Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE
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Nous sommes un mouvement communiste au sens marxiste du terme. Avec ce que cela implique en matière de positions de classe et d'exigences de
démocratie vraie. Nous nous inscrivons donc dans les luttes anti-capitalistes et relayons les idées dont elles sont porteuses. Ainsi, nous n'acceptons pas les combinaisont politiciennes venues
d'en-haut. Et, très favorables aux coopérations internationales, nous nous opposons résolument à toute constitution européenne.
Cette semaine, sur le
conseil avisé de la section bruxelloise d'Action communiste, le Roquet d'Or est attribué à Thierry Steiner pour
la vulgarité insultante de son commentaire sur les réductions d'effectifs chez Renault : "Renault fait la vidange"... (lors du 7-10 du 25 juillet).
Lors d'un reportage en 2018 aux urgences du CHU Hôtel-Dieu de Nantes (photo d'archives). © OUEST FRANCE
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La prochaine étape : les donateurs dans les conseils d'administration des hôpitaux publics ?
LA CHARITÉ POUR L’HÔPITAL ? – Le Billet d’Humeur du Docteur Christophe PRUDHOMME
L’ Assistance Publique-Hôpitaux de Paris se félicite dans son bulletin interne qu’un chef de service se soit transformé en « fundraiser » pour pouvoir construire une nouvelle unité dans son service. Je cite : « Une année : c’est le temps qu’il a fallu au Pr Adams, chef de service de l’hôpital Bicêtre pour lancer une campagne de collecte, la boucler et commencer les travaux de s
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La situation des URGENCES et de L'HÔPITAL cet été : DU JAMAIS VU !
AGRANDIR:
- CGT-sante-urgences-21juillet2023.jpg
Analyse et propositions du Pardem
L'hôpital public : situation et perspectives pour les usagers et le personnel.
Pour une démocratie sanitaire réelle. Analyse et propositions de Jean-Michel Toulouse.
https://pardem.org/lhopital-public-situation-et-perspectives-pour-les-usagers-et-le-personnel
Reprise d'un article sur ce site
Une infirmière arrive pour rejoindre le piquet de grève du Royal College of Nursing devant le Northern General Hospital à Sheffield, au Royaume-Uni, le mercredi 18 janvier 2023. (Dominic Lipinski / Bloomberg via Getty Images)
Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d’austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de savoir si le système de santé publique peut survivre encore longtemps.
Nous vivons sous un gouvernement profondément cruel et motivé par l’idéologie. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le programme d’austérité des conservateurs a causé plus de 330 000 décès, et la mauvaise gestion de la pandémie a entraîné 200 000 décès supplémentaires, dont beaucoup auraient pu être évités. Actuellement, on estime que 500 personnes meurent chaque semaine à cause de retards dans les soins d’urgence, tandis que d’innombrables autres meurent sur les listes d’attente du Service national de santé (NHS).
[...]
La suite ci-dessous :
Le NHS britannique se meurt lentement à cause de la privatisation
Le National Health Service (NHS) britannique est à genoux après des décennies d'austérité. Le gouvernement britannique sous-finance délibérément le système, ce qui soulève la question de ...
https://www.les-crises.fr/le-nhs-britannique-se-meurt-lentement-a-cause-de-la-privatisation/
Une pleine page dans Paris-Normandie. Une communication de lutte de l'UL-CGT d'Elbeuf
L’Union locale CGT dresse la liste des sujets qui mériteront attention (et actions ?) dans les prochaines semaines. Un hôpital souffrant, des services publics mis à mal, des salariés en lutte pour leurs conditions de travail… Le syndicat se veut sur tous les fronts.
Raréfaction des médecins généralistes et difficultés de recrutement à l’hôpital, disparition des services publics, « découpe » du groupe Renault à Cléon ou grogne des salariés chez Carrefour à Tourville-la-Rivière, ce ne sont pas les sujets d’inquiétude qui manquent à l’Union locale (UL) CGT d’Elbeuf. Ce mardi 29 novembre 2022, la commission exécutive s’est réunie et a invité la presse pour faire le point sur la situation dans l’agglomération elbeuvienne
Des soignants lors de la manifestation pour l'hôpital public, le samedi 4 décembre 2021 à Paris. (ANNE-LAURE DAGNET / RADIO FRANCE)
Alors que la cinquième vague de Covid-19 remet sous pression le système hospitalier, des milliers de personnels soignants se sont mobilisés, samedi, à Paris pour "défendre l’hôpital public". Saturation des services d’urgence, fermetures de lits, difficultés à assurer la continuité des soins pour les patients hors Covid…
Plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés durant l’année 2020 dans l’hôpital public malgré la pandémie de Covid-19, selon une étude de la Drees publiée en septembre 2020, poursuivant ainsi un processus engagé depuis des années.
Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l'hôpital public, le 4 décembre 2021. (FRANCE BLEU MAYENNE) - A lire pour comprendre la crise qui secoue le système public de santé : Pour la santé 2022 du Pr André Grimaldi
Paroles de soignants
"On risque d'avoir une vague de désertion des soignants qui va encore s'aggraver", alerte sur franceinfo Isabelle Desguerre, la cheffe du service pédiatrie de l'hôpital Necker à Paris
"Mais les faits sont têtus. Les soignants partent, les urgences ferment", commente sur franceinfo Arnaud Chiche, anesthésiste et réanimateur, fondateur du collectif Santé en Danger
Conséquence, "les jeunes qui arrivent dans l’hôpital public n’y arrivent plus", poursuit-elle. "On voit bien maintenant qu’on ne peut plus soigner les patients comme on voudrait : il y a des fermetures de lits, une hémorragie de personnel… J’ai des collègues qui pleurent quand ils viennent travailler, ils sont épuisés professionnellement. D’autres sont en arrêt, et ceux qui sont encore là comblent les manques et finissent eux aussi épuisés au travail."
Jérémy, aide-soignant âgé de 41 ans
"Je travaille au service des urgences depuis 12 ans, et je vois le service public hospitalier se dégrader avec des fermetures de lits chaque année faute de personnel disponible", explique-t-il à France 24. "On fait face à un afflux de patients mais comme on n’a pas assez de bras pour les prendre en charge, des personnes âgées restent des heures sur des brancards dans l’attente d’être transférées dans un service".
Mathieu, médecin à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine) estime que 20% des lits sont fermés au sein de son établissement. "Il y a 25 patients dans le couloir, tous les jours, aux urgences." "Il nous manque du personnel soignant et nous sommes dans une politique de restrictions budgétaires majeures. Cela fait qu'on cherche des personnes en intérim la veille pour le lendemain, après avoir harcelé le personnel qui est épuisé", déplore ce professionnel sur France Info
Revue de presse : des liens vers quelques articles
Des professionnels de santé se mobilisent à Lille au chevet d'un hôpital en souffrance
Ils étaient peu nombreux mais représentatifs de professions de santé qu'ils estiment épuisées, à bout de souffle. La prise de parole ce samedi après-midi place de la République à Lille tra...
À l'hôpital public, "j'ai des collègues qui pleurent quand ils viennent travailler"
Alors que la cinquième vague de Covid-19 remet sous pression le système hospitalier, des centaines de personnels soignants se sont mobilisés, samedi, à Paris pour "défendre l'hôpital public" ...
Cet article est reposté depuis CGT Dieppe.
Intervention du député PCF, Sébastien Jumel
Le personnel du CH du Rouvray contraint de réutiliser leurs masques, selon une note interne. • © France Télévisions
Deux soignants de l'hôpital du Rouvray, près de Rouen, ont été suspendus suite à la divulgation d'une note interne.
Extrait :
"Elle recommandait au personnel soignant de mettre les masques chirurgicaux à sécher, afin de les réutiliser. Selon cette même note, le port du masque pour les patients potentiellement atteints de la Covid-19 est même jugé "inutile"."
Deux soignants de l'hôpital du Rouvray suspendus suite à la divulgation d'une note interne
Deux soignants de l'hôpital du Rouvray, près de Rouen, ont été suspendus suite à la divulgation d'une note interne. Elle recommandait au personnel de mettre à sécher les masques, pour les ...
Les équipes hospitalières de Caen, Rouen et du Havre ont mis en ligne, lundi 16 décembre 2019, une vidéo macabre afin d’alerter l’opinion publique sur une situation qu’ils jugent « critique ».
Des corps immobiles et empilés, une caméra qui sillonne les couloirs à la manière d’un film d’horreur, une musique macabre et des messages chocs… Telles sont les images diffusées sur le site web YouTube depuis lundi 16 décembre 2019.
Les équipes des CHU de Caen et Rouen et de l’hôpital du Havre ont choisi ce scénario pour alerter l’opinion publique « sur le système de financement des hôpitaux publics qui privilégie la productivité plutôt que la qualité des soins ».
Les soignants demandent « un changement du mode de financement de l’hôpital, une association des soignants aux décisions, l’arrêt de la fermeture des lits et une diminution de leur temps administratif qui les éloignent des malades ».
Ils appellent également les internautes à signer une pétition en ligne.
Lire la suite et voir la vidéo ici :
https://admin.over-blog.com/1440038/write/new
SOUTIEN AUX GREVISTES PARTOUT EN FRANCE ! SOLIDARITE ET ACTION DES USAGERS
par J.M. Toulouse, membre du Conseil national du Parti de la démondialisation
le 24 juillet 2019
Liquidation de l'hôpital public sous l'impulsion de l'Union Européenne
Dans l’histoire de la France, l’hôpital public est passé d'une institution d'assistance et de charité à un établissement dispensateur d'actes techniques au service du malade. Ceci est le fruit d'une longue évolution, que Macron et son gouvernement entendent liquider sous l’impulsion, comme d’habitude, de l’Union européenne. Rappelons simplement que la loi HPST de Madame Bachelot est la mise en œuvre de la directive services qui a fait suite à la directive Bolkenstein. Afin de ne pas réanimer la mobilisation qui avait conduit à la suppression de cette directive, l’Union européenne a, en effet, adopté la directive services. Le gouvernement français de l’époque a alors décidé de la mettre en œuvre secteur par secteur. Ainsi a « surgi » la loi HPST, concernant les hôpitaux publics.
Alors oui les gouvernements (de droite comme de gauche) portent une lourde responsabilité. La première est d’avoir obéi à l’Union européenne, pour être dans « les clous » du néolibéralisme, la seconde est de l’avoir fait dans l’ombre, à l’abri du regard des citoyens, attachés à tous leurs services publics. Les résultats sont là, cruels et mortifères pour les citoyens qui ont eu, ou auront recours, à l’hôpital et à ses urgences, pour eux ou leurs proches.
L’objectif est toujours le même : livrer ce « marché juteux » au privé en paupérisant l’hôpital public et en le décrédibilisant aux yeux des citoyens.
Tous ceux qui dénoncent aujourd’hui la situation d’urgence dans laquelle sont plongés les hôpitaux publics, qui s’indignent de la fermeture des maternités et hôpitaux de proximité, ont eux, la responsabilité, de ne pas désigner les causes de la paupérisation des hôpitaux publics tout autant que de ne pas conduire des mobilisations pour y résister. Car, décidément, où que se tourne notre regard pour défendre le service public, plane l’ombre de l’Union européenne ! Ne pas le dire c’est se condamner à l’échec perpétuel. Et c’est bien la stratégie perverse de cette institution supranationale qui prive les citoyens du droit de décider de la société dans laquelle ils veulent vivre et des mécanismes de solidarité dont ils ont besoin.
Alors, puisque « l’Europe sociale » n’existe pas et ne peut exister, il est grand temps d’appeler à rompre avec les tabous qui aveuglent le camp syndical français et les organisations qui se réclament de la gauche notamment ! L’Union européenne, pilier du libre-échange, est la première responsable du démantèlement des services publics. Macron en est l’exécuteur servile. Comme le furent N. Sarkozy et F. Hollande, au grand bonheur du Medef, avide de rafler la mise !
La suite sur le site du Pardem ici : http://pardem.org/actualite/luttes/971-etat-d-urgence-pour-l-hopital-public