une situation qu’ils jugent « critique ».

Des corps immobiles et empilés, une caméra qui sillonne les couloirs à la manière d’un film d’horreur, une musique macabre et des messages chocs… Telles sont les images diffusées sur le site web YouTube depuis lundi 16 décembre 2019.

Les équipes des CHU de Caen et Rouen et de l’hôpital du Havre ont choisi ce scénario pour alerter l’opinion publique « sur le système de financement des hôpitaux publics qui privilégie la productivité plutôt que la qualité des soins ».

Les soignants demandent « un changement du mode de financement de l’hôpital, une association des soignants aux décisions, l’arrêt de la fermeture des lits et une diminution de leur temps administratif qui les éloignent des malades ».

Ils appellent également les internautes à signer une pétition en ligne.

Lire la suite et voir la vidéo ici :

https://admin.over-blog.com/1440038/write/new

 

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 09:50
Le personnel des urgences en grève à l'hôpital de Dieppe - 13 mai 2019

Le personnel des urgences en grève à l'hôpital de Dieppe - 13 mai 2019

SOUTIEN AUX GREVISTES PARTOUT EN FRANCE ! SOLIDARITE ET ACTION DES USAGERS

par J.M. Toulouse, membre du Conseil national du Parti de la démondialisation
le 24 juillet 2019

 

Liquidation de l'hôpital public sous l'impulsion de l'Union Européenne

Dans l’histoire de la France, l’hôpital public est passé d'une institution d'assistance et de charité à un établissement dispensateur d'actes techniques au service du malade. Ceci est le fruit d'une longue évolution, que Macron et son gouvernement entendent liquider sous l’impulsion, comme d’habitude, de l’Union européenne. Rappelons simplement que la loi HPST de Madame Bachelot est la mise en œuvre de la directive services qui a fait suite à la directive Bolkenstein. Afin de ne pas réanimer la mobilisation qui avait conduit à la suppression de cette directive, l’Union européenne a, en effet, adopté la directive services. Le gouvernement français de l’époque a alors décidé de la mettre en œuvre secteur par secteur. Ainsi a « surgi » la loi HPST, concernant les hôpitaux publics.
Alors oui les gouvernements (de droite comme de gauche) portent une lourde responsabilité. La première est d’avoir obéi à l’Union européenne, pour être dans « les clous » du néolibéralisme, la seconde est de l’avoir fait dans l’ombre, à l’abri du regard des citoyens, attachés à tous leurs services publics. Les résultats sont là, cruels et mortifères pour les citoyens qui ont eu, ou auront recours, à l’hôpital et à ses urgences, pour eux ou leurs proches.
L’objectif est toujours le même : livrer ce « marché juteux » au privé en paupérisant l’hôpital public et en le décrédibilisant aux yeux des citoyens.


Tous ceux qui dénoncent aujourd’hui la situation d’urgence dans laquelle sont plongés les hôpitaux publics, qui s’indignent de la fermeture des maternités et hôpitaux de proximité, ont eux, la responsabilité, de ne pas désigner les causes de la paupérisation des hôpitaux publics tout autant que de ne pas conduire des mobilisations pour y résister. Car, décidément, où que se tourne notre regard pour défendre le service public, plane l’ombre de l’Union européenne ! Ne pas le dire c’est se condamner à l’échec perpétuel. Et c’est bien la stratégie perverse de cette institution supranationale qui prive les citoyens du droit de décider de la société dans laquelle ils veulent vivre et des mécanismes de solidarité dont ils ont besoin.
Alors, puisque « l’Europe sociale » n’existe pas et ne peut exister, il est grand temps d’appeler à rompre avec les tabous qui aveuglent le camp syndical français et les organisations qui se réclament de la gauche notamment ! L’Union européenne, pilier du libre-échange, est la première responsable du démantèlement des services publics. Macron en est l’exécuteur servile. Comme le furent N. Sarkozy et F. Hollande, au grand bonheur du Medef, avide de rafler la mise !

La suite sur le site du Pardem ici : http://pardem.org/actualite/luttes/971-etat-d-urgence-pour-l-hopital-public

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